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peir ric

Quelques réflexions sur l'histoire du sujet et de l'individu en Occident - Du... - 0 views

  • le sujet reste ainsi dans leurs travaux encore massivement confondu avec l’individu, l’histoire de la subjectivation avec celle de l’individualisme, la modernité avec le monde moderne [1].
  • ’histoire du sujet est ainsi le plus souvent rabattue sur celle de « la découverte et du développement de l’individualisme occidental ».
  • l’apparition du monde moderne, est le résultat de la prédication christique, dont la diffusion des valeurs éthiques serait, selon lui, la cause principale de tous les changements d’individuation depuis deux mille ans en Occident.
  • ...34 more annotations...
  • Elle est en fait simplement déduite d’une opposition structurale entre sociétés dites « modernes » et sociétés dites « traditionnelles » et ne se soutient que d’une survalorisation du facteur religieux.
  • rejeter l’une et l’autre de ces prémisses
  • Elias remarque que les individus médiévaux – sans qu’il y ait d’ailleurs beaucoup de différences entre les groupes sociaux – se comportaient d’une manière très différente de la nôtre.
  • D’une manière générale, les hommes de l’époque médiévale possédaient un comportement et un psychisme à la fois plus simples et plus contrastés que ceux des périodes absolutistes et bourgeoises ultérieures.
  • l’appartenance des individus à des réseaux d’interaction peu diversifiés et la plupart du temps de très faible ampleur
  • Les chaînes d’interaction y étaient donc très courtes et peu variées.
  • Faible interdépendance, menace physique permanente, liberté pulsionnelle et rationalité limitée constituaient ainsi des « phénomènes complémentaires ».
  • ne attention déjà assez forte est portée aux manières courtoises concernant les relations entre sexes, les codes de combat ou les manières de table.
  • met l’accent sur le type de travail effectué par l’individu sur lui-même
  • Elias met cet essor du travail sur soi et ses formes en relation avec l’augmentation des contraintes que font peser la force et la complexité croissantes des interdépendances, entre les différentes classes sociales, d’une part, et, entre les individus de la classe dominante elle-même, de l’autre
  • Comme Burckhardt et Foucault, Elias centre son approche de l’individuation sur les techniques de soi, mais à la différence de ces deux historiens, il montre aussi les faciès spécifiques des interdépendances qui déterminent ces formes.
  • C’est cette interaction entre les pratiques de soi et les formes d’interdépendances qui constituent certainement l’apport théorique le plus précieux du travail d’Elias.
  • le sujet désigne la face interne, psychologique, de ce dont l’individu est la face externe, sociologique.
  • le postulat selon lequel les formes de l’intériorité et les formes sociales sont en interaction constante et évoluent, sinon à la même vitesse – car les formes psychiques opposent, selon lui, leur rigidité et leur passivité aux changements plus rapides des formes sociales – du moins dans le même sens.
  • la sociologie historique poursuit la confusion des histoires de l’individu et du sujet
  • chez Elias, qu’un moi pris entre les forces biologiques du ça et les normes sociologiques du surmoi.
  • modèle proposé par la psychologie historique.
  • Pour Meyerson, la personne ne constitue pas une entité unitaire ; elle est composée de différentes « fonctions »
  • chacune de ces fonctions possède une histoire particulière en grande partie déterminée socialement.
  • tout être humain peut être décrit comme un corps accompagné de quatre instances psychique, éthique, politique et morale
  • l’individu
  • l’agent
  • le moi
  • le singulier
  • Le moi au sens de vie intérieure ; l’agent au sens de celui qui agit ; l’individu au sens de la plus ou moins grande insertion de la personne dans le ou les groupes sociaux ; le singulier au sens de la valorisation par la société de sa plus ou moins grande singularité.
  • tout en doublant l’étude de chacune d’elles par une enquête approfondie sur les techniques du corps qui les sous-tendent.
  • sept volets qui va lui permettre de dresser un tableau très fin des formes prises par les diverses instances de la personne.
  • Lors des cérémonies religieuses publiques, l’individu est donc largement engagé et l’on n’observe aucune valorisation de l’agent, du singulier ou du moi.
  • en ce qui concerne le dionysisme. L’individu y est à peine moins désengagé du groupe qu’il ne l’est dans la religion civique
  • aux cultes à mystères. Ces cultes désengagent en effet en partie les individus de leur groupe, au moins le temps du rituel, tout en impliquant une décision qui renforce leur statut d’agent
  • Leur rôle est de maintenir la continuité du groupe familial et de la cité.
  • Le culte des héros est d’une certaine manière un culte à une singularité fondée sur une capacité d’action et donc un devenir-agent.
  • Ces pratiques aboutissent à développer une nouvelle instance de la personne, cette fois considérée comme intérieure, bien qu’encore sans lien avec la volonté, l’agent et la singularité. Selon Vernant, cette nouvelle instance personnelle constitue l’origine de ce que nous appelons le moi, l’intériorité, la vie psychique.
  • pose la question des formes d’individuation et même de subjectivation dans les sociétés dites « traditionnelles »
peir ric

RECHERCHE * Big Brother au service des sciences sociales | Courrier international - 0 views

  • “Nous avons découvert des régimes très distincts dans lesquels les comportements individuels ou collectifs dominent. Le passage de l’un à l’autre se fait de manière instantanée”
  • Les informations des réseaux sociaux permettraient également d’identifier des tendances sociales
  • Les résultats démontrent que le rythme auquel les utilisateurs postent des tweets au sujet d’un film peut permettre d’estimer avec une précision inégalée ses recettes au box-office.
  • ...6 more annotations...
  • à faire des prédictions dans bien d’autres domaines
  • véritable dispositif de localisation qui enregistre automatiquement chacun de nos déplacements. Le sociologue Albert-László Barabási et ses collègues de la Northeastern University, à Boston, ont ainsi utilisé ces données pour analyser les déplacements humains – au fil des heures, des jours, des semaines et des mois ; à pied, en voiture ou en transports en commun.
  • En fait, nos déplacements évoquent de manière frappante ceux d’autres organismes vivants. Selon M. Barabási, la plupart de nos actions sont dictées par des lois, des modèles et des mécanismes que l’on retrouve dans les sciences naturelles.
  • ais le simple fait d’accéder à ces données permet d’identifier les schémas existants et de démystifier l’univers des sciences sociales.
  • “Les individus impliqués dans ce type de recherches sont de plus en plus confrontés à un dilemme moral : ils se demandent comment éviter de contribuer à l’instauration d’un Etat policier.”
  • la capacité de prédire les comportements humains oblige les experts en sciences sociales à faire eux aussi des choix responsables.
peir ric

du9 - L'autre Bande Dessinée - Dossier: Crise de l'autobiographie - 0 views

  • Le terme d’autobiographie de proximité, proposé par Neaud-Menu, décrit assez bien, il me semble, cette praxis établie en genre, et qui relève en fin de compte de la chronique à la petite semaine.
  • Proximité, car c’est précisément ce rapport d’amitié apparente, autre nom pour la popularité, que recherche l’auteur de telles œuvres 
  • et qui se décline d’abord en réseaux sociaux plutôt qu’en supports de publication
  • ...27 more annotations...
  • le petit ourson n’attend pas tant des « bisous » que des indices plus abstraits de sa popularité, tels que lui fourniront, par exemple, les statistiques de fréquentation de son site, ou bien les « amis » collectionnés dans son facebook.
  • On le voit, la définition du personnage en tant que tel finit toujours par dériver vers sa fonction réelle ou assumée, qui est de provoquer l’identification du lecteur.
  • on me rétorquera que ce qui importe, c’est l’intention de l’auteur.
  • Là encore, terrain glissant. Comment juger de cette intention, autrement que par indices extérieurs, potentiellement trompeurs ?
  • L’autobiographie est, pour la bande dessinée moderne, un terrain qui revêt une signification historique toute particulière ; car c’est le plus évident vecteur de sa modernité même.
  • on dit souvent que le but du dessin schématique, au premier plan la ligne claire, est l’identification du lecteur (c’est en tout cas ce que disait Hergé pour Tintin). Le dessin naturaliste, au contraire, complique cette identification : plus le trait est précis, moins le lecteur peut s’y reconnaître.
  • la mise en danger dont parle Neaud est plus banale : ce qu’elle veut souligner, c’est le caractère profondément antisocial de l’autobiographie, sa manière de réfuter certains tabous sociaux, notamment en ce qui a trait au secret dont on s’attend implicitement qu’il voile certaines de nos pensées et actions.
  • Le lecteur, bien entendu, est a priori le dernier visé par ce malaise qui touche d’abord ceux qui sont inclus, explicitement ou non, dans le récit même ; mais ce même lecteur peut toutefois ressentir très physiquement ce malaise, comme s’il en était, en bout de compte, le destinataire premier
  • persona qui éloignent de fait le personnage de l’individu qu’il est censé représenter.
  • le Blog de Frantico, qui lui est antérieur, a sans doute exercé une influence bien plus significative sur la « forme blogue », en popularisant un rythme, un style graphique, jusqu’au format idéal de la page et du récit
  • Résumons les termes du conflit : d’une part, nous avons des auteurs (de type Trondheim ou Boulet) dont l’interrogation éthique se place d’abord sur la dyade (que je reprends de Neaud-Menu) « ce-qui-doit-rester-privé / ce-qui-peut-être-dit » 
  • d’autre part nous avons ces mêmes Neaud et Menu dont l’éthique, en quelque sorte, inverse les termes de cette même dyade : ce qui peut rester privé, ce qui doit être dit.
  • une éthique de travail
  • il importe peu que cette éthique provienne d’une patiente réflexion ou d’une conviction spontanée, il suffit que celle-ci soit présente et agissante au sein même du projet autobiographique.
  • Il n’est pas innocent que Trondheim en soit venu, après bien des essais de nature autobiographiques, à des pages dont le but avoué est d’en dire aussi peu que possible
  • pas innocent non plus qu’un Neaud aux visées radicalement impudiques se dise bloqué dans son travail par ce qu’il ressent comme la prolifération tout azimuts de l’autobiographie bienséante, dont la persistante existence ne peut qu’éroder férocement le fondement même de sa démarche.
  • Faire semblant c’est mentir, qui dans son titre même expose une éthique assez fine de la représentation de soi et des autres. Car qu’est-ce qu’une représentation sinon un faire semblant ?
  • Faire semblant c’est mentir, qui dans son titre même expose une éthique assez fine de la représentation de soi et des autres.
  • Faire semblant c’est mentir, qui dans son titre même expose une éthique assez fine de la représentation de soi et des autres. Car qu’est-ce qu’une représentation sinon un faire semblant ? La véritable personne de l’auteure, qu’on le veuille ou non, ne sera jamais réellement sur la page ; c’est bien un personnage qui est là, devant nous, à interpréter quelque chose qui, on voudrait le croire, a été vécu par un individu véritable.
  • a remarquable Chronographie de Goblet en collaboration avec sa fille Nikita Foussoul, dont la forme narrative est évidemment celle du dialogue.
  • pèse très consciencieusement à la fois ce qui doit et ce qui peut être dit. D’abord, par une multiplicité des je et donc des points de vue : le récit se focalise au gré du discours des protagonistes sans préférer nettement un point de vue en particulier, ce qui tend à neutraliser quelque peu la charge du regard
  • . Car après tout, ce qui reste de l’autobiographie, peu importe sa modalité, c’est bien cette cassure entre les niveaux narratifs, qui fait que la réalité point sauvagement dans l’œuvre, réalité qui autrement n’aurait aucun moyen de parvenir à tel faîte.
  • L’autobiographie doit sans doute rester ce lieu instable de la littérature, cette cité bruyante où les réponses ne sont pas données d’avance, et où demeure cependant l’inquiétude fondatrice de l’auteur rendu profondément et impeccablement conscient de lui-même et de ce qui vit autour de lui.
  • Le « pacte autobiographique » n’est pas seulement un contrat entre l’auteur et son lecteur : il est aussi un pacte entre la fiction et la réalité puisque, qu’on le veuille ou non, les outils de la première restent indispensables à la mise en scène de la seconde.
  • La simple fiction, on le constate, n’a pas à s’embarrasser d’éthique : elle invite à la liberté pure, elle autorise à peu près n’importe quel contenu se tenant plus ou moins à l’intérieur de ses genres canoniques.
  • Que l’autobiographie oblige au contraire l’auteur à se méfier activement de cette infinie liberté de la fiction n’est pas sans contrepartie. La fiction reste un univers clos et par là, dépourvu de conséquence.
  • L’autobiographie, quant à elle, n’est pas qu’un reflet du monde : elle agit sur le monde. En cela, et pour peu qu’elle soit le fruit d’un investissement véritable doublé d’une intelligence féconde, elle ne sera jamais inoffensive.
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    Débat passionnant sur l'autobiographie en bande dessinée que l'on peut transposer dans le blogging. A lire les commmentaires des principaux auteurs de bd actuel
peir ric

Du référencement au profilage. Bienvenue en 2.010 ! - Informer autrement - 1 views

  • Comment Google exploitera les choix des internautes pour constituer des profils applicables à ses nouvelles recherches et l’affichage de publicités ciblées, rien ne le dit mais c’est inévitable. Le profilage de l’internaute n’est plus une tendance mais une réalité.
  • Google a prévu notamment de reprendre l’historique de l’internaute sur les 180 jours précédents.
  • Pour un site, la seule façon d’être sûr d’apparaître en bonne place sera donc d’acheter des liens sponsorisés à Google. Une opération qui va augmenter de façon considérable les gains du célèbre moteur.
  • ...3 more annotations...
  • Matthieu Tranvan signale dans un billet récent que cela risque de mettre en avant toujours les mêmes sites et de laisser peu de place aux nouveaux.
  • Etre présent sur Internet impliquera de plus en plus de développer des blogs évènementiels, de rendre son actualité disponible par flux RSS, d’être présent sur les réseaux sociaux, d’animer sa « communauté ».
  • Le référencement d’outils en temps réel comme Twitter ou Facebook par Google ou Bing (Microsoft) va contraindre tous ceux qui veulent exister sur Internet à faire de l’actualité en temps réel, à diffuser de l’information pratique, à venir en aide à leurs utilisateurs et à abandonner les poncifs de la communication traditionnelle.
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