Au bout d'un instant, tout lui fut expliqué. A la manière dont ils culbutaient les sentinelles, dont ils envahissaient les portes, dont ils reparaissaient aux fenêtres de tous les étages, dont ils dégorgeaient sur les balcons, il comprit que les combattants, dans un moment de trêve, pour ne pas perdre leur temps, s'étaient faits pillards . et, comme il ignorait que ce fût à l'instigation du général français que le pillage était organisé, il envoya à toute cette canaille trois coups de canon à boulet, qui tuèrent dixsept personnes, parmi lesquelles un prêtre, et qui cassèrent la jambe au géant de marbre, ancienne statue de Jupiter Stator, qui décorait la place du Palais. Veuton savoir à quel point l'amour du pillage s'était emparé de la multitude, et s'était substitué chez elle à tout autre sentiment .Nous citerons deux faits pris entre mille . ils donneront une idée de la mobilité d'esprit de ce peuple, qui venait de faire des prodiges de valeur pour défendre son roi. Au milieu de toute cette foule, acharnée au pillage, l'aide de camp Villeneuve, qui continuait de tenir le ChâteauNeuf, envoya un lieutenant à la tête d'une patrouille d'une cinquantaine d'hommes, avec ordre de remonter Tolède jusqu'à ce qu'il eût pris langue avec les avantpostes français. port monnaie longchamp pliage Le lieutenant eut soin de se faire précéder par quelques lazzaroni XCIII SAINT JANVIER ET VIRGILE. 129 Page 134 La SanFelice, Tome V patriotes, criant . «Vivent les Français . vive la liberté .» A ces cris, un marinier de SainteLucie, bourbonien enragé,les mariniers de SainteLucie sont encore bourboniens aujourd'hui,un marinier de SainteLucie, disonsnous, se mit à crier, lui . «Vive le roi .» Comme ce cri pouvait avoir un écho et servir de signal à l'égorgement de toute la patrouille, le lieutenant saisit le marinier au collet, et, le maintenant au bout de son bras, cria . sac longchamp hobo pliage «Feu .» Le marinier tomba fusillé au milieu de la foule, sans que la foule, préoccupée maintenant d'autres intérêts, songeât à le défendre et à le venger. Le second exemple fut celui d'un domestique du palais qui, ayant eu l'imprudence de sortir avec une livrée galonnée d'or, vit le peuple mettre sa livrée en morceaux pour en arracher l'or, quoique cette livrée fût celle du roi. Au même moment où on laissait le serviteur du roi Ferdinand en chemise pour lui arracher les galons de sa livrée, Kellermann, qui était descendu avec un détachement de deux ou trois cents hommes, du côté de Mergellina, remontait, par SainteLucie, sur la place du château. Mais, avant d'arriver là, il avait fait une halte à l'église de Santa Maria di PortoSalvo, et avait fait demander don Michelangelo Ciccone. C'était, on se le rappelle, ce même prêtre patriote que Cirillo avait envoyé chercher pour conférer les derniers sacrements au sbire blessé par Salvato dans la nuit du 22 au 23 septembre, sbire qui, le 23 septembre, au matin, expira dans la maison où il avait été transporté, à l'angle de la fontaine du Lion. Kellermann était porteur d'un billet de Cirillo qui faisait appel au patriotisme du digne prêtre et l'invitait à se rallier aux Français. sac main longchamp Don Michelangelo Ciccone n'avait pas hésité un instant . il avait suivi Kellermann. A midi, les lazzaroni avaient déposé les armes, et Championnet, vainqueur, parcourait la ville. Les négociants, les bourgeois, toute la partie tranquille de la population qui n'avait pas pris part à la lutte, n'entendant plus ni coups de fusil, ni cris de mort, commencèrent alors d'ouvrir timidement les portes et les fenêtres des magasins et des maisons. La première vue au général était déjà une promesse de sécurité . car il était entouré d'hommes XCIII SAINT JANVIER ET VIRGILE. 130 Page 135 La SanFelice, Tome V que leur talent, leur science et leur courage avaient faits la vénération de Naples.
Le lieutenant eut soin de se faire précéder par quelques lazzaroni XCIII SAINT JANVIER ET VIRGILE. 129 Page 134 La SanFelice, Tome V patriotes, criant . «Vivent les Français . vive la liberté .» A ces cris, un marinier de SainteLucie, bourbonien enragé,les mariniers de SainteLucie sont encore bourboniens aujourd'hui,un marinier de SainteLucie, disonsnous, se mit à crier, lui . «Vive le roi .» Comme ce cri pouvait avoir un écho et servir de signal à l'égorgement de toute la patrouille, le lieutenant saisit le marinier au collet, et, le maintenant au bout de son bras, cria . sac longchamp hobo pliage «Feu .» Le marinier tomba fusillé au milieu de la foule, sans que la foule, préoccupée maintenant d'autres intérêts, songeât à le défendre et à le venger. Le second exemple fut celui d'un domestique du palais qui, ayant eu l'imprudence de sortir avec une livrée galonnée d'or, vit le peuple mettre sa livrée en morceaux pour en arracher l'or, quoique cette livrée fût celle du roi. Au même moment où on laissait le serviteur du roi Ferdinand en chemise pour lui arracher les galons de sa livrée, Kellermann, qui était descendu avec un détachement de deux ou trois cents hommes, du côté de Mergellina, remontait, par SainteLucie, sur la place du château. Mais, avant d'arriver là, il avait fait une halte à l'église de Santa Maria di PortoSalvo, et avait fait demander don Michelangelo Ciccone. C'était, on se le rappelle, ce même prêtre patriote que Cirillo avait envoyé chercher pour conférer les derniers sacrements au sbire blessé par Salvato dans la nuit du 22 au 23 septembre, sbire qui, le 23 septembre, au matin, expira dans la maison où il avait été transporté, à l'angle de la fontaine du Lion. Kellermann était porteur d'un billet de Cirillo qui faisait appel au patriotisme du digne prêtre et l'invitait à se rallier aux Français. sac main longchamp
Don Michelangelo Ciccone n'avait pas hésité un instant . il avait suivi Kellermann. A midi, les lazzaroni avaient déposé les armes, et Championnet, vainqueur, parcourait la ville. Les négociants, les bourgeois, toute la partie tranquille de la population qui n'avait pas pris part à la lutte, n'entendant plus ni coups de fusil, ni cris de mort, commencèrent alors d'ouvrir timidement les portes et les fenêtres des magasins et des maisons. La première vue au général était déjà une promesse de sécurité . car il était entouré d'hommes XCIII SAINT JANVIER ET VIRGILE. 130 Page 135 La SanFelice, Tome V que leur talent, leur science et leur courage avaient faits la vénération de Naples.
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