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  #1 tomsdiscout tomsdiscout on 10 Sep 14

   

  Pour se prémunir contre ce risque de «délit de faciès» la profession a souscrit, il y a quelques jours à peine, des engagements collectifs auprès du ministère de l'Économie, de manière à permettre à chaque personne de disposer d'un compte bancaire et de moyens de paiement adapté à sa situation, notamment s'agissant d'individus privés de chéquiers. Des mesures qui s'ajoutent à celles décidées il y a un an concernant la transparence des tarifs, l'accès aux espèces ou la capacité à transférer son compte d'une banque à une autre.A côté de cela, les banques ont largement occupé ces derniers temps le terrain sociétal. Elles se sont engagées à considérer les titulaires de contrats nouvelle (ou première) embauche comme de vrais salariés en contrat à durée indéterminée. Elles se sont mobilisées après la crise des banlieues à l'instar de BNP Paribas qui a multiplié les initiatives locales. Elles ont mis à profit l'année du micro-crédit pour se faire plus présentes sur ce nouveau vecteur du développement. En France, comme à l'étranger à l'exemple de la Société générale. sac a dos longchamps soldes
  Elles ont pris une part plus active dans la diffusion du prêt à la création d'entreprise. Et puis surtout elles ont renforcé leurs programmes d'embauches. BNP Paribas qui a recruté près de 4 000 personnes en France l'an passé a d'ores et déjà annoncé son intention de renouveler un tel score cette année. Et cela bien que son effectif à l'international est maintenant plus important que celui dans l'Hexagone. La Société générale, pour sa part, a prévu de recruter plus de 2 200 cadres cette année.Bien sûr tous ces éléments ont un peu l'aspect d'une feuille de vigne destinée à occulter pudiquement l'importance des profits dégagés par les grandes banques cotées. Mais ils soulignent tout de même que dans l'esprit de leurs managers la priorité n'est plus tant de savoir comment on crée de la valeur, mais pour qui et pour quoi on la crée. sac a dos pliage longchamp pas cher Or l'an passé, à la Société générale pour 100 euros de produit net bancaire, 39 ont été destinés aux salariés, 9,4 à l'État, à travers les impôts, et 9,6 aux actionnaires. Pour BNP Paribas les proportions sont équivalentes puisque 36% du produit net bancaire a été affecté aux salariés, 11% est parti dans les mains de l'État et 12% ont atterri chez les actionnaires. Ces chiffres rappellent, s'il en était encore besoin, que les profits sont les meilleurs moteurs de la redistribution. Rien ne justifie donc qu'on s'offusque de leur importance. Surtout si en plus de tout cela, les coffres-forts, qui les abritent, se mettent à avoir une âme.Les magistrats en savent quelque chose, qui, au quotidien, s'efforcent de rendre la justice en s'astreignant à ces exigences.Mais voici que s'impose alors aussitôt à eux une autre obligation, tout aussi impérieuse, qui consiste à convaincre les justiciables que leur cause a été justement pesée. sac a dos pliage longchamps
  Car, comme le dit l'adage de droit anglais, «Justice must not only be done, it must also be seen to be done» («Il ne faut pas seulement que la justice soit rendue, il faut aussi qu'elle donne l'apparence d'être rendue.»).La justice doit en effet être impartiale, mais également donner l'impression qu'elle est rendue avec impartialité. Cette difficulté, la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire d'Outreau est en train de s'y confronter. Et il n'est pas certain qu'elle soit, dans l'immédiat, parvenue à la dépasser.Avec le recul qu'elle impose, la rediffusion des enregistrements des auditions successives réalisées par la commission apporte en effet un éclairage différent, et une mise à distance très utile et riche d'enseignements pour ceux qui en sont les acteurs.Que nous révèle cette vision «à froid» ? Que certaines questions peuvent ne pas présenter toujours l'apparence de l'impartialité ou de la neutralité, mais sont interprétées comme contenant des jugements de valeur, ou comme étant des questions «fermées».

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Pour se prémunir contre ce risque de «délit de faciès» la profession a souscrit, il y a quelques jours à peine, des engagements collectifs auprès du ministère de l'Économie, de manière à permettre à chaque personne de disposer d'un compte bancaire et de moyens de paiement adapté à sa situation, notamment s'agissant d'individus privés de chéquiers. Des mesures qui s'ajoutent à celles décidées il y a un an concernant la transparence des tarifs, l'accès aux espèces ou la capacité à transférer son compte d'une banque à une autre.A côté de cela, les banques ont largement occupé ces derniers temps le terrain sociétal. Elles se sont engagées à considérer les titulaires de contrats nouvelle (ou première) embauche comme de vrais salariés en contrat à durée indéterminée. Elles se sont mobilisées après la crise des banlieues à l'instar de BNP Paribas qui a multiplié les initiatives locales. Elles ont mis à profit l'année du micro-crédit pour se faire plus présentes sur ce nouveau vecteur du développement. En France, comme à l'étranger à l'exemple de la Société générale. <a rel="nofollow" title="sac a dos longchamps soldes" href="http://www.julyandco.fr/sac-a-dos-longchamps-soldes-sac-a-dos-pliage-longchamp-pas-cher-sac-a-dos-pliage-longchamps.html">sac a dos longchamps soldes</a> <br /> Elles ont pris une part plus active dans la diffusion du prêt à la création d'entreprise. Et puis surtout elles ont renforcé leurs programmes d'embauches. BNP Paribas qui a recruté près de 4 000 personnes en France l'an passé a d'ores et déjà annoncé son intention de renouveler un tel score cette année. Et cela bien que son effectif à l'international est maintenant plus important que celui dans l'Hexagone. La Société générale, pour sa part, a prévu de recruter plus de 2 200 cadres cette année.Bien sûr tous ces éléments ont un peu l'aspect d'une feuille de vigne destinée à occulter pudiquement l'importance des profits dégagés par les grandes banques cotées. Mais ils soulignent tout de même que dans l'esprit de leurs managers la priorité n'est plus tant de savoir comment on crée de la valeur, mais pour qui et pour quoi on la crée. <a rel="nofollow" title="sac a dos pliage longchamp pas cher" href="http://www.julyandco.fr/sac-a-dos-longchamps-soldes-sac-a-dos-pliage-longchamp-pas-cher-sac-a-dos-pliage-longchamps.html">sac a dos pliage longchamp pas cher</a> Or l'an passé, à la Société générale pour 100 euros de produit net bancaire, 39 ont été destinés aux salariés, 9,4 à l'État, à travers les impôts, et 9,6 aux actionnaires. Pour BNP Paribas les proportions sont équivalentes puisque 36% du produit net bancaire a été affecté aux salariés, 11% est parti dans les mains de l'État et 12% ont atterri chez les actionnaires. Ces chiffres rappellent, s'il en était encore besoin, que les profits sont les meilleurs moteurs de la redistribution. Rien ne justifie donc qu'on s'offusque de leur importance. Surtout si en plus de tout cela, les coffres-forts, qui les abritent, se mettent à avoir une âme.Les magistrats en savent quelque chose, qui, au quotidien, s'efforcent de rendre la justice en s'astreignant à ces exigences.Mais voici que s'impose alors aussitôt à eux une autre obligation, tout aussi impérieuse, qui consiste à convaincre les justiciables que leur cause a été justement pesée. <a rel="nofollow" title="sac a dos pliage longchamps" href="http://www.julyandco.fr/sac-a-dos-longchamps-soldes-sac-a-dos-pliage-longchamp-pas-cher-sac-a-dos-pliage-longchamps.html">sac a dos pliage longchamps</a> <br /> Car, comme le dit l'adage de droit anglais, «Justice must not only be done, it must also be seen to be done» («Il ne faut pas seulement que la justice soit rendue, il faut aussi qu'elle donne l'apparence d'être rendue.»).La justice doit en effet être impartiale, mais également donner l'impression qu'elle est rendue avec impartialité. Cette difficulté, la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire d'Outreau est en train de s'y confronter. Et il n'est pas certain qu'elle soit, dans l'immédiat, parvenue à la dépasser.Avec le recul qu'elle impose, la rediffusion des enregistrements des auditions successives réalisées par la commission apporte en effet un éclairage différent, et une mise à distance très utile et riche d'enseignements pour ceux qui en sont les acteurs.Que nous révèle cette vision «à froid» ? Que certaines questions peuvent ne pas présenter toujours l'apparence de l'impartialité ou de la neutralité, mais sont interprétées comme contenant des jugements de valeur, ou comme étant des questions «fermées».</div>

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