"Mais, au fond, tout bien pesé et au point où on en était, le pape a bien fait de tourner la page. Entre le risque d'un schisme et le risque du pschitt, il a sans doute choisi le moindre mal. Sa vraie-fausse décision sur l'ordination d'hommes mariés, en forme de dépassement dialectique et de jésuitisme tranquille, reflète le moins mal possible l'état d'une Église latine incapable de trancher sans se déchirer. Surtout, François n'est jamais aussi cohérent avec lui-même que quand il redit que la véritable urgence pour l'Église est son décentrement missionnaire, non sa structure ministérielle. C'est son message le plus fort, celui qui restera de son pontificat."