"Mercredi 11 décembre, des dignitaires religieux chrétiens et musulmans ont effectué ensemble un geste symbolique : distribuer de la nourriture à plus de 10.000 déplacés"
"Des dignitaires et fidèles juifs, musulmans et chrétiens de France ont appelé le 11 mars à Bahreïn les pays arabes à « protéger les chrétiens » d'Orient victimes de persécutions. Au cours d'un entretien avec le roi de Bahreïn Hamad Ben Issa Al-Khalifa, la délégation a souligné « le rôle qui revient aux pays arabes de défendre et de protéger les chrétiens de la région » face aux groupes extrémistes, a indiqué l'un de ses membres, Patrick Karam, président de la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo).
« Les chrétiens d'Orient, qui représentaient 15 à 20 % de la population du Moyen-Orient jusqu'aux années 1950, ne sont plus aujourd'hui que quelque 8 %. Ils ne seront plus que 3 à 4 % en 2025 et disparaîtront complètement de certains pays si rien n'était fait », s'alarme Chredo."
"Alors que le pape est actuellement au Brésil pour les Journées mondiales de la jeunesse, Dilma Rousseff subit des pressions de l'Église catholique pour mettre son veto à un projet approuvé au parlement, qui étend les conditions d'accès à l'avortement en cas de viol. Des secteurs religieux ont prévenu la présidente, qui est athée, que si elle ne mettait pas son veto au projet, il y aurait une campagne contre elle pour l'élection présidentielle d'octobre 2014."
"En 1970, 82% de la population mondiale avait une affiliation religieuse. Quarante ans plus tard, en 2010, c'était 88%. Dans sept ans, en 2020, ce sera 90%. C'est le premier indicateur qui ressort d'une impressionnante étude rendue publique mi-juin par le séminaire théologique Gordon-Conwell de la côte est des Etats-Unis. Principalement consacrée à la place et à l'évolution des différents courants chrétiens dans le monde, elle est aussi l'occasion d'un point sur les principales évolutions du phénomène religieux."
"Un jeune Brésilien présente aux fidèles et à un religieux une réplique de la cape de saint Georges, au cœur de Rocinha, la plus grosse favela de Rio de Janeiro. Organisé chaque année le 23 avril, son culte connaît un succès croissant dans le pays. Les célébrations accueillent tant des catholiques que de nombreux adeptes de religions afro-brésiliennes, manifestation d'un syncrétisme religieux caractéristique du Brésil."
"Dans de nombreux pays, le religieux et le politique se croisent et la plupart du temps s'enchevêtrent au point de devenir indéfectiblement partie prenante d'une même dynamique. C'est le cas en Iran, en Arabie Saoudite, en Indonésie, etc. Dans d'autres comme la Belgique, la France ou l'Allemagne, c'est la séparation institutionnelle qui prime. Il y a toutefois des cas, comme la République démocratique du Congo (RDC), où les choses ne sont pas si claires. Alors que le principe de laïcité est clairement affirmé dans sa Constitution, dans les faits, son fonctionnement est celui d'un Etat théologico-politique qui articule de manière indistincte le religieux et le temporel."
"La conférence épiscopale du Congo (Cenco) a adopté des sanctions contre l'abbé Apollinaire Malu Malu qui malgré l'avis des évêques a accepté de présider la nouvelle commission électorale nationale indépendante (Céni). Le 13 mai dernier, la Cenco avait déjà mis en garde le religieux, considéré comme proche du président Joseph Kabila, après qu'il eut été cité pour présider la commission électorale réformée. Ils avaient alors affirmé que « les normes de l'Église catholique et la position commune des évêques interdisent formellement aux ecclésiastiques dans notre pays de prendre activement part aux partis politiques et associations à caractère politique ainsi qu'à la direction des institutions étatiques, quel qu'en soit le niveau, chargées d'organiser les élections ». L'abbé Malu-Malu, 51 ans, avait présidé la première commission électorale indépendante. Il avait à ce titre été critiqué pour avoir validé en 2006 et 2007 les résultats des élections provinciales, législatives, sénatoriales et présidentielle. Originaire de la province du Nord-Kivu, présidait, jusqu'à ces dernières semaines, la délégation envoyée à Kampala, en Ouganda, pour dialoguer avec la rébellion Mouvement du 23 mars (M23), que l'armée congolaise combat depuis mai 2012 au Nord-Kivu."
Dimanche 15 décembre, Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui très respecté en Centrafrique, a appelé ses compatriotes à la réconciliation. Le religieux a cité Nelson Mandela, l'ex-président Sud Africain, en exemple, invitant les croyants à suivre « l'homme de paix et de réconciliation » au cours d'une messe à l'église Saint-Charles à la sortie nord de Bangui, devant environ 1.500 personnes.
"Le pape veut que le Saint-Siège agisse contre les formes modernes d'esclavage, sur lesquelles une conférence devrait être organisée en 2015, a annoncé le 4 novembre le Vatican après la réunion d'un groupe d'experts convoquée par le souverain pontife. Travail forcé, prostitution, trafic d'organes et autres trafics aux mains d'organisations criminelles internationales. Réunis pendant le week-end avec les académies pontificales des sciences et des sciences sociales, et la Fédération internationale des associations médicales catholiques (Fiamc), une soixantaine d'observateurs, religieux et laïcs, ont formulé une cinquantaine de propositions contre toutes ces formes d'esclavage."
"Chongyi, une église chinoise reconnue par l'Etat, s'est insurgée contre un projet dans la province du Zhejiang visant à restreindre la présence et la taille des croix sur les lieux de culte chrétiens, à la suite d'une vague de destructions d'églises et d'emblèmes religieux dans la région."