DÉVELOPPER UN RÉSEAU D'ANCIENS
M. Ramanantsoa le reconnaît sans ambages. L'enjeu de la guerre des talents est de "rester dans le top 5 européen" et de conserver le "respect" de ceux qui, en Europe, aux Etats-Unis ou en Asie, partagent les fauteuils d'orchestre. Il s'agit aussi de développer un réseau d'anciens solide et prestigieux, gage d'influence, de réputation et de soutien financier juteux. "Les diplômés de l'ENA, en France, peuvent retrouver des anciens dans tout l'establishment français. Un ancien de Stanford trouvera d'influents diplômés partout dans le monde", notait cruellement The Economist dans le même numéro.