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"Alors que Patricio Guzmán émerveillait le Festival de Berlin, dimanche, avec "Le bouton de nacre", c'est un autre Chilien qui a fait parler de lui lundi avec Le club. Auteur reconnu depuis "Santiago 73, post-mortem" et surtout "No", Pablo Larraín délaisse cette fois le passé (la dictature de Pinochet) pour s'intéresser à une autre part sombre du Chili… L'élément déclencheur de ce film, c'est la "disparition" de dizaines de prêtres catholiques au Chili depuis des décennies. Ces prêtres, accusés de faits graves, l'Eglise chilienne les a tout simplement cachés dans de petites villes pour étouffer des affaires, notamment de pédophilie, qui auraient pu provoquer le scandale. Fidèle à son cinéma, Larraín s'empare de ce sujet fort, au parfum de scandale, frontalement. Mais il change de style, optant cette fois franchement pour la comédie noire, décrivant les petits arrangements que passent quatre anciens prêtres et une religieuse pour continuer leur vie tranquille dans un village reculé du bord de mer… Toujours aussi radical dans son discours, Larraín fait sans doute preuve ici d'un peu moins de finesse, quitte à déforcer légèrement son sujet. Reste néanmoins ce qui fait la force de son cinéma : la grande rigueur de sa mise en scène (image sous-exposée, ambiance musicale de chants religieux…), qui crée un climat très oppressant. En projection de presse, "Le club" a en tout cas été très applaudi. "

"Les trois plus grandes chaînes de cinéma du pays refusent de diffuser cette séquence de 60 secondes produite par l'Eglise d'Angleterre et invitant à découvrir la prière."

"La star de cinéma, très engagée pour la défense de l'environnement, pense que le discours du pape François au Congrès américain « restera dans l'histoire »."

"Dans le combat pour la justice mené par les survivants du génocide arménien de 1915, l'écriture a joué un rôle essentiel. Difficile, en effet, de représenter l'événement par la photographie ou le documentaire : non seulement les images manquent, mais surtout, comme le génocide a fait l'objet d'un déni, les tentatives visant à en rendre compte dans la culture populaire - au cinéma, par exemple - ont été censurées. Un siècle plus tard, les livres demeurent le principal moyen de se souvenir, et surtout d'essayer de comprendre les conditions dans lesquelles s'exerce la destructivité humaine. Les publications en langue française y contribuent fortement."

"Cette soirée est consacrée à la projection du film « Ce qu'il reste de la folie », suivie d'un débat animé par Gérard Marion, le directeur du Festival, ainsi que d'une présentation de l'expérience innovante de psychiatrie citoyenne des « Invités au Festin » par Marie Noëlle et Jean Besançon, leurs fondateurs. Ce très beau documentaire d'1h30, sur un hôpital psychiatrique au Sénégal réalisé par Joris Lachaise, sorti en 2016 (visuel ci-joint), a remporté de nombreux prix. "

"Le prochain film du réalisateur américain, consacré aux martyrs chrétiens du Japon, sortira fin 2016."

"Le prochain film du réalisateur américain Martin Scorsese, consacré aux martyrs chrétiens du Japon, sortira fin 2016."

"Deux ans après sa sortie Outre-Atlantique, le film relatant une page des plus sombres mais héroïques de l'histoire du Mexique (1926-1929), enfin sur nos écrans le 14 mai prochain."

"Le Père Cédric Burgun a pu voir en avant-première le film Cristeros, qui sortira sur les écrans le 14 mai prochain. Voici ses impressions..."

"Dans un communiqué publié mardi 1er mars, le cardinal Sean O'Malley, l'une des figures clés de la lutte contre la pédophilie dans l'Église, a réagi positivement à l'Oscar du meilleur film décerné à la saga journalistique de Thomas McCarthy narrant les révélations d'abus sexuels commis dans son diocèse, en 2002."

"«Un film important pour tous ceux qui ont été frappés par la tragédie des abus perpétrés par le clergé» : c'est ainsi que le cardinal Sean O'Malley, archevêque de Boston et président de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, définit le film Spotlight, vainqueur cette année de l'Oscar du meilleur film, et du celui du meilleur scénario original. Ce film réalisé par Tom McCarthy raconte l'enquête journaliste du Boston Globe qui, au début des années 2000, avait porté à la connaissance du public des cas d'abus sur mineurs commis par des prêtres du diocèse de Boston."

"Pleurer. Hurler. C'est certainement les deux seules réactions que provoquent le film Spotlight chez ceux qui sont allés le voir. Oscar 2016 du meilleur film, cette oeuvre cinématographique à la distribution et à l'interprétation impeccable révèle l'ampleur du scandale des prêtres pédophiles dans le diocèse de Boston aux Etats-Unis, en 2001. Depuis, d'autres cas ont été révélés en France, mais surtout en Irlande, en Allemagne ou en Autriche. On sait que l'épicentre de ce scandale remonte aux années 1970-1980. Il y a bien sûr des fautifs : impossible de le nier. Et des hommes d'Eglise ont parfois été scandaleusement fort silencieux. Spotlight le révèle avec douleur. Soyons clairs : ces crimes pédophiles sont abominables. Ils sont et seront une honte pour l'Eglise."

"L'historienne publie une enquête inédite menée dans les archives du Saint-Office, bras judiciaire du Vatican, sur certains crimes sexuels des prêtres. Dans un entretien au « Monde », elle appelle à ne pas laisser ces affaires entre les mains de cette « institution politique"