Je te crois, mon seigneur, comme si Dieu me parlait», dit la jeune fille en présentant son front au comte. Monte-Cristo déposa sur ce front si pur et si beau un baiser qui fit battre à la fois deux curs, l'un avec violence, l'autre sourdement. «Oh ! mon Dieu ! murmura le comte, permettriez-vous donc que je puisse aimer encore ! ... Faites entrer M. le comte de Morcerf au salon», dit-il à Baptistin, tout en conduisant la belle Grecque vers un escalier dérobé. longchamp pliage pas cher Un mot d'explication sur cette visite, attendue peut-être de Monte-Cristo,LXCII. Le suicide.80 Page 85Le Comte de Monte-Cristo, Tome IVmais inattendue sans doute pour nos lecteurs. Tandis que Mercédès, comme nous l'avons dit, faisait chez elle l'espèce d'inventaire qu'Albert avait fait chez lui. Tandis qu'elle classait ses bijoux, fermait ses tiroirs, réunissait ses clefs, afin de laisser toutes choses dans un ordre parfait, elle ne s'était pas aperçue qu'une tête pâle et sinistre était venue apparaître au vitrage d'une porte qui laissait entrer le jour dans le corridor ; de là, non seulement on pouvait voir, mais on pouvait entendre. Celui qui regardait ainsi, selon toute probabilité, sans être vu ni entendu, vit donc et entendit donc tout ce qui se passait chez Mme de Morcerf. De cette porte vitrée, l'homme au visage pâle se transporta dans la chambre à coucher du comte de Morcerf, et, arrivé là, souleva d'une main contractée le rideau d'une fenêtre donnant sur la cour. longchamp pas cher Il resta là dix minutes ainsi immobile, muet, écoutant les battements de son propre cur. Pour lui c'était bien long, dix minutes. Ce fut alors qu'Albert, revenant de son rendez-vous, aperçut son père, qui guettait son retour derrière un rideau et détourna la tête. L'il du comte se dilata : il savait que l'insulte d'Albert à Monte-Cristo avait été terrible, qu'une pareille insulte, dans tous les pays du monde, entraînait un duel à mort. Or, Albert rentrait sain et sauf, donc le comte était vengé. Un éclair de joie indicible illumina ce visage lugubre, comme fait un dernier rayon de soleil avant de se perdre dans les nuages qui semblent moins sa couche que son tombeau. Mais, nous l'avons dit, il attendit en vain que le jeune homme montât à son appartement pour lui rendre compte de son triomphe. longchamp pliage pas cher Que son fils, avant de combattre, n'ait pas voulu voir le père dont il allait venger l'honneur, cela se comprend ; mais, l'honneur du père vengé, pourquoi ce fils ne venait-il point se jeter dans ses bras . Ce fut alors que le comte, ne pouvant voir Albert, envoya chercher son domestique. On sait qu'Albert l'avait autorisé à ne rien cacher au comte. Dix minutes après on vit apparaître sur le perron le général de Morcerf, vêtu d'une redingote noire, ayant un col militaire, un pantalon noir, des gants noirs. Il avait donné, à ce qu'il paraît, des ordres antérieurs ; car, à peine eut-il touché le dernier degré du perron, que sa voiture tout attelée sortit de la remise et vint s'arrêter devant lui.LXCII. Le suicide.
Un mot d'explication sur cette visite, attendue peut-être de Monte-Cristo,LXCII. Le suicide.80 Page 85Le Comte de Monte-Cristo, Tome IVmais inattendue sans doute pour nos lecteurs. Tandis que Mercédès, comme nous l'avons dit, faisait chez elle l'espèce d'inventaire qu'Albert avait fait chez lui. Tandis qu'elle classait ses bijoux, fermait ses tiroirs, réunissait ses clefs, afin de laisser toutes choses dans un ordre parfait, elle ne s'était pas aperçue qu'une tête pâle et sinistre était venue apparaître au vitrage d'une porte qui laissait entrer le jour dans le corridor ; de là, non seulement on pouvait voir, mais on pouvait entendre. Celui qui regardait ainsi, selon toute probabilité, sans être vu ni entendu, vit donc et entendit donc tout ce qui se passait chez Mme de Morcerf. De cette porte vitrée, l'homme au visage pâle se transporta dans la chambre à coucher du comte de Morcerf, et, arrivé là, souleva d'une main contractée le rideau d'une fenêtre donnant sur la cour. longchamp pas cher Il resta là dix minutes ainsi immobile, muet, écoutant les battements de son propre cur. Pour lui c'était bien long, dix minutes. Ce fut alors qu'Albert, revenant de son rendez-vous, aperçut son père, qui guettait son retour derrière un rideau et détourna la tête. L'il du comte se dilata : il savait que l'insulte d'Albert à Monte-Cristo avait été terrible, qu'une pareille insulte, dans tous les pays du monde, entraînait un duel à mort. Or, Albert rentrait sain et sauf, donc le comte était vengé. Un éclair de joie indicible illumina ce visage lugubre, comme fait un dernier rayon de soleil avant de se perdre dans les nuages qui semblent moins sa couche que son tombeau. Mais, nous l'avons dit, il attendit en vain que le jeune homme montât à son appartement pour lui rendre compte de son triomphe. longchamp pliage pas cher
Que son fils, avant de combattre, n'ait pas voulu voir le père dont il allait venger l'honneur, cela se comprend ; mais, l'honneur du père vengé, pourquoi ce fils ne venait-il point se jeter dans ses bras . Ce fut alors que le comte, ne pouvant voir Albert, envoya chercher son domestique. On sait qu'Albert l'avait autorisé à ne rien cacher au comte. Dix minutes après on vit apparaître sur le perron le général de Morcerf, vêtu d'une redingote noire, ayant un col militaire, un pantalon noir, des gants noirs. Il avait donné, à ce qu'il paraît, des ordres antérieurs ; car, à peine eut-il touché le dernier degré du perron, que sa voiture tout attelée sortit de la remise et vint s'arrêter devant lui.LXCII. Le suicide.
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