La campagne de B. Obama, conjuguant l'impact d'Internet en réseautage des troupes et leur autonomie sur le terrain, a d'ores et déjà transformé complètement le paysage politique américain. Déjà un cas d'école.
C'est une bourde classique d'intello. Barack Obama s'est lancé le week-end dernier dans une très maladroite analyse de la colère des Américains des petites villes du pays. Faux-pas rapidement exploité par H. Clinton et J. McCain.
Alors que rien n'est fait dans cette primaire démocrate, décryptage de la situation avec Samuel Popkin, professeur de Sciences politiques à UCSD, ancien consultant pour la campagne de Bill Clinton et actuel expert-ès sondages pour The Economist.
«Les états qui choisissent les consultations de type primaires voient leur poids réduit par rapport à ceux qui choisissent le mode du caucus…» Ceci joue à l'avantage d'Obama pour la désignation, mais contre les démocrates face à McCain…
Moins bien comprise - autant aux Etats-Unis qu'en France - est la probabilité qu'un Président McCain continuerait - et même intensifierait - la politique étrangère néoconservatrice de l'Administration Bush.
Le soutien d'Obama à Clinton ne relèverait-il pas finalement d'une habile stratégie visant à poursuivre les primaires pour mieux focaliser l'attention, et mettre ainsi le candidat républicain au deuxième plan ?
Analyse sur ce qui ferait que cette campagne américaine de 2008 est la première du 21e s. Ainsi les règles qui faisaient de la campagne TV l'axe fondamental des campagnes présidentielles seraient désormais remplacé par le rôle central de l'Internet
Intéressant article qui revient sur la campagne démocrate de l'Illinois de 2000 où Barack Obama avait été battu par son challenger, car il n'avait pas réussi à réunir sous son nom le vote noir…
«Le paradoxe d'Hillary Clinton est d'avoir un discours profondément libéral, en comparaison avec Barack Obama, mais d'incarner dans le même temps une image conservatrice. Or, c'est justement l'inverse qui semble payer dans cette campagne.»
Analyse sans effet de manche et solide de G. Terry Madonna, directeur du Center for Politics and public affairs et directeur du Franklyn and Marshall College Poll, un institut de sondage de cette université de Pennsylvanie.
En dernière semaine de campagne électorale, Barack Obama a livré un objet rare avec un publi-reportage d'une durée inhabituelle de 27 minutes, diffusé simultanément sur sept chaînes nationales (4 millions de téléspectateurs). Jusqu'à présent de tels objet
Cette cieille tradition celtique et paillarde ne pouvait décemment pas être reprise par le calendrier catholique. Il a fallu qu'elle revienne via les Etats-Unis qui l'ont «piquée» en Irlande où elle est toujours vivace (comme en Ecosse, Pays de Galles et
Cet article du site américain History News Network fait le point sur la configuration actuelle autour de la commémoration du 11 novembre et des discours sur la Première guerre mondiale en Grande-Bretagne. L'auteur note la fracture existant entre le public
Le festival du film de Pessac présente une sélection de long-métrages de fiction consacrés à la Première Guerre mondiale et organise des débats et réflexions entre historiens et cinéastes. La page de Zéro de conduite propose une sélection de films consacr
Bande annonce du documentaire «14-18, le bruit et la fureur» diffusé sur France 2 en cette année de commémoration du 90e anniversaire de l'armistice. Documentaire problématique de par son mélange d'archives colorisées (et sonorisées) ou non et d'extraits
Nicolas Sarkozy a rendu hommage ce dernier mardi à tous les morts de la Grande Guerre «sans exception», y compris les fusillés, en commémorant l'armistice du 11 novembre 1918 devant le fort de Douaumont (Meuse), haut lieu de la meurtrière bataille de Verd
Rompant avec la tradition présidentielle, Nicolas Sarkozy a voulu faire des célébrations de ce 90e anniversaire de l'armistice un "hymne à la réconciliation européenne" en invitant vainqueurs et vaincus. Ainsi, le prince Charles, héritier de la couronne
«Pour Nicolas Offenstadt, coauteur de Comment Nicolas Sarkozy écrit l'histoire de France (éd. Agone, 2008), le choix de Verdun obéit à une double logique. "Tout d'abord, explique l'historien, Nicolas Sarkozy aime se mettre en scène dans des lieux tragique
Professeur formateur en didactique de l'histoire.
Municipal socialiste en charge de la Sécurité et des Affaires culturelles à La Tour-de-Peilz (Suisse)