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vacation0213

trench coat croisé en coton burberry - 0 views

started by vacation0213 on 20 Nov 14
  • vacation0213
     
    Franz était trop préoccupé pour bien dormir. Sa nuit fut employée à passer et repasser dans son esprit toutes les circonstances qui se rattachaient à l'homme de la grotte et à l'inconnu du Colisée, et qui tendaient à faire de ces deux personnages le même individu ; et plus Franz y pensait, plus il s'affermissait dans cette opinion. Il s'endormit au jour, et ce qui fit qu'il ne s'éveilla que fort tard. Albert, en véritable Parisien, avait déjà pris ses précautions pour la soirée. Il avait envoyé chercher une loge au théâtre Argentina. Franz avait plusieurs lettres à écrire en France, il abandonna donc pour toute la journée la voiture à Albert. À cinq heures, Albert rentra ; il avait porté ses lettres de recommandation, avait des invitations pour toutes ses soirées et avait vu Rome. trench coat croisé en coton burberry, Une journée avait suffi à Albert pour faire tout cela. Et encore avait-il eu le temps de s'informer de la pièce qu'on jouait et des acteurs qui la joueraient. La pièce avait pour titre : Parisiana ; les acteurs avaient nom : Coselli, Moriani et la Spech. Nos deux jeunes gens n'étaient pas si malheureux, comme on le voit : ils allaient assister à la représentation d'un des meilleurs opéras de l'auteur de Lucia di lammermoor, joué par trois des artistes les plus renommés de l'Italie. Albert n'avait jamais pu s'habituer aux théâtres ultramontains, à l'orchestreIV. Apparition.49Page 53Le Comte de Monte-Cristo, Tome IIdesquels on ne va pas, et qui n'ont ni balcons, ni loges découvertes ; c'était dur pour un homme qui avait sa stalle aux Bouffes et sa part de la loge infernale à l'Opéra. trench coat burberry pas cher Ce qui n'empêchait pas Albert de faire des toilettes flamboyantes toutes les fois qu'il allait à l'Opéra avec Franz, toilettes perdues ; car, il faut l'avouer à la honte d'un des représentants les plus dignes de notre fashion, depuis quatre mois qu'il sillonnait l'Italie en tous sens, Albert n'avait pas eu une seule aventure. Albert essayait quelquefois de plaisanter à cet endroit ; mais au fond il était singulièrement mortifié, lui, Albert de Morcerf, un des jeunes gens les plus courus, d'en être encore pour ses frais. La chose était d'autant plus pénible que, selon l'habitude modeste de nos chers compatriotes, Albert était parti de Paris avec cette conviction qu'il allait avoir en Italie les plus grands succès, et qu'il viendrait faire les délices du boulevard de Gand du récit de ses bonnes fortunes. Hélas ! il n'en avait rien été : les charmantes comtesses génoises, florentines et napolitaines s'en étaient tenues, non pas à leurs maris, mais à leurs amants, et Albert avait acquis cette cruelle conviction, que les Italiennes ont du moins sur les Françaises l'avantage d'être fidèles à leur infidélité. Je ne veux pas dire qu'en Italie, comme partout, il n'y ait pas des exceptions. Et cependant Albert était non seulement un cavalier parfaitement élégant, mais encore un homme de beaucoup d'esprit ; de plus il était vicomte : de nouvelle noblesse, c'est vrai ; mais aujourd'hui qu'on ne fait plus ses preuves, qu'importe qu'on date de 1399 ou de 1815 ! Par-dessus tout cela il avait cinquante mille livres de rente. C'était plus qu'il n'en faut, comme on le voit, pour être à la mode à Paris.

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