"Dans l'avion de retour de sa tournée en Afrique, le Pape François s'est adonné, comme c'est la tradition, à une heure de dialogue avec les journalistes. Il est revenu sur les grands sujets d'actualité du moment : la COP 21, les fondamentalismes religieux, les affaires de corruption, ou encore sur ses voyages apostoliques."
"De retour de Centrafrique, lundi 30 novembre, le pape a tenu sa traditionnelle conférence de presse à bord de l'avion papal qui le ramenait à Rome, réagissant sur certains « points chauds » de l'actualité. Morceaux choisis."
"« C'est maintenant ou jamais ! » Dans l'avion qui le ramenait d'Afrique, le pape François a dramatisé l'enjeu de la COP21 en réponse aux questions des journalistes."
Tout compte fait, il manquait bien un chef d'Etat à la COP : le pape François, qui était en Afrique. Certes, le pontife sait combien la paix entre les hommes est étroitement liée à l'évolution du climat, et des rassemblements de chrétiens de diverses obédiences ont d'ailleurs été organisés en marge de la COP21 pour préserver l'oeuvre de la Création. Mais il serait grand temps que les religions - celle du Christ et les autres - prennent acte de la révolution darwinienne, sans attendre pour cela des siècles, comme elles l'ont fait pour celle de Copernic et de Galilée. La Terre se meurt de notre anthropocentrisme, contre lequel la pensée darwinienne est le meilleur antidote.