20% contenaient des informations factuelles vérifiées.
un grand nombre d'utilisateurs avec une e-réputation élevée et des comptes vérifiés étaient responsables de la dissémination de contenus faux
de nombreux comptes malveillants ont été créés durant l'évènement»:
Le site GigaOM pointe néanmoins que le rapport signal/bruit de «tous les médias est plus bas durant une crise comme les attentats de Boston». Il nous invite donc à «être sceptique envers tout, pas seulement Twitter».
à noter le rapport 29% de spam et de fausses nouvelles, 50% de commentaires et d'opinion, et 20% de nouvelles intéressantes et vraies. A noter aussi le rôle des soi-disant influenceurs dans la propagation des fausses nouvelles et la création de faux comptes.
Estimer la crédibilité du site internet. Bénéficie-t-il d'une certaine notoriété ? Est-il une référence dans un domaine particulier ?
Étudier la propagation de l'information. Est-elle reprise par d'autres sources ? Sont-elles fiables ? Si personne d'autre n'a révélé l'information, c'est rarement qu'il existe un complot international, mais plus généralement que l'information est fausse.
Confronter les documents fournis à d'autres trouvés sur internet (par exemple Google Image). Ressemblent-ils vraiment à des documents officiels ?
Lire le contenu des liens utilisés en sources. Lier une affirmation à un texte dense qui traite d'un sujet vaguement proche est une technique fréquente pour crédibiliser un texte qui manque de sources.
Douter. Tout contenu, quel qu'il soit et particulièrement s'il est isolé, doit toujours être regardé avec circonspection. Un article ne fait pas un truand, que ce soit parce qu'il est manifestement mensonger comme ici, ou par exemple parfois parce qu'il omet certains détails qui permettent de réellement comprendre une situation donnée.