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Alain Juppé, pendant le débat, a pour sa part mis en avant la question des "nouveaux savoirs", rappelant que les élus ne "savaient pas toujours " quels choix faire en matière de développement urbain respectueux de l'environnement. "De l'argent, il y en a, ce n'est pas ça le blocage. Le problème de départ est d'avoir une idée, un projet", a-t-il ajouté.

Un jardin pour chaque appartement On citait récemment le projet de Norman Foster qui consistait à construire à Londres une tour de bureau de 180 mètres de haut, dont chacun des quarante étages devrait compter plusieurs jardins. Dans la suite de ses précédents travaux, le groupe MVRDV propose, lui, de construire à Hengelo aux Pays-Bas un immeuble d'habitation dont chacun des 29 logements disposerait d'un jardin privatif sous forme de terrasse plantée. Ces projets qui indiquent clairement que ce qui n'est qu'exception aujourd'hui (un jardin dans les étages) va peut-être devenir la règle demain. Nouvelle utopie ? Pourquoi ne pas imaginer que, d'ici à 2015, chaque appartement sera doté d'un véritable jardin ? Utopique ? Peut-être, mais on rappellera simplement que lorsque dans les années 20, les hygiénistes prônaient la construction de salle de bains dans tous les logements, on les prenait pour des "doux rêveurs". On connaît la suite... Les bains publics ont aujourd'hui quasiment disparu, et le nombre de foyers comptant deux salles de bains ne cessent d'augmenter. Bref, l'éternelle histoire de l'individualisation des biens de consommation... et le jardin en est devenu un, à part entière. Vers des paysages hybrides A plus long terme, on peut même penser qu'apparaîtront des immeubles tentant de se fondre dans un paysage totalement végétalisé avec des jardins, des piscines et même un parcours de golf, dispersés dans les hauteurs. Après 50 ans d'urbanisme dominé par la voiture et les parkings, on se dirige donc doucement vers un nouvel imaginaire plus vert pour nos villes et nos immeubles. Qui s'en plaindra ?

Depuis, des technologies de frittage de poudre et de fusion laser ont été développées pour la production de pièces métalliques (DMLS et SLM). Tous ces procédés fonctionnent sur le même principe de fabrication additive, c’est-à-dire une superposition de couches de matières, contrairement aux méthodes de fabrication traditionnelles où la pièce est taillée dans la masse. Validation d’un concept Initialement utilisées dans l’industrie Automobile, l’Aéronautique, l’Aérospatial et l’Armement, ces nouvelles techniques de prototypage s’étendent aujourd’hui dans d’autres domaines comme la Médecine, l’Architecture, le Design et se perfectionnent suivant les besoins nécessaires. Dans le processus de conception, il y a d’abord la validation du modèle numérique puis du modèle physique. La numérisation de l’objet virtuel (CAO) est indispensable à la concrétisation de l’objet réel. Ce dernier permet de faire évoluer la conception par l’ensemble de l’équipe du projet et d’appréhender très vite ses défauts, voir de diminuer les risques de modifications lors de son industrialisation. Réduction du coût et du temps de réalisation Les techniques de prototypage rapide permettent de produire des pièces en une seule opération sans outillage ce qui minimise les risques. Seules quelques étapes de dépoudrage ou de retrait des supports sont nécessaires mais n’influencent pas les coûts et temps de fabrication qui restent faibles. Par ailleurs, le surplus de matière qui n’a pas été transformé est récupéré et réutilisé soit directement après la réalisation de la pièce soit après un recyclage complet. De nouvelles formes Outre l’économie de temps, de matière ou d’argent, les techniques de prototypage rapide offrent de nouvelles possibilités de formes. En effet ce sont les seules techniques qui permettent de produire des formes complexes, imbriquées les unes dans les autres en une seule opération.

Ces systèmes de production sont pour l’instant voués à la petite série car au-delà d’une certaine quantité de pièces à produire, il devient plus rentable d’utiliser les moyens de production classiques. Il ne faut pas oublier que la fonction première de ces techniques est  la réalisation de prototypes.

mur unique, libérateur, l’imagination peut enfin s’approprier l’espace. Quel acte génial ! Avec ce projet, on crée un nouveau marché : le marché du " service habitat ". L'habitant n'est ni propriétaire ni locataire du terrain ou du mur ; ce qu'il achète, c'est un service d'aménagement, composé des modules à adjoindre au mur et qui formeront les différentes pièces. En fait, l'habitant achète à la fois le droit à la création de son univers et la réalisation de cet univers. Il devient le metteur en scène de son habitat. Avec ce concept, l'habitat ne constitue pas un placement mais un bien de consommation. Pourquoi ne pas alors créer un réseau : l'habitant paiera un droit d'entrée et pourra passer d'un site (terrain + mur) à un autre à travers l'Europe, tout en reconstituant à chaque fois sa structure et son intérieur.

La caractéristique première est que la maison phare est un service et non pas un produit. Le service envisagé est double : 1. la création du "décor" (modules + aménagements intérieurs) 2. l'entretien de la maison (car il est délicat) Du point de vue du fonctionnement et des équipements de la maison, on devra faire preuve aussi d'esprit révolutionnaire. La modernité sera partout, rétablissant le silence et la sérénité par la maîtrise de l'écoulement de l'eau, de la lumière, de l'air et du feu (voir l'équipement technique proposé). En point de mire c'est une maison organique que l'on recherche, capable de s'autoréguler tel un être humain. Elle s'alimentera de soleil et d'eau de pluie, qu'elle adoucira pour la consommation ou portera à ébullition puis repartira à travers murs et plafonds pour élever la température de l'air. Les déchets seront recyclés.