«Merci ! murmura le jeune homme en s'élançant en selle. Vous reviendrez aussi vite que vous pourrez, Florentin. Y a-t-il un mot d'ordre pour qu'on me donne des chevaux . Pas d'autre que de rendre celui que vous montez ; on vous en sellera à l'instant un autre.» Albert allait s'élancer, il s'arrêta. «Vous trouverez peut-être mon départ étrange, insensé, dit le jeune homme. Vous ne comprenez pas comment quelques lignes écrites sur un journal peuvent mettre un homme au désespoir ; eh bien, ajouta-t-il en lui jetant le journal, lisez ceci, mais quand je serai parti seulement, afin que vous ne voyiez pas ma rougeur. sac longchamp pas chere » Et tandis que le comte ramassait le journal, il enfonça les éperons, qu'on venait d'attacher à ses bottes, dans le ventre du cheval, qui, étonné qu'il existât un cavalier qui crût avoir besoin vis-à-vis de lui d'un pareil stimulant, partit comme un trait d'arbalète. Le comte suivit des yeux avec un sentiment de compassion infinie le jeune homme, et ce ne fut que lorsqu'il eut complètement disparu que, reportant ses regards sur le journal, il lut ce qui suit : «Cet officier français au service d'Ali, pacha de Janina, dont parlait, il y a trois semaines, le journal L'Impartial et qui non seulement livra les châteaux de Janina, mais encore vendit son bienfaiteur aux Turcs, s'appelait en effet à cette époque Fernand, comme l'a dit notre honorable confrère. Mmais, depuis, il a ajouté à son nom de baptême un titre de noblesse et un nom de terre.LXXXV. Le voyage. 13 Page 18Le Comte de Monte-Cristo, Tome IV«Il s'appelle aujourd'hui M. le comte de Morcerf, et fait partie de la Chambre des pairs. lunettes soleil ray ban » Ainsi donc ce secret terrible, que Beauchamp avait enseveli avec tant de générosité, reparaissait comme un fantôme armé, et un autre journal, cruellement renseigné, avait publié, le surlendemain du départ d'Albert pour la Normandie, les quelques lignes qui avaient failli rendre fou le malheureux jeune homme.LXXXV. Le voyage. 14 Page 19LXXXVI. Le jugement.À huit heures du matin, Albert tomba chez Beauchamp comme la foudre. Le valet de chambre étant prévenu, il introduisit Morcerf dans la chambre de son maître, qui venait de se mettre au bain. ray ban wayfarer pas cher «Eh bien . lui dit Albert. Eh bien, mon pauvre ami, répondit Beauchamp, je vous attendais. Me voilà. Je ne vous dirai pas, Beauchamp, que je vous crois trop loyal et trop bon pour avoir parlé de cela à qui que ce soit ; non, mon ami. D'ailleurs, le message que vous m'avez envoyé m'est un garant de votre affection. Ainsi ne perdons pas de temps en préambule : vous avez quelque idée de quelle part vient le coup .
» Et tandis que le comte ramassait le journal, il enfonça les éperons, qu'on venait d'attacher à ses bottes, dans le ventre du cheval, qui, étonné qu'il existât un cavalier qui crût avoir besoin vis-à-vis de lui d'un pareil stimulant, partit comme un trait d'arbalète. Le comte suivit des yeux avec un sentiment de compassion infinie le jeune homme, et ce ne fut que lorsqu'il eut complètement disparu que, reportant ses regards sur le journal, il lut ce qui suit : «Cet officier français au service d'Ali, pacha de Janina, dont parlait, il y a trois semaines, le journal L'Impartial et qui non seulement livra les châteaux de Janina, mais encore vendit son bienfaiteur aux Turcs, s'appelait en effet à cette époque Fernand, comme l'a dit notre honorable confrère. Mmais, depuis, il a ajouté à son nom de baptême un titre de noblesse et un nom de terre.LXXXV. Le voyage. 13 Page 18Le Comte de Monte-Cristo, Tome IV«Il s'appelle aujourd'hui M. le comte de Morcerf, et fait partie de la Chambre des pairs. lunettes soleil ray ban » Ainsi donc ce secret terrible, que Beauchamp avait enseveli avec tant de générosité, reparaissait comme un fantôme armé, et un autre journal, cruellement renseigné, avait publié, le surlendemain du départ d'Albert pour la Normandie, les quelques lignes qui avaient failli rendre fou le malheureux jeune homme.LXXXV. Le voyage. 14 Page 19LXXXVI. Le jugement.À huit heures du matin, Albert tomba chez Beauchamp comme la foudre. Le valet de chambre étant prévenu, il introduisit Morcerf dans la chambre de son maître, qui venait de se mettre au bain. ray ban wayfarer pas cher
«Eh bien . lui dit Albert. Eh bien, mon pauvre ami, répondit Beauchamp, je vous attendais. Me voilà. Je ne vous dirai pas, Beauchamp, que je vous crois trop loyal et trop bon pour avoir parlé de cela à qui que ce soit ; non, mon ami. D'ailleurs, le message que vous m'avez envoyé m'est un garant de votre affection. Ainsi ne perdons pas de temps en préambule : vous avez quelque idée de quelle part vient le coup .
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