la plupart des cent quarante-six femmes interrogées ont fermement affirmé que la prostitution ne devrait pas être légalisée ni considérée comme un travail légitime, mettant en garde contre l’augmentation des risques et des maltraitances dont elles feraient l’objet de la part de clients et de proxénètes déjà violents, si légalisation il y avait (Raymond et al, 2002). « En aucune façon c’est une profession ; ce n’est qu’humiliation et violence de la part des hommes. » Aucune femme interrogée ne souhaite que ses enfants, sa famille ou ses amis doivent gagner leur vie en entrant dans l’industrie du sexe. L’une d’elle a confié ceci : « la prostitution m’a volé ma vie, ma santé, tout. »