Sans surprise, le chef de l'État zambien, Levy Mwanawasa, 59 ans, a été réélu pour un deuxième mandat de cinq ans. Selon les résultats définitifs publiés hier, le président sortant a remporté le scrutin de jeudi dernier avec 1 177 846 voix, contre 804 748 à son principal rival, Michael Sata. Ce dernier a reconnu sa défaite mais l'a imputée aux fraudes du pouvoir. Les observateurs internationaux ont jugé le scrutin, libre et équitable.PLUS D'AVIONS, plus de trains ni de courrier. doudoune burberry homme pas cherMoscou a brutalement fait monter d'un cran hier la tension dans la crise qui l'oppose depuis mercredi dernier à Tbilissi en annonçant la suspension de toutes ses liaisons terrestres, aériennes, maritimes et postales avec la Géorgie. Une décision intervenue alors que les quatre officiers russes, dont l'arrestation la semaine dernière pour «espionnage» a déclenché ce nouvel affrontement diplomatique, ont été remis à l'OSCE (1). Les quatre «espions» livrés à l'Organisation internationale ont été sermonnés par une fonctionnaire géorgienne, menottés, sous les objectifs des caméras. Ils sont arrivés, hier soir à Moscou, où ils ont été accueillis par le ministre russe de la Défense, Sergueï Ivanov.Moscou avait menacé Tbilissi de sanctions si les prisonniers n'étaient pas libérés. La décision d'interrompre les liaisons avec la Géorgie «n'est pas liée à l'arrestation des officiers, c'est une réaction à des problèmes systématiques dans nos relations avec les autorités géorgiennes», a justifié hier Constantin Kossatchev, le président de la Commission des affaires étrangères de la Douma. Des responsables russes ont cru bon d'invoquer les dettes des sociétés géorgiennes comme raison de cette interruption des transports. doudoune burberry homme pas chere Une explication opportune qui rappelle les raisons sanitaires prétextées au printemps dernier pour interdire en Russie l'eau minérale géorgienne Borjomi.«L'isolement n'est pas la solution», a réagi hier Karel De Gucht, le ministre belge des Affaires étrangères, président en exercice de l'OSCE lors d'une conférence de presse conjointe avec le président géorgien Mikhail Saakashvili. Le président de l'OSCE a exhorté les deux chefs d'État à se rencontrer, ce à quoi consentirait le président géorgien. Dimanche, dans sa première intervention publique sur la crise, le président russe n'avait pas mâché ses mots. Il a comparé les arrestations de ses compatriotes à une provocation digne de Beria, l'exécuteur des purges de Staline, géorgien tout comme le dictateur soviétique. Vladimir Poutine s'en est également pris aux «sponsors étrangers» de la Géorgie. Principal «sponsor» visé sans être nommé, George Bush, qui a distribué officiellement 290 millions de dollars sur cinq ans à la Géorgie pour mener des travaux d'infrastructures et qui a donné son nom à une avenue de Tbilissi. echarpe burberry pas cher femmeLe président américain dont les services suivent attentivement la situation a téléphoné hier à Vladimir Poutine. Lequel l'a mis en garde contre toute «action de pays tiers» qui pourrait encourager Tbilissi dans sa «politique destructrice», a rapporté le Kremlin.La volonté de la Géorgie de se rapprocher de l'Otan, exprimée le 18 septembre dernier, a avivé les tensions entre les deux voisins, dont les relations se sont détériorées à l'arrivée au pouvoir de l'atlantiste Saakashvili. Depuis l'éclatement de l'URSS, le statut de deux régions de Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, qui ont fait sécession après des conflits meurtriers en 1992-1993 et se sont placées sous la protection de Moscou, empoisonne la relation bilatérale. Quelque 2 500 soldats des «forces de paix» russes stationnent en Abkhazie et en Ossétie du Sud tandis que les deux dernières bases russes en Géorgie, qui doivent fermer en 2008, accueillent entre 3 000 et 4 000 hommes. Poursuivant les provocations verbales, le député russe Kossatchev a prévenu hier que «tout est possible si la Géorgie déclenche une opération militaire en Abkhazie ou en Ossétie du sud».Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe qui rassemble 56 États membres.
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