Portrait de la blogosphère en 2010. La tendance du mobile, une ascension lente mais certaine et celle de la femme/mère blogueuse.. À surveiller! - Jon Sobel, sur Technorati
L'auteur de Robot Wisdom s'appelle "Jorn" Barger et non "John" Barger. Par ailleurs, le blog est de nouveau accessible à l'adresse http://www.robotwisdom.com/
(il n'est plus nécessaire de passer par Internet Archive).
La nature personnelle des premiers carnets est fort bien saisie dans l’explication de Rob Malda : « Slashdot doit sa popularité au fait que j’étais mon propre lectorat cible. Je n’essayais pas de bâtir un site pour quelqu’un d’autre, je créais le site que j’avais envie de lire. » (traduction de l’auteur)
Comme ces services exigeaient peu de connaissances techniques de la part de l’utilisateur, leur emploi devint du coup beaucoup plus accessible.
En 2000, à la mi-année, on recensait environ mille carnets web.
Il faut cependant noter, comme le fit remarquer Rebecca Blood, que plusieurs de ces nouveaux carnets tendent davantage vers le propos diariste et, ce faisant, ne correspondent pas à notre définition des carnets web.
L’un des phénomènes les plus marquants liés à l’expansion de la communauté des carnetiers est l’utilisation du médium à des fins de discussion
Puisque la contribution de l’auteur en réplique au texte d’un autre est publiée sur son propre site, il existe un risque que sa réaction passe inaperçue. Cet impondérable a une incidence certaine sur la qualité de contenu que l’on peut retrouver sur les carnets web, comme nous le verrons à la prochaine section.
Une blogoliste ou un blogroll est une section d’un carnet web, constituée de la liste des sites lus régulièrement par l’auteur. La liste est généralement située en marge de la page d’accueil d’un carnetier ou sur une page différente à laquelle on peut accéder depuis la page d’accueil par hyperlien.
Ces carnetiers se sont mis à utiliser le média comme outil de travail, outil de repérage des développements dans leurs secteurs, et outil de diffusion de leurs idées. Ainsi, de nombreux journalistes, bibliothécaires, avocats et éducateurs se sont lancés tôt dans l’usage du blogue.
les médias traditionnels se sont à leur tour lancés dans les blogues. Il y a aujourd’hui un nombre impressionnant de journaux et de magazines qui paient des gens pour bloguer.
AMélioration INF6107
Mon antivirus McAfee m'indique que ce site est dangereux. Suis-je la seule?
Le commun des mortels a cependant la force du nombre
Une autre faiblesse du modèle communautaire réside dans la propension pour les utilisateurs à tenter de s’organiser pour fausser le vote en faveur de leurs contenus
un article doit recevoir un certain nombre de votes en faveur de plus que le nombre de votes en défaveur
Les sites de filtrage communautaire permettent donc d’exploiter un investissement modeste (le vote) de la part d’un grand nombre de participants pour créer une collection intéressante de contenus.
Sur ces sites, toutes les soumissions sont publiques. Les liens moins populaires ne sont pas effacés, mais ils ne reçoivent jamais l’attention des liens qui sont sélectionnés pour la page d’accueil du site.
Si quelque chose présente peu d’intérêt pour la plupart des participants, il ne traversera pas le filtre et vous n’en entendrez pas parler même s’il a beaucoup d’intérêt pour vous.
Le web social offre une alternative au filtrage centralisé que nous venons de présenter. Par un effet qui s’apparente au hasard, ou à la sérendipité un peu contrôlée, notre réseau filtre naturellement vers nous des contenus divers. Les informations susceptibles de nous intéresser ont tendance à être relayées jusqu’à nous.
La communauté ambiante sert donc de filtre pour augmenter le ratio
signal-bruit. En choisissant à qui l’on porte attention, on choisit ses filtres.
:
ce qui percole à travers le réseau social numérique devient digne d’attention.
Si on considère l’économie comme un ensemble de règles qui orientent
nos efforts et gouvernent nos motivations, alors on peut considérer
qu’Internet offre une nouvelle forme d’économie, l’économie de
l’attention.
Auparavant, les lecteurs devaient faire de grands efforts pour trouver
un document. Aujourd’hui, c’est le choix de porter attention à tel ou
tel document qui demande un effort.
La
personne qui est capable de recevoir de l’attention de la part des
membres de son réseau a la confiance de ceux-ci.
Les moteurs de recherche comme Google interprètent le lien vers une
page web comme un indice d’approbation par des pairs.
Lier c’est donc créer de la valeur.
Ce pouvoir conféré au web social, en particulier aux férus de tagging et aux
blogueurs, est de donner existence à du contenu, de le relier à
d’autres contenus et d’aider à ce qu’il émerge dans les moteurs de
recherche
Dans la blogosphère, l’hyperlien est le mécanisme essentiel qui a fait
émerger le contenu de qualité
On peut voir
maintenant le travail de synthèse accompli et aussi le type de tri que
les blogueurs opèrent à partir de la source d’origine. Selon le
travail et la qualité du résultat, on donne crédit ou non à la
personne qui nous transmet une information ou une connaissance via le
lien. Il se crée une légitimité d’expertise aux yeux de ses lecteurs.
Divers sites tâchent de quantifier la réputation des blogueurs.
Technorati.com est l’un d’entre eux. Recensant des millions de blogues, il
permet, par mots-clés et par tag, de retrouver des blogues et des
billets. Technorati recoupe les informations pour créer un index
d’« autorité » basé sur le nombre de blogues (et non de billets)
pointant vers un blogue durant les six derniers mois. Plus ce chiffre
est élevé, plus il a de l’autorité selon Technorati.
Article qui explique comment les blogueurs sont souvent approchés par les compagnies pour faire des critiques de produits, mais ils doivent faire attention pour ne pas perdre leur crédibilité.