Skip to main content

Home/ Genealogy Research Resources/ sac longchamps xlight besace Même
tomsdiscout tomsdiscout

sac longchamps xlight besace Même - 0 views

sac longchamps xlight besace pliable de

started by tomsdiscout tomsdiscout on 22 Aug 14
  • tomsdiscout tomsdiscout
    #1 tomsdiscout tomsdiscout on 22 Aug 14
     
    Une antichambre à la croisée des deux mondes où la vie se révèle à découvert, fragile et éphémère. Pour les équipes médicales qui se relayent jour et nuit, pour les parents désormais considérés comme des partenaires actifs, le combat est de tous les instants. Chaque heure s'avère déterminante. Qu'une alarme se déclenche et une puéricultrice - ou une infirmière - déboule pour vérifier l'état de son petit patient. Avec des gestes méticuleux et assurés, une attention de vestale, elle replace une sonde, stimule un nourrisson en détresse. Nulle n'ignore que dans les incubateurs, l'avenir d'Erwan, Sarah, Enzo ne tient qu'à quelques fils arachnéens et à une machine à ventiler. Il faut voir leur minuscule thorax se bomber telle une armure de combat prête à défier mille et un dangers. sac longchamps xlight
    Sonde d'intubation, microsonde gastrique, cathéter ombilical, capteur de saturation en oxygène, électrodes prenant en filature les fréquences respiratoire et cardiaque permettent d'éviter aux petits anges de flirter trop dangereusement avec les limbes. La mort devra attendre, le temps de voir si la vie s'impose et de procéder à une batterie d'examens indispensables - IRM, échographies, électroencéphalogrammes - afin d'établir un diagnostic, puis un pronostic fiable.«La prise en charge et l'évolution d'un nouveau-né sont très différentes selon son degré de prématurité, explique le Dr Jean-François Magny, chef de service adjoint à l'IPP. En salle de naissance, on n'a ni le temps ni les moyens de savoir ce qu'un grand prématuré va devenir. On met donc en route une réanimation d'attente afin d'évaluer ses chances de survie et de pouvoir suivre son évolution neurologique, pulmonaire et digestive. C'est là que se pose parfois LA question fondamentale. Où s'arrête l'obstination raisonnable ? Où commence l'acharnement thérapeutique ? Faut-il avoir un très grand prématuré vivant mais lourdement handicapé à vie ? Qu'est-ce qui est tolérable ou pas ? Vaste débat. sac longchamps xlight besace Même s'il existe une réflexion commune, un travail permanent des groupes d'éthique, il peut y avoir des différences selon les établissements. Mais, dans tous les cas, ces décisions complexes, extrêmement réfléchies, sont toujours prises en équipe et en concertation avec les parents.»Des traitements plus actifsDans les mains minuscules de certains bébés, les lignes de vie trop infimes se brisent, à peine tracées. Environ 10% des grands prématurés pris en charge en réanimation meurent parce qu'ils sont trop malades ou trop faibles. Un chiffre qui ne doit pas, cependant, masquer la baisse importante de la mortalité néonatale en France. Avant 1970, 80% des enfants de moins de 1 200 grammes mouraient. Depuis 1980, les chiffres sont inversés : 80% survivent. sac pliable de longchamps
    En vingt ans, la médecine néonatale a considérablement évolué, notamment sur les plans pulmonaire et alimentaire. L'administration de corticoïdes chez les futures mamans à risques accélère la maturation des poumons, puis celle de surfactant comme traitement curatif donne d'excellents résultats. Il y a aussi des appareils de ventilation assistée plus sophistiqués, des techniques nouvelles d'imagerie et la modernisation des couveuses mieux contrôlées en température et en humidité. Tous ces éléments ont contribué à rendre les traitements plus actifs et moins agressifs. «La prise en charge de la douleur a également beaucoup changé, précise Marie-France, infirmière à l'IPP depuis 1978, l'environnement est moins violent, l'enfant est plus respecté. On est davantage à son écoute, on s'adapte aux capacités de chacun, à sa nature, à son histoire, car ils n'ont pas tous la même volonté de vivre. Il faut aussi, parfois, redonner espoir aux parents que l'on ne peut jamais définitivement rassurer, surtout en réanimation.

To Top

Start a New Topic » « Back to the Genealogy Research Resources group