Citigroup, première banque mondiale, a mis la main sur la Guangdong Bank que convoitait la Société générale. L'américain a obtenu une concession que le gouvernement chinois n'avait jamais faite jusque-là à un investisseur étranger : lui abandonner le contrôle majoritaire de la société.Samedi, après deux jours de négociations entre les deux gouvernements, Pékin confiait la construction de quatre réacteurs nucléaires civils à Westinghouse Electric (dont le capital vient de passer entre les mains du japonais Toshiba). Une douche froide pour Areva, alors que la Chine se prépare à commander des centrales nucléaires par dizaines. Les Français partaient pourtant avec deux atouts : l'antériorité puisque le groupe dirigé par Anne Lauvergeon a construit les premières centrales chinoises au début des années 1990. Le savoir-faire puisqu'Areva proposait des centrales EPR actuellement en construction en Finlande et dans l'Hexagone alors que le modèle de Westinghouse, l'AP-1000, n'existe que sur le papier.Les Chinois n'ont pas tenu compte de ces bons arguments. burberry pas cher homme Sur ce dossier, les efforts de Jacques Chirac auront été vains alors que la Chine est l'une de ses priorités : n'y a-t-il pas effectué quatre voyages officiels depuis son élection ! Ses gestes de bonne volonté n'ont pas manqué : de l'invitation en 1999, dans son château de Bity en Corrèze, du président Jiang Zemin (qui avait improvisé une valse avec Bernadette Chirac) à sa proposition de « dépasser » l'embargo sur les armes qui frappe la Chine depuis les événements de Tiananmen en 1989. Pour Jacques Chirac, la place de la France dans le monde dépendra de son aptitude à construire avec Pékin une relation forte.Les résultats tardent à venir. La France n'est pas bien placée pour profiter de l'explosion de l'économie chinoise qui pèsera de 14 % à 18 % de l'économie mondiale en 2020 (contre 4,5 % aujourd'hui). Notre part de marché en Chine remonte, mais ne dépasse pas les 1,4 %. Paris comptait évidemment sur le nucléaire pour revenir plus sûrement dans la course. Un scénario qui rappelle celui du TGV d'Alstom éliminé il y a tout juste un an. burberry pas cher sac Pékin lui a préféré l'ICE de Siemens pour sa première ligne à grande vitesse qui entrera en service juste avant les Jeux olympiques...Ces déconvenues n'ont rien d'une malédiction. Elles découlent du rapport de forces né de la montée en puissance de la Chine. Les critères de choix pour des marchés comme le nucléaire sont techniques, mais surtout politiques. Et là, Paris, Washington et Tokyo ne pèsent pas le même poids. burberry pas cher trench En retenant la technologie américaine, Pékin espère, du même coup, calmer l'exaspération américaine et l'inquiétude japonaise face au déferlement des produits made in China. Pour la France, le salut ne peut venir que d'une politique concertée avec les autres pays européens, qui, ensemble, représentent un marché considérable pour Pékin. Cette stratégie a fait ses preuves avec Airbus : lors du dernier passage de Jacques Chirac à Pékin, le constructeur européen a vendu 150 A 320 pour près de 10 milliards de dollars. La globalisation est passée par là : être ingénieur ne se conçoit plus que dans un contexte international. « Imaginez un ingénieur projet : il va suivre des études de produit en Tunisie, filer en Roumanie pour la réalisation, assurer le suivi technique depuis l'Angleterre...
Sur ce dossier, les efforts de Jacques Chirac auront été vains alors que la Chine est l'une de ses priorités : n'y a-t-il pas effectué quatre voyages officiels depuis son élection ! Ses gestes de bonne volonté n'ont pas manqué : de l'invitation en 1999, dans son château de Bity en Corrèze, du président Jiang Zemin (qui avait improvisé une valse avec Bernadette Chirac) à sa proposition de « dépasser » l'embargo sur les armes qui frappe la Chine depuis les événements de Tiananmen en 1989. Pour Jacques Chirac, la place de la France dans le monde dépendra de son aptitude à construire avec Pékin une relation forte.Les résultats tardent à venir. La France n'est pas bien placée pour profiter de l'explosion de l'économie chinoise qui pèsera de 14 % à 18 % de l'économie mondiale en 2020 (contre 4,5 % aujourd'hui). Notre part de marché en Chine remonte, mais ne dépasse pas les 1,4 %. Paris comptait évidemment sur le nucléaire pour revenir plus sûrement dans la course. Un scénario qui rappelle celui du TGV d'Alstom éliminé il y a tout juste un an. burberry pas cher sac Pékin lui a préféré l'ICE de Siemens pour sa première ligne à grande vitesse qui entrera en service juste avant les Jeux olympiques...Ces déconvenues n'ont rien d'une malédiction. Elles découlent du rapport de forces né de la montée en puissance de la Chine. Les critères de choix pour des marchés comme le nucléaire sont techniques, mais surtout politiques. Et là, Paris, Washington et Tokyo ne pèsent pas le même poids. burberry pas cher trench
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