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Exclure Internet de sa stratégie de campagne serait désormais une garantie d'échec pour les candidats. Mais Internet change aussi l'approche du politique avec comme maîtres mots: transparence, ouverture et absence de contrôle, peu familiers avant.

«Le paradoxe d'Hillary Clinton est d'avoir un discours profondément libéral, en comparaison avec Barack Obama, mais d'incarner dans le même temps une image conservatrice. Or, c'est justement l'inverse qui semble payer dans cette campagne.»

C'est une bourde classique d'intello. Barack Obama s'est lancé le week-end dernier dans une très maladroite analyse de la colère des Américains des petites villes du pays. Faux-pas rapidement exploité par H. Clinton et J. McCain.

La campagne de B. Obama, conjuguant l'impact d'Internet en réseautage des troupes et leur autonomie sur le terrain, a d'ores et déjà transformé complètement le paysage politique américain. Déjà un cas d'école.

Article du NYC analysant la composition des électeurs respectifs de B. Obama et H. Clinton ainsi que sur les sujets qui les touchent. A noter: les porteurs d'armes et les gens fréquentant l'église le dimanche ont très clairement choisi H. Clinton…

Analyse en 5 points de la victoire d'Hillary Clinton: Les Superdélégués. La base électorale des candidats. Le marketing électoral négatif et l'argument de la peur. Longueur et agressivité des primaires. Le financement de la campagne.

Homme politique neuf, Barack Obama suscite les tentatives de comparaison avec d'autres candidats démocrates. Ainsi est-il comparé parfois à JFK, mais le plus souvent à Adlai Stevenson, candidat démocrate en 1952 et 1956. Qu'en est-il vraiment?

Large victoire d'Obama. Bill Clinton en fait-il trop?

Comparaison des pages d'accueil des sites des candidat-e-s après la primaire de Caroline du Sud.

Remarque perso: de plus en plus John Edwards se profile comme l'arbitre de la désignation à la convention démocrate…

Comme le reste de l'Amérique (démocrate), les Kennedy se splittent entre Hillary Clinton et Barack Obama…

La course à l'investiture connaîtra un moment important le 5 février prochain, mais certainement pas décisif dans ce qui s'apparente désormais à un marathon. Ce calendrier n'en est que plus nécessaire.

Pour Media Lizzy, le ralliement de Ted Kennedy et de Caroline Kennedy à la candidature de Barack Obama marque le tournant décisif de la campagne des primaires pour Barack Obama et les Clinton auraient définitivement perdu la bataille des primaires…

Mais qu'est-ce qui fait le succès de ce faucon conservateur de John McCain auprès des démocrates américains?

Que doivent faire maintenant Barack Obama et Hillary Clinton pour "récupérer" les électeurs qui votaient John Edwards, particulièrement les oubliés de la croissance et les classes moyennes que John Edwards défendait.

John McCain est comme Nicolas Sarkozy, il est capable de dire une chose et son contraire. Et de maintenir avec aplomb qu'il n'a jamais dit son contraire. MAIS, avec YouTube et à l'ère digitale, les traces restent ou réapparaissent. Gênant…

Ou l'interview de Barack Obama pour Paris Match démontre que Barack Obama est loin d'être une figure progressive telle qu'on la conçoit en Europe…

Trois jours avant le SuperTuesday, MTV et MySpace organisent une édition spéciale de leur série des dialogues présidentiels. Dans quelle mesure, la place prise par ces médias expliquent-ils le triplement de l'électorat jeune dans les primaires.

2 soutiens de poids pour le sénateur d'Illinois : The Nation, le grand journal progressiste américain et MoveOn, l'organisation anti-guerre en Irak, ont indiqué hier qu'Obama avait leur préférence.

Tant Hillary Clinton que Barack Obama dépense des sommes importantes -largement supérieures aux candidats républicains- mais ciblées à l'intention de leurs électeurs en fonction de particularités locales et de comtés stratégiques pour gagner des