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peir ric

Comment les jeunes vivent-ils et apprennent-ils avec les nouveaux médias ? - ... - 0 views

  • "Ce qui distingue les pratiques médiatiques des jeunes repose sur la différence entre ce que nous avons appelé les pratiques conduites par l’amitié et les pratiques organisées autour de centres d’intérêt.
  • "Hanging out" (passer du bon temps ensemble), en utilisant des outils comme la messagerie instantanée, Facebook ou MySpace pour retrouver et discuter avec ses amis ;
  • "Messing out" (surfer, se frotter à l’extérieur), chercher de l’information, bricoler avec des moyens expérimentaux ou naviguer au hasard ;
  • ...6 more annotations...
  • "Geeking out" (bidouiller), ou se plonger en profondeur dans un domaine d’intérêt ou de connaissance spécialisé.
  • ne s’agit pas de classer les jeunes comme ayant une identité unique ou un ensemble d’activités bien déterminé. Mais d’identifier clairement différentes façons dont ils peuvent participer à la culture médiatique. (...) La diversité des pratiques reflète les différentes motivations, les niveaux d’engagement et d’intensité dans l’emploi de ces nouveaux médias",
  • il est essentiel pour les adultes de se rendre compte que ces sites fonctionnent essentiellement pour renforcer des connexions préexistantes, en utilisant les technologies comme moyen de médiation.
  • la plupart des pratiques observées montrent que les jeunes utilisent les sites sociaux pour compléter leurs relations sociales hors ligne plutôt que pour se faire de nouveaux amis à l’autre bout du monde.
  • Les jeunes les plus marginalisés (comme les homosexuels, les minorités ethniques ou les immigrants) dans leurs univers locaux et sociaux vont plus souvent en ligne à la recherche d’amitié ou d’intimité.
  • Les pratiques axées sur les centres d’intérêt produisent plus souvent des interactions avec des gens au-delà de leur région ou des groupes sociaux auxquels les jeunes appartiennent
peir ric

Internet: les jeunes savent se protéger, mais moins se maîtriser - LExpress.fr - 2 views

  • "L'enjeu semble être désormais le mauvais usage que les jeunes font d'internet", assure l'expert, qui participe mardi à un colloque de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) sur les relations entre les jeunes et internet.
  • Paradoxalement, les jeunes sont plus sensibilisés que la moyenne de la population sur la nécessité de se protéger.
  • "On néglige souvent le côte auteur de délits pour les mineurs sur internet", souligne Pierre-Yves Lebeau, chef de projet à l'Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l'Information (OCLCTIC).
  • ...1 more annotation...
  • "Il y a effectivement des risques comme le cyber-harcèlement ou la +cyber-vengeance+, qui recoupe un sentiment d'impunité plus large dans notre société", corrobore M. Padova.
  •  
    Les risques encourus par les jeunes sont plus dans la rue que sur mes réseaux sociaux. Le danger aujourd'hui provient du sentiment d'impunité
peir ric

Processus identitaire et ordre de l'interaction sur les rÉseaux socionumÉriqu... - 4 views

    • peir ric
       
      A mettre en lien bien sur avec l'apprentissage social ou faire c'est apprendre et aussi en lien avec cette affirmation, apprendre, c'est développer son identité.
    • peir ric
       
      Cela me rappelle l'idée que j'ai des blasons que nous affichons et qui fonctionnent un peu comme les blasons des arbres de connaissance de authier et levy
  • Erving Goffman
  • ...59 more annotations...
  • L’analyse des "profils" des utilisateurs offre en effet un matériau de choix pour étudier la mise en scène de soi et les processus identitaires des participants.
  • de la mise en visibilité de soi
  • de l’affichage des goûts
  • de l’ostentation de son capital social
  • de l’inclusion sociale
  • ou de l’expression et l’entretien d’une culture commune
  • Dans cet article, nous analysons comment les différentes applications disponibles sur les Rsn peuvent être envisagées comme des supports (Caradec, Martuccelli, 2004 ; Martuccelli, 2002) à l’invention de soi (Kaufmann, 2004) des adolescents et jeunes adultes.
  • toute interaction est régie par un ensemble de normes constituant ce qu’il a nommé l’ordre de l’interaction
  • c’est par nos actions que nous construisons notre être.
  • Le self (soi) y est théorisé comme le résultat d’une négociation entre les participants où l’individu ne dispose que d’une autonomie relative. Il incarne un ensemble de rôles dans la limite de ce qui est compatible avec le respect des règles et des formes ritualisées. Le jeu est donc circonscrit par les règles et les ressources cérémonielles qui, dans le même temps, rendent ce jeu possible.
  • L’individu anticipe aussi sur les situations. Il soignera donc sa face selon les enjeux qu’il perçoit des situations dans lesquelles il va se trouver.
  • Chaque interaction provoque ainsi une figuration, entendue par Goffman comme le jeu mutuel de ménagement de la face de chaque interactant, chacun ayant tout intérêt à faire en sorte que l’interaction réussisse.
  • Cette conception de l’interaction sociale accorde une large place au contexte, puisque l’individu pourra se comporter différemment selon les audiences auxquelles il est confronté
  • Martuccelli
  • Elle rappelle que le processus identitaire ne fonctionne pas ex nihilo, il a besoin d’être tenu par de nombreux supports symboliques et physiques.
  • Ces supports se révèlent particulièrement essentiels à l’invention de soi, envisagée par Kaufmann (2004) comme le travail réflexif de chacun au quotidien pour se définir et qui aboutit à ce que l'identité puisse être considérée comme "le processus par lequel tous les supports de la socialisation sont travaillés et dynamisés, y compris les plus résistants, chevillés au biologique "
  • Cette prise en compte conjointe des objets et des activités que les individus développent, coïncide avec le cadre épistémologique proposé par plusieurs auteurs
  • Il s’agit en toute occasion de comprendre comment les individus "font avec " (Certeau, 1980) des objets, discours, dispositifs en redonnant toutes leur place aux activités ordinaires du quotidien, souvent ignorées des théories explicatives du social alors qu’elles constituent la base la plus fondamentale de la réalité perçue par les individus
    • peir ric
       
      Là, on est tout à fait dans la notion de traces à mettre en paralèlle avec la notion de bricolage
  • La reconnaissance du profil comme une face que l’individu va construire et négocier avec autrui permet de soulever plusieurs points importants.
  • Un premier constat s’impose : s’il n’existe pas de profils exclusivement constitués de ce que Goffman nomme des porte-identités, des éléments hérités, stables,
  • Il convient cependant de bien identifier cette démarche non pas comme une marque d’autonomie de l’individu mais plutôt comme une manière de "faire avec" des éléments fournis, où la créativité consiste dans l’agencement différent par l’individu de ces éléments.
  • François de Singly
  • notre identité peut être vue comme un patchwork personnel réalisé avec des matériaux sociaux
  • Le processus identitaire oscille effectivement entre la nécessaire inscription dans un collectif et la volonté d’individuation de l’individu au sein de ces collectifs.
  • La thèse de Goffman selon laquelle le principe du cérémoniel autour des faces pouvait être retenu comme un phénomène anthropologique dont les traits structurants se retrouveraient dans toutes les situations se trouve ici renforcée.
  • Cependant, bien que ces principes demeurent, les dispositifs offrent aussi des potentialités originales en matière de présentation de soi, de protection de sa face ou de soustraction, temporaire et partielle, aux règles de l’interaction.
  • Les normes de ménagement de la sacralité de la face se retrouvent sur les Rsn. Un accord tacite se fait sur les sujets à ne pas aborder et sur la modération des propos. Celui-ci est extrêmement encouragé sur Facebook, dont la fonction "j’aime " illustre bien l’orientation positive des échanges.
  • On voit alors la norme sociale prendre le relais du dispositif technique puisque les participants trop vindicatifs sont dépréciés, voire exclus, par les autres intervenants.
  • À ce titre l’affichage d’une distance au rôle et la modalisation des situations où les taquineries sont clairement identifiées comme sans conséquence (notamment par l’emploi systématique des lol, mdr, ptdr et des smileys), constituent des ressources fortement mobilisées.
  • en s’essayant en ligne, ils peuvent assimiler les grandes lignes du cadre social adéquat sans avoir à gérer les difficultés liées à leur physique et en disposant de davantage de temps pour construire leurs réparties que lorsqu’ils sont en face de la personne.
  • a même évoqué à propos de Facebook la multiplication des liens faibles comme un moyen de connaître les centres d’intérêt des individus pour gagner du temps dans leurs relations quotidiennes.
  • Il s’agit donc bien d’une négociation de la mise en scène de soi.
  • On voit ici la convergence entre la norme sociale et le dispositif technique dans la création d’un espace sécurisé où développer des interactions (3).
  • On perçoit chez les enquêtés une compréhension des possibilités d’invention que recèlent ces profils mais aussi une acceptation que cette créativité demeure représentative de la personne.
  • On peut donc en conclure que nous sommes toujours dans des modalisations (Goffman, 1991) où les parts les plus affabulatrices de nos mises en scène sont tolérées.
  • Cet accord ne demeure cependant que dans la mesure où ces comportements soulignent un trait de caractère reconnu hors-ligne.
  • es Rsn restant des lieux de socialisation circonscrits à un environnement relativement proche, les utilisateurs demeurent alors contraints dans leur tentative de fabrication par le fait que leur audience les connaît plus ou moins directement.
  • Les individus font avec des porte-identités et utilisent des éléments (imaginaires comme concrets) de leur environnement pour développer leur invention de soi sans établir de rupture entre ces deux contextes.
  • Les enquêtés affirment d’ailleurs régulièrement que leur profil représente une version améliorée de soi, dont tous les traits ne se vérifient pas nécessairement hors ligne, mais qui témoignent néanmoins de leurs aspirations. Reconnaissant ce fonctionnement dans leur profil, ils le reconnaissent d’autant plus facilement aux autres.
  • Le jeu des tags pousse les autres à nous classer dans un caractère ou une pratique (pas toujours réelle, elle peut être une référence revendiquée par la personne sans qu’elle ait pour autant abouti à une pratique effective) et ramène ainsi l’idée que la face "est fonction de l’interprétation que les autres en feront, de l’interprétation que la personne fera de cette interprétation, et ainsi de suite, potentiellement au énième degré "
  • Les Rsn constituent enfin l’occasion d’observer comment les individus gèrent leurs changements de rôles.
  • Goffman souligne effectivement que ceux-ci ne posent pas de problème dans la mesure où nous agissons différemment dans des contextes différents.
  • Mais les Rsn peuvent potentiellement réunir sur une même scène les personnes avec qui l’on entre en interaction dans ces différents contextes
  • La multiplication de ces comptes constitue aussi un moyen de leurrer les observateurs non désirés comme les parents ou les enseignants, en leur fournissant un profil officiel facile à trouver et en utilisant des pseudos seulement connus des amis.
  • Les enquêtés ne pensent pas à fermer leur profil ou à exclure leurs amis inopportuns. Les règles de l’interaction rendent effectivement difficile de retirer explicitement son amitié à quelqu’un et il est moins facilement accepté que l’on prenne un "nouveau départ " passé un certain âge.
  • Le concept de distance au rôle déjà évoqué dans la manière de ménager les faces soulève aussi la question de l’acceptabilité d’une exposition des activités quotidiennes.
  • Chaque activité ordinaire d’un individu sur son profil va donner lieu à des interactions auxquelles l’auteur de l’activité choisira de participer ou pas.
  • Il ressort de l’analyse des profils que cette différence peut servir à les évaluer sur un axe allant du plus "narcissique " au plus tourné vers les autres, que nous qualifierons de "négocié " en référence aux explications de Goffman sur l’aspect interactif de la construction de la face.
  • l’individu modifiera son activité selon les retours des autres et ne parviendra jamais à imposer une image de lui que les autres ne partageraient pas.
  • De la même manière, parler de présentation de soi narcissique ne doit pas non plus faire oublier que l’ordre de l’interaction impose non seulement de construire sa face, mais aussi une image de la situation et du groupe qui y est impliqué.
  • L’individu se définit par ses appartenances.
  • L’évaluation de la tendance vers le narcissisme ou vers la négociation se fonde sur le cumul de l’orientation narcissique/négociée de chaque activité menée par l’individu.
  • C’est le cumul des manières de pratiquer chaque activité, pondéré par l’intensité de chaque pratique, qui permettra en définitive de classer le profil.
  • Ce premier axe structurant des profils retrouvés sur les Rsn peut être complété par un autre évaluant ces derniers selon le degré d’intimité qu’ils préservent.
  • Figure 4 : Cartographie des modes de présentation des profils sur les Rsn
  • On retrouve notre proposition selon laquelle le profil doit être envisagé comme une narration construisant notre identité.
  • L’analyse des processus identitaires des jeunes sur les Rsn met en évidence la dynamique individuelle, collective et sociotechnique de la mise en scène de soi sur les profils.
  • Ce travail identitaire est réalisé par les acteurs eux-mêmes, à l’aide d’outils spécifiques et avec leurs "amis".
  •  
    Les travaux ayant abordé l'engouement pour les réseaux socionumériques soulignent régulièrement à quel point ils constituent des scènes favorisant l'expression identitaire. Cet article propose d'analyser comment la mise en scène de soi qu'y effectuent les jeunes utilisateurs se fonde sur et remodèle en partie le cadre de l'ordre de l'interaction hors ligne. Il met en lumière les différents supports sociotechniques sur lesquels s'appuient les utilisateurs pour composer leur face. Il conclut en proposant une manière d'évaluer les profils selon deux axes concernant le degré de négociation de la face qui y est visible et le degré de visibilité de celui-ci.
peir ric

Dossier société numérique et citoyenneté - 1 views

  • En 2009, ils ne sont plus que 45 % à consulter des blogs et 32 % à en animer (contre 72 % et 37 % en 2007).
  • les adolescents cherchent essentiellement à avoir des contacts avec des gens qu'ils connaissent et qui ont leur âge.
  • Dans le même esprit, les informations que les jeunes laissent peuvent se retourner contre eux (utilisation possible des réseaux sociaux par la police, par les employeurs...). 45 % des employeurs déclarent, en effet, faire des recherches Internet après la lecture d'un CV.
  • ...23 more annotations...
  • Par exemple, peu d'utilisateurs de Facebook savent que lorsqu'ils créent un album photo sur leur profil, par défaut il est ouvert au public, et n'est donc pas limité aux seuls « amis » consentis.
  •  Le vrai risque politique actuel, ce sont les fichiers mis en place par l'État et les administrations, leur interconnexion, les types de données - notamment biométriques - qui y sont intégrés, le refus du droit à l'oubli, l'inscription de données concernant les jeunes, à des âges de plus en plus précoces, et surtout l'usage qui en est fait à des fins prédictives des comportements.
  • avec la  généralisation des réseaux sociaux, les gens renoncent à protéger leur vie et leurs opinions privées et un glissement s'opère vers une moindre sensibilité au fichage en général.
  • Il faut que les institutions soient transparentes et les individus opaques !
  • Les pratiques numériques ont mis en évidence plusieurs lignes d'évolution.
  • Celle qui vient en priorité est la mutation du rapport à l'espace. Virtuellement, nous pouvons être, à tout moment, positionnés à un endroit du globe.
    • peir ric
       
      ubiquité
  • Vient ensuite une deuxième ligne de mutation : la mutation des rapports au temps. Internet et les outils nomades permettent de s'émanciper des contraintes d'organisation du temps collectif (programmation audiovisuelle, radiophonique, des institutions culturelles...).
  • Le rapport au temps est désormais largement individualisé, ce qui corrélativement transforme la notion de public ou de « collectif ».
  • Le collectif existe toujours, bien sûr, mais il n'est plus fondé sur le fait d'être au même moment, dans le même lieu en train de faire la même chose, mais de faire à des moments différents, dans des lieux différents, une chose semblable.
  • La troisième ligne d'évolution est celle du rapport aux objets culturels et à la définition de ce qu'est un contenu culturel.
  • en effet, le Web n'est pas synonyme de jeu, il y a au contraire de nombreux usages du Web qui sont possibles et notamment des usages culturels : on peut y lire la presse et des livres...
  • Cela correspond également à un basculement d'une logique du savoir - indexé sur le diplôme et pérenne - à une logique de compétence - qui a la durée du projet.
  • La lecture, par exemple, a été l'étalon de mesure de l'accès à la culture, la porte d'entrée à la citoyenneté. Les caractéristiques intrinsèques de cette pratique - recueillie, solitaire et linéaire - sont opposées à celles de la plupart des pratiques numériques qui, elles, sont collectives, non linéaires et cumulatives.
  • Les jeunes d'aujourd'hui vont plutôt bien, ils entretiennent de bons rapports avec leurs parents, des valeurs « classiques » (dans une récente enquête réalisée par le MCC et portant sur les 11-17 ans, il apparaît que ce qu'ils désirent le plus, c'est occuper un métier intéressant, être heureux en amour, avoir des enfants et des amis !)... Ils ne semblent pas plus en danger qu'hier.
  • Or aujourd'hui, lorsque les élèves doivent faire un exposé à plusieurs, ils n'ont pas de lieu dans l'établissement pour travailler ensemble.
  • Il me semble que ce qu'on attend de l'école pour ces apprentissages, ce n'est pas forcément d'aller chercher ailleurs des quantités de documents, mais plutôt d'acquérir une méthode de recherche pour savoir puiser intelligemment dans l'internet.
  • L'école n'a pas à être transparente : les enfants vivent dans la classe, et nous, parents, nous n'avons pas à savoir exactement ce qui s'y passe, c'est important que ce soit leur lieu.
  • on nous donne la visioconférence comme solution magique et on oublie que la présence d'un adulte est indispensable.
  • Le B2i n'aborde pas du tout les usages du web.2.0 qui modifient de façon importante l'usage du Net en permettant à chacun de contribuer au contenu partagé par les internautes ; or, ces nouveaux usages créent de nouveaux risques. On parle peut-être ici ou là des problèmes liés aux photos de la personne photographiée mais globalement l'impact de ces nouveaux usages sur la vie privée est minoré par les adolescents mais peut-être par les adultes aussi.
  • Quand sur le support numérique il est possible de produire, de diffuser en s'émancipant complètement des anciennes instances de labellisation et de légitimation que peuvent être l'École, les institutions culturelles, les majors de disque..., alors le périmètre de définition d'un objet culturel devient poreux.
  • oui, les parents y sont sensibles et certains établissements scolaires ont recours à des associations qui proposent d'intervenir pour sensibiliser les élèves aux dangers d'internet et parfois aussi les parents.
  • L'argument de la pédophilie est une arme absolue pour un gouvernement par la peur.
  • La société de surveillance est l'aboutissement de quatre mouvements convergents, à savoir : les progrès de la numérisation ; la paranoïa déclenchée par le 11 septembre 2001 qui a inversé la présomption d'innocence en présomption de culpabilité ; la dictature du « risque zéro » ; et enfin la dictature du secteur marchand.
Julien PIERRE

Appel | Internet Sans Crainte - 0 views

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    Si un jeune (12-16 ans) laisse des informations personnelles aujourd'hui sur Internet, que deviendront-elles en 2025 ? Qui les lira ? Quelles conséquences pourront-elles provoquer ?
Emilie Bouvrand

Accueil | Internet Sans Crainte - 0 views

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    Programme nationale de sensibilisation des jeunes aux bons usages de l'internet.
Julien PIERRE

Lalibre.be - Contrôle des empreintes à la crèche - 0 views

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    Sans lien avec la tuerie de Termonde, une crèche belge ouvre ses portes après lecture d'empreintes digitales, pour éviter que les élèves des batiments voisins viennent se planquer pendant la récré. Et si un peu d'éducation auprès de ces jeunes permettait de ne pas céder au tout-sécuritaire du lobby économique ?
Julien PIERRE

Une arrestation en Croatie à cause de Facebook - 0 views

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    CROATIE>Un internaute arrêté par la police croate. Il avait créé un groupe sur Facebook portant atteinte au premier ministre Sanader. A travers un photomontage, ce dernier était associé à Hitler. Accusé de nazisme, puis de pédophilie, le jeune homme a été
Julien PIERRE

Lindsay Lohan a la rage contre Facebook - 0 views

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    USURPATION>Lindsay Lohan est une actrice, célèbre pour ses déboires de jeune starlette. A ce titre, elle est souvent victime de fake. Facebook a une politique de suppression pour les faux profils. Lindsay Lohan devrait donc être confiante envers
Julien PIERRE

Photo compromettante sur MySpace: elle perd son diplôme - 0 views

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    Droit à l'oubli>Ayant diffusée une photo d'elle saoule, une étudiante se voit refuser son diplôme d'enseignante. Comportement incompatible avec la fonction. La jeune femme porte plainte contre l'université pour atteinte à la liberté d'expression. La Justi
Julien PIERRE

Suicide lié à MySpace - 0 views

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    FAIT DIVERS>2 gamines de 13 ans, voisines, se disputent. La mère de la première va sur MySpace, se fait passer pour un ado et flirte avec la seconde. Puis rompt avec elle. La gamine se pend. La mère 'aurait' incité la jeune fille au suicide : le débat por
Julien PIERRE

Avatars : La pochette ! - 0 views

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    On est lloin de l'identité numérique (quoique peut-être, dans une chanson, que je n'ai pas écouté...)
    Toujours est-il que William Sheller (un artiste français, pour les jeunes) vient de sortir un nouvel album intitulé Avatars.
    Ah, les joies sé
peir ric

Le blog du Modérateur - - 1 views

  • À l’adolescence, le besoin de se socialiser est à son apogée.
  • Famille, amis, collègues, nous adaptons nos comportements à nos interlocuteurs pour nous présenter sous notre meilleur jour.
  • En effet, dans la réalité, notre entourage sait dissocier le vrai du faux car il nous connaît et nous côtoie au quotidien.
  • ...13 more annotations...
  • Mais notre réseau digital est principalement constitué de connaissances ou de contacts professionnels purement virtuels. Ces derniers ne peuvent donc pas vérifier toutes nos allégations sur notre personne. Nous avons donc carte blanche pour laisser libre cours à nos « arrangements ».
  • Désormais, on pense plus aux répercussions de nos interventions qu’au plaisir que l’on a à les partager.
  • Doit-on centraliser toutes nos productions autour de notre réseaux réel et virtuel, ou doit-on scinder nos interventions pour ne pas salir nos costumes identitaires ?
  • une impasse inévitable. Comment dissocier notre communication pour nos contacts ?
  • Par e-réputation, on entend l’image que les autres ont de nous sur le web. Il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas de notre image numérique (celle que l’on souhaite se donner), mais bien de notre réputation numérique (ce que les moteurs de recherche et nos contacts pensent de nous).
  • À l’aube de la structuration de l’égo et de l’estime de soi, l’image numérique des adolescents est donc un enjeu crucial dans la construction de leur personnalité.
  • l’illusion d’être plus libre car elle a su briser les frontières physiques.
  • pas plutôt restreints dans nos choix et nos actes face à cette culture de l’image ?
  • la technologie nous est purement et simplement nécessaire. Cette dépendance nous amène à un choix cornélien
  • Choisir de profiter des bienfaits du net tout en  » pervertissant  » une partie de son image pour disposer d’une identité numérique homogène, ou préférer s’interdire ces outils pour respecter notre identité originelle mais se priver des modes de communication d’aujourd’hui ?
  • plus jeunes ont toujours connu Internet
  • notre comportement est déjà le fruit de nos interactions sociales. C’est bien le cas, mais seulement en partie selon moi. Car le web a cette particularité d’impacter directement et visiblement nos choix puisque que ce sont nos prises de paroles et nos productions qui sont les témoins de cette influence.
  • cette image idéalisée présente sur la toile est souvent bien éloignée de la réalité.
peir ric

Economie de surveillance - Bloc-notes de Jean-Michel Salaün - 1 views

  • 1. L’économie souterraine du ciblage
  • Mais les logiciels espions ne s’en tiennent pas à des cookies et sont de plus en plus sophistiqués. Certains, par exemple, suivent ce que font les gens en temps réel, et évaluent instantanément le lieu, les revenus, les comportements d’achat et même les conditions médicales des personnes.
  • Les profils des individus ainsi recueillis, constamment actualisés, sont achetés et vendus sur une sorte de bourse qui a pris son envol dans les derniers 18 mois.
  • ...20 more annotations...
  • Parmi celles-ci la société BlueKai surveille, par exemple, les visiteurs de eBay.com ou de Expedia.com en temps réel et ces données sont revendues sur son site. Plus de 50 millions d’informations sur les habitudes de navigation des internautes sont vendues chaque jour à 1/10 de centime de $ pièce.
  • l semble néanmoins que, naïfs, inconscients ou complices passifs, nombre de sites ne sont pas au courant des logiciels espions qu’ils transmettent et qui sont initiés par des entreprises-tiers d’un nouveau genre où règnent les statisticiens.
  • « Les annonceurs veulent accéder aux personnes, pas aux pages web » ; « Quand une publicité est correctement ciblée, elle cesse d’être une publicité pour devenir une importante information » ; « Nous dirigeons les gens vers différentes files de l’autoroute ».
  • 2. L’importance du navigateur et des choix techniques
  • D’une part, il illustre combien la logique économique du web est radicalement différente de celle de l’économie classique des logiciels, culture initial de MSN, et repose exclusivement sur la publicité ciblée.
  • 4. Anonymat et personnalisation
  • L’épisode peut aussi faire réfléchir à la stratégie de Mozilla avec Firefox, drapé dans la vertu du logiciel libre, mais ne défendant pas mieux les données privées..
  • 3. Cellulaire ou mobile
  • Une même technologie, un même service est désigné selon les continents par des qualificatifs opposés. Ici, je garderai « cellulaire », plus représentatif des propos du WSJ. Les compagnies de téléphone savent, en effet, où se trouvent leurs abonnés à trente mètres près.
  • En réalité, les enjeux me paraissent ailleurs : sur la surveillance policière ou le contrôle social d’un côté, la publicité contextualisée, de l’autre
  • il suffisait du numéro de cellulaire de la personne, d’un ordinateur, de quelques connaissances sur la technologie des cellulaires pour surveiller n’importe qui.
  • Pour les paranos ou les incrédules, toutes les explications du chercheur sont ici . Il y explique comment il est possible de savoir, pour quelques cents et, tout de même, avec quelques compétences informatiques : qui vous êtes, quels sont les membres de votre famille, vos amis, vos collègues, où vous êtes, où ils sont, ce que vous êtes probablement en train de faire, pourquoi.. et ce que vous allez probablement faire ensuite.
  • D’autre part, il montre le rôle essentiel dans cette économie du navigateur dont les choix techniques ne sont pas gravés dans le marbre.
  • Sans doute, il leur arrive de se tromper, mais leurs propositions sont suffisamment fiables pour qu’ils aient trouvé un marché auprès des vendeurs de cartes de crédit qui évaluent ainsi en temps réel la fiabilité de leurs nouveaux clients.
  • Comme le dit le journaliste : « en résumé, les sites web ont gagné la possibilité de décider si vous serez un bon consommateur ou non, avant même que vous ne leur disiez quoi que ce soit sur vous-même ».
  • Mais la préservation de l’anonymat est toute relative et, par ailleurs même si ces sociétés disent ne pas faire de discrimination selon les genres, les profils ethniques, les handicaps qui tombent sous le coup de la loi, de tels profilages peuvent conduire facilement à des dérives éthiques.
  • 5. Contextuel ou comportemental
  • La firme détient par son moteur la plus grosse base de données sur les intentions des internautes, mais a résisté jusqu'à présent à surveiller ces derniers sans leur consentement pour préserver son image.
  • Le savoir faire de Google est d'abord contextuel, une expertise de traitement des textes, aussi bien les requêtes des internautes que les documents publiés sur le web et non comportemental, une connaissance des réactions des personnes. Cette dernière expertise est celle de FaceBook ou des jeunes firmes présentés dans les autres articles de la série.
  • comment préserver la culture de l'entreprise tout en faisant face à la concurrence ?
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