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  #1 tomsdiscout tomsdiscout on 08 Dec 14

   

  »D'ordre religieux d'abord. Au Liban, les chrétiens sont scindés en douze communautés où les maronites (avec les Druzes, ils furent les premiers Libanais), les Grecs orthodoxes, les Grecs catholiques et les Arméniens grégoriens constituent les groupes les plus importants. Viennent aussi les Arméniens catholiques, les Chaldéens, les coptes, les nestoriens, les Syriens catholiques, l'Eglise latine, évangélique, syrienne orthodoxe. Douze communautés dont la moitié ne reconnaît pas l'autorité du pape.Mais le schisme - qui s'est encore accentué depuis la mort de Pierre Gemayel, le ministre de l'Industrie assassiné le 21 novembre à Beyrouth et les heurts entre chrétiens anti et pro-syriens observés cette semaine - est surtout visible sur la scène politique. Sans doute parce que au Liban, la politique se pratique féodalement et qu'une part importante du pouvoir est partagée par quelques grandes familles. Aux histoires teintées d'éblouissantes réussites et d'ignobles malheurs. longchamp pliage pas cher
  Des clans puissants et violentsLa famille Gemayel d'abord. Le grand-père, Pierre, est le fondateur du parti Kataëb des phalangistes, très actifs durant la guerre civile (1975 et 1990). Anti-palestiniens affirmés et proches des Israéliens, les phalangistes perpètrent les massacres de Sabra et Chatila en septembre 1982. La même année, Béchir, fils de Pierre, est élu président et assassiné avant même sa prise de fonction. Il sera remplacé par son frère, Amine. Or Amine est le père de Pierre Gemayel, le ministre assassiné la semaine dernière. Destinées violentes, livrées en héritage, génération après génération, à l'instar de celles des membres de la famille Chamoun. longchamp noir pas cher Camille, le grand-père, président de 1952 à 1958, fonde le Parti national libéral (PNL). En 1975, son fils, Dany, crée quant à lui sa milice, les Tigres, et occupe rapidement une place importante dans la classe politique libanaise. Les affrontements interchrétiens font rage. En 1980, la base générale du PNL est détruite lors d'une attaque surprise de Béchir Gemayel, le rival. Le 21 octobre 1990, Dany est assassiné ainsi que sa femme et leurs deux enfants. C'est son frère, Dory, qui reprend les rênes du parti. La politique est une affaire de clans. sac longchamp pas cher
  Pour la famille Frangié également. En 1952, Hamid Frangié perd les élections contre Camille Chamoun. Son frère, Soleiman, devient cependant chef de l'Etat entre 1970 et 1976. Et son fils, Tony, fonde dès le début de la guerre les Brigades Marada. Les Frangié sont historiquement proches de la Syrie. En 1978, Tony est assassiné avec sa femme et leur fille lors d'une attaque commandée par Samir Geagea, figure montante du parti Kataëb. Seul survivant de la famille, son fils, Soleiman Jr est aujourd'hui à la tête du parti El-Marada, proche du bloc pro-syrien Hezbollah-Amal, et a été ministre de l'Intérieur de 2004 à 2005.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">»D'ordre religieux d'abord. Au Liban, les chrétiens sont scindés en douze communautés où les maronites (avec les Druzes, ils furent les premiers Libanais), les Grecs orthodoxes, les Grecs catholiques et les Arméniens grégoriens constituent les groupes les plus importants. Viennent aussi les Arméniens catholiques, les Chaldéens, les coptes, les nestoriens, les Syriens catholiques, l'Eglise latine, évangélique, syrienne orthodoxe. Douze communautés dont la moitié ne reconnaît pas l'autorité du pape.Mais le schisme - qui s'est encore accentué depuis la mort de Pierre Gemayel, le ministre de l'Industrie assassiné le 21 novembre à Beyrouth et les heurts entre chrétiens anti et pro-syriens observés cette semaine - est surtout visible sur la scène politique. Sans doute parce que au Liban, la politique se pratique féodalement et qu'une part importante du pouvoir est partagée par quelques grandes familles. Aux histoires teintées d'éblouissantes réussites et d'ignobles malheurs. <a title="longchamp pliage pas cher" href="http://www.edengym.fr/sac-longchamp-pas-cher" rel="nofollow">longchamp pliage pas cher</a> <br /> Des clans puissants et violentsLa famille Gemayel d'abord. Le grand-père, Pierre, est le fondateur du parti Kataëb des phalangistes, très actifs durant la guerre civile (1975 et 1990). Anti-palestiniens affirmés et proches des Israéliens, les phalangistes perpètrent les massacres de Sabra et Chatila en septembre 1982. La même année, Béchir, fils de Pierre, est élu président et assassiné avant même sa prise de fonction. Il sera remplacé par son frère, Amine. Or Amine est le père de Pierre Gemayel, le ministre assassiné la semaine dernière. Destinées violentes, livrées en héritage, génération après génération, à l'instar de celles des membres de la famille Chamoun. <a title="longchamp noir pas cher" href="http://www.edengym.fr/sac-longchamp-pas-cher" rel="nofollow">longchamp noir pas cher</a> Camille, le grand-père, président de 1952 à 1958, fonde le Parti national libéral (PNL). En 1975, son fils, Dany, crée quant à lui sa milice, les Tigres, et occupe rapidement une place importante dans la classe politique libanaise. Les affrontements interchrétiens font rage. En 1980, la base générale du PNL est détruite lors d'une attaque surprise de Béchir Gemayel, le rival. Le 21 octobre 1990, Dany est assassiné ainsi que sa femme et leurs deux enfants. C'est son frère, Dory, qui reprend les rênes du parti. La politique est une affaire de clans. <a title="sac longchamp pas cher" href="http://www.edengym.fr/sac-longchamp-pas-cher" rel="nofollow">sac longchamp pas cher</a> <br /> Pour la famille Frangié également. En 1952, Hamid Frangié perd les élections contre Camille Chamoun. Son frère, Soleiman, devient cependant chef de l'Etat entre 1970 et 1976. Et son fils, Tony, fonde dès le début de la guerre les Brigades Marada. Les Frangié sont historiquement proches de la Syrie. En 1978, Tony est assassiné avec sa femme et leur fille lors d'une attaque commandée par Samir Geagea, figure montante du parti Kataëb. Seul survivant de la famille, son fils, Soleiman Jr est aujourd'hui à la tête du parti El-Marada, proche du bloc pro-syrien Hezbollah-Amal, et a été ministre de l'Intérieur de 2004 à 2005.</div>

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