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Benoit Dudragne

« Chaque marque est un média » : le transfert de l'expérience de marque, du W... - 0 views

  • ils uti­lisent stra­té­gique­ment Internet et les médias sociaux. Vice par­ti­cipe ainsi plei­ne­ment au lan­ce­ment d’une très forte ten­dance en matière de stra­té­gie « offen­sive » de marque, celle que j’appellerai du « trans­fert Web / IRL » (In Real Life) qui per­met notam­ment le com­plet contour­ne­ment des voies publi­ci­taires traditionnelles.
  • Il faut savoir aller au-delà de ses affi­ni­tés cultu­relles et évoluer «into the Wild ». en résumé : la che­mise a car­reau sait par­ler à la che­mise à carreau.
  • Il est impor­tant aussi de noter qu’au cours de ces deux étapes de trans­fert d’expérience de marque, aucun pro­duit n’est mon­tré ou pro­posé à la vente, seul le logo est pré­sent, sans pour autant étouf­fer l’identité propre du Creators Project.
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  • Ce trans­fert suit astu­cieu­se­ment la logique de consom­ma­tion cultu­relle de cette popu­la­tion qui passe plus de temps sur les médias sociaux (les blogs de Vice, par exemple) que devant la télé­vi­sion et dépense plus argent dans des places de concerts que dans des disques (qui sont téléchargés).
  • Cela aussi répond avec jus­tesse aux attentes d’une jeu­nesse mon­diale qui se méfie immé­dia­te­ment de tout mes­sage publi­ci­taire trop évident, jugé mani­pu­la­teur et inva­sif.
  • mais l’idée est très inté­res­sante car elle confirme que c’est par l’expérience et les conte­nus que les marques peuvent tou­cher des cibles deve­nues réfrac­taires à toute com­mu­ni­ca­tion publi­ci­taire traditionnelle.
  • La marque part bien du Web (en l’occurrence, Facebook) pour aller dans le monde réel (un Camp d’été Coca-Cola) et retour (dans le cas de cette opé­ra­tion, retour à Facebook, mais pas pour Intel).
  • Toutes ces idées montrent bien que l’on va désor­mais du Web vers le monde réel, et non plus l’inverse, comme dans les pre­miers temps de la com­mu­ni­ca­tion digi­tale, où l’on appliquait des modèles média­tiques exis­tants (presse, TV) sur Internet
  • Elles montrent enfin que les conte­nus de marque se doivent d’avoir des valeurs iden­ti­taires por­teuses et une forte dimen­sion com­mu­nau­taire pour per­mettre ce trans­fert du monde digi­tal au un monde réel.  Dans l’univers des marques, c’est comme si le monde réel ten­tait de plus en plus de res­sem­bler au monde du Web, en en absor­bant les codes (le « like » de Facebook comme nou­veau geste, l’univers de Facebook comme espace social de réfé­rence). L’expérience Web et l’expérience événe­men­tielle vont aller de pair pour se ren­for­cer l’une l’autre, ancrant pro­fon­dé­ment dans les audiences les codes et les valeurs de la marque qui pren­dra le risque de se défaire de ses habi­tudes de communication.
  • La stra­té­gie de marque sur Internet se com­plexi­fie à tra­vers les médias sociaux, mais se concentre donc sur des axes plus pré­cis. La place de son édito­ria­li­sa­tion à tra­vers des conte­nus de marque qua­li­ta­tifs et trans­fé­rables au monde réel
Benoit Dudragne

etourisme - Revue des TIC, L'hôtel de demain dans le monde de demain ? - 0 views

  • De nombreux clients sont demandeurs d’un « comme-chez-soi » transposé ailleurs, avec tout le confort technologique dont ils disposent dans leur propre salon – écran plat HD, Wi-Fi gratuite, console de jeux de type Wii, etc.
  • demandent
  • de profiter de ces nouvelles technologies au-delà de leurs chambres, un peu partout dans l’établissemen
  • ...15 more annotations...
  • il va pouvoir imprimer lui-même sa carte d’embarquement ou scanner le code-barres téléchargé sur son téléphone portable. À son arrivée à l’hôtel, ce client serait légitimement surpris de ne pas y trouver le même type d’options
  • Dans une famille, c’est souvent à celui qui manie le mieux les sites comparatifs, les moteurs de recherche et les formulaires de réservation en ligne qu’incombe la responsabilité de trouver un hôtel convenable. Forts de ce constat, les hôteliers doivent impérativement intégrer la technologie à tous les stades de leur contact avec le client, pour donner naissance à « l’hôtel de demain ».
  • va vouloir que son séjour soit parfaitement orchestré, sans attente au moment de l’enregistrement ni erreur dans l’attribution des chambres, et avec un service impeccable.
  • On peut citer par exemple la possibilité d’envoyer la « clef » de leur chambre aux personnes ayant effectué une réservation –il s’agit en l’occurrence d’un signal sonore individuel, enregistrable sur un téléphone portable et permettant d’ouvrir la porte de la chambre.
  • le Wall Street Journal recommande aux voyageurs d’aller sur le compte Twitter ou la page Facebook de leur hôtel avant leur arrivée, et d’y laisser un message annonçant leur arrivée prochaine. « L’hôtelier futé vous mettra sur son radar et vous distribuera de petits avantages », explique l’auteur de cet article. Ce premier contact, avant l’arrivée, n’est pas seulement l’occasion de souhaiter la bienvenue, éventuellement en les récompensant, à tous les clients sans distinction – c’est aussi une manière de recueillir des données
  • démographiques, qui serviront à alimenter les systèmes de gestion de la relation client et à adapter les prestations au profil de chacun.
  • Certains hôteliers ont d’ores et déjà des employés chargés de surfer sur Twitter pour repérer les éventuels messages concernant leurs services. L’hôtel Sheridan d’Austin, au Texas, a ainsi appris par le canal de Twitter que l’un de ses fidèles clients regrettait amèrement la disparition de son plat préféré du menu du restaurant de l’établissement. La direction a décidé de remettre ce plat sur la carte lors du séjour suivant de ce client, qui était bien entendu ravi.
  • Anticiper pour personnaliser
  • Plus un hôtelier connaît son client, mieux il est à même de lui proposer les prestations adaptées à ses goûts et à son style de vie. Cela peut être aussi simple que d’offrir une sélection d’oreillers, à choisir à l’avance par le client
  • Certains hôtels vont jusqu’à faire de ces prestations un argument de vente majeur, en permettant à leur client de choisir tel ou tel film, y compris parmi les sorties les plus récentes, au moment de la réservation. Le client peut ainsi regarder un film dans sa chambre, avant qu’il ne soit disponible en DVD.
  • La façon dont nous présentons les services de luxe a elle aussi changé. Si la qualité est toujours au rendez-vous, les produits et services de luxe sont conditionnés sous des formes réduites, abordables et accessibles à tous. En connaissant les hobbies et les habitudes d’achat de ses clients, un hôtel peut proposer des échantillons de prestations de prestige, sous forme de courts traitements de balnéothérapie, de menus dégustation ou de nuitée dans une chambre plus vaste que celle qui a été réservée. C’est une manière de renforcer les ventes des services additionnels proposés par l’établissement.
  • Toujours sur le thème de la micro-personnalisation, certains hôtels (notamment au voisinage des aéroports) envisagent actuellement de pratiquer des tarifs horaires, plutôt qu’à la nuitée, à l’intention des voyageurs en escale courte
  • . Il sera alors d’autant plus enclin à revenir pour un séjour plus long.
  • Les implications de cette évolution en termes de technologie devraient se traduire par une infrastructure informatique hôtelière intégrant tous les systèmes à un niveau beaucoup plus granulaire – certains services automatisés, comme les tweets ou les messages Facebook envoyés aux clients permettant de leur signaler de nouvelles offres, de les tenir au courant de la météo locale ou en encore de les avertir d’éventuelles annulations de vols avant leur départ. L’hôtel de demain sera capable d’identifier – et, ce qui est plus important, de comprendre – les habitudes de réservation, les tarifs et les goûts des clients, et de les synthétiser pour donner naissance à des plans commerciaux, offrir de meilleurs services et mieux vendre les établissements.
  • Comme à chaque fois qu’il est question de progrès technologique, l’hôtel de demain est avant tout le produit d’une bonne intuition et d’une bonne intégration. Nous ne cherchons pas à remplacer le personnel d’accueil par des machines ou des robots sortis des films d’anticipation. La plupart des clients seront ravis s’ils peuvent bénéficier de services correspondant à leurs besoins, selon les modalités de leur choix, que ce soit en contact direct avec des hommes et des femmes, par une application de leur iPhone ou par un message envoyé sur Facebook. Et il n’y a aucune raison pour que la satisfaction du client reste une notion relevant de la science- fiction ou du fantasme.
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