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Alors que rien n'est fait dans cette primaire démocrate, décryptage de la situation avec Samuel Popkin, professeur de Sciences politiques à UCSD, ancien consultant pour la campagne de Bill Clinton et actuel expert-ès sondages pour The Economist.

Analyse sans effet de manche et solide de G. Terry Madonna, directeur du Center for Politics and public affairs et directeur du Franklyn and Marshall College Poll, un institut de sondage de cette université de Pennsylvanie.

Hillary et Barack utilisent le même langage, la même rhétorique. Ils parlent de changement mais pour moi, c'est une notion très ambiguë. Pour quelles propositions concrètes?

John Kerry VIP de campagne à Las Vegas pour Barack Obama

Hillary Clinton est venue dimanche à Harlem recevoir l'adoubement du réverend Calvin Butts, de l'Abyssinian Baptist Church, l'une des plus anciennes églises baptistes noires des Etats-Unis sur la 138e rue. Reportage.

Lors de ses primaires du New Hampshire, les candidat-e-s démocrates ont recueillis 60'000 voix de plus que les candidats républicains. Ceci dans un état profondément conservateur et donc traditionnellement républicain. Quelles leçons en tirer?

Le paradoxe veut que plus la représentation des rapports sociaux devient égalitaire aux Etats-Unis, plus les électeurs se réfugient dans des comportements communautaires.

Barack Obama crie au loup relativement aux Super Délégués qui voteraient Hillary Clinton alors que leur Etat aurait donné l'avantage à Obama. Or, un premier décompte démontre exactement le contraire.

Le Middle West et l'Ouest ont voté pour Romney et Obama, c'est-à-dire le candidat le plus à droite de chaque parti, alors que les Etats du Nord-Est et du Sud-Ouest, plus "libéraux" , ont préféré donner leurs voix à McCain et Clinton.

L'analyse détaillée des résultats par Etat permet de sortir quelque fois de certains simplismes de campagne. Ainsi, Barack Obama serait le candidat des moins de 24 ans. Tel n'est pas le cas pour la Californie ou le Massachusetts hier.

Très intéressante analyse du site de Barack Obama sous l'angle de son graphisme et de l'utilisation des images. «The Obama campaign has decided to use a basic marketing technique, namely the creation of a logo, to identify their "product".»

L'incroyable augmentation de la participation aux primaires organisées par les démocrates. En comparaison, les chiffres 2000, 2004 et 2008. A noter aussi, l'impact dans les Etats traditionnellement républicains.

La campagne de Barack Obama est-elle entrain de tourner au culte messianique? C'est la nouvelle «storyline» émergente via certains commentateurs. L'article fait le point sur ce débat.

«Watching Obamamania unfold over the last few days, I have gradually come to the realization that we are living through the first Presidential campaign that is being marketed like a high-end consumer brand.»

En ces temps de campagne électorale, aucun des principaux candidats ne s'est prononcé contre le droit de porter une arme. Ce serait trop risqué... Le changement politique a ses limites…

Initialement le phénomène de la longue traine a été identifié dans le mécanisme de commercialisation des produits numériques sur Internet. Aujourd'hui, ce phénomène est appliqué à la politique et plus particulièrement à la campagne de B. Oba

Al Gore pourrait-il être la sortie de secours des démocrates déchirés entre Hillary Clinton et Barack Obama?

Et si finalement John Edwards se ralliait à Hillary Clinton?

Les primaires accordent une influence sur-dimensionnée aux "faiseurs d'opinion" et surtout aux commentateurs qui décrètent sentencieusement les "moments décisifs" (le momentum) que la campagne serait censée avoir atteinte.

Regardez ce montage de Breitbart.TV : un, deux, trois, quatre, cinq, six personnes qui défaillent. Ces défaillances dans les meetings d'Obama, obtiendraient-elle plus d'attention parce qu'ils perpétuent l'image d'un candidat messie?