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xketh147

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started by xketh147 on 24 Nov 14
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    ..suite.2 Significatif est, me semble-t-il, le titre qu'un autre artisan du montage de souvenirs donna à la somme que faute d'un terme plus adéquat il est convenu d'appeler xA0;autobiographiquexA0; mais que l'auteur (Leiris 2003) a toujours préféré qualifier d'essaisxA0;: La Règle du jeu, dont le premier tome paru en 1948, n'est pas sans faire penser, évidemment, au film homonyme (et maudit) de Jean Renoir réalisé en 1939. Que cela f?t conscient ou non de la part de Michel Leiris, l'?uvre qu'il con?ut s'apparente bien formellement à un film gigogne où les souvenirs - sorte de xA0;rushes de la mémoirexA0;, comme l'écrit Marc Augé (p. 36) - sont montés ou remontés, collés bout à bout ou, au contraire, intervertis, voire suspectés par leur dépositaire même, autrement dit par leur xA0;monteurxA0; (on songe à Orson Welles), d'être faux ou virtuels, de se situer entre l'illusion et la réalité. Quelle belle et ? combien juste expression que celle de xA0;souvenir-écranxA0;xA0;!3 Montage, le mot utilisé par Marc Augé fait donc mouche, et deux fois mouchexA0;: la première en raison de la composition même du livre où alternent, rien qu'au niveau de son écriture, plans longs / plans courts, plans larges / plans serrés, retours en arrière, dont, pour chaque séquence, l'incipit tient lieu d'ingénieux raccord, par endroits de fondu encha?né ou encore de cut. lacoste pas cher
    Il suffit de se reporter à la table des matières présentant le découpage du livre, laquelle, ainsi lue en continu, s'apparente à un storyboard aux accents joyciens[2] [2] «xA0;L'id233;e me traverse parfois / Je ne sais pas...suite.4 Tout se passe comme si Marc Augé avait fait sienne, au niveau de la narration, la conception qu'Orson Welles défendait à propos du montage cinématographiquexA0;: xA0;[…] pour mon style, pour ma vision du cinémaxA0;, soulignait-il (in Bazin 2006xA0;: 142), xA0;le montage n'est pas un aspect, c'est l'aspectxA0;. Sans doute Welles voulait-il insister, dans cet entretien avec André Bazin, sur le sens qu'xA0;aspectxA0; a en anglais, plus précis que son homologue fran?ais, soitxA0;: angle de vue, exposition, orientation (comme on peut le dire d'une baie vitrée - l'écran en a les dimensions - exposée au soleil, orientée au sud). Cela est donc fondamental dans son ?uvre, et, pour une large part, perceptible non seulement dans le tournage mais bel et bien sur la table de montage où, précisait-il, xA0;l'essentiel est la durée de chaque image, ce qui suit chaque imagexA0; (in Ibid. doudoune moncler bleu marine femme ). L'angle de prise de vue ne peut être ainsi dissocié du tempo de l'action, l'un tendant même à absorber l'autre de manière à subordonner l'espace au temps, le mouvement à la durée, la mesure au rythme (la métaphore musicale est souvent reprise par Welles[3] [3] «xA0;Le montagexA0;», soulignait-il (in Bazin 2006xA0;:...suite). De sorte que le montage, comme le rappelle Gilles Deleuze (1985xA0;: 135), semble intériorisé dans chaque scène, dans chaque séquence, dans chaque planxA0;: il détermine alors l'optique de leur saisiexA0;; il est déjà présent au moment du cadrage et du tournage[4] [4] Sur ce point, voir 233;galement l'ouvrage de Jean-Pierre.. T shirt ralph lauren pas cher
    .suite.5 On conna?t la prédilection de Welles pour le plan-séquence, la contreplongée, la profondeur de champ (McBride 1985xA0;: 14 sq.) qu'il obtient grace à l'emploi presque systématique du grand angulaire où l'image se trouve étirée dans l'espace comme s'étire le temps dans le plan long, et qui ne seraient que des prouesses techniques s'il n'y avait le rythme qu'il leur imprime lors du montage précisément, permettant au récit de se dérouler en avant- et arrière-plans, selon plusieurs points de vue, suivant plusieurs modalités et temporalités que l'on pourrait dès lors qualifier de visuelles. André Bazin (2006xA0;: 80) a montré que le cadrage en contre-plongée ou le montage en plan-séquence aurait été inspiré à Welles par son expérience du théatre où l'acteur n'est jamais isolé du décor (il est forcément dans le décor, alors que les mouvements de caméra et le découpage cinématographique peuvent l'en extraire), où le spectateur, notamment celui des fauteuils d'orchestre, a une vision de bas en haut, partiellement déformée, comme la reproduit l'objectif à courte focale dont l'angle de prise de vue est proche de son champ visuel comme naturellement il l'est de celui du réalisateur.6 Qu'il y ait dans ces procédés une intention esthétique qui consiste à dramatiser le récit en lui apportant xA0;un surcro?t de réalisme, […] qui restitue à l'objet et au décor leur densité d'être, leurs poids de présence, […] qui se refuse à séparer l'acteur du décor, le premier plan des fonds, […] qui replace le spectateur dans les vraies conditions de la perception, laquelle n'est jamais déterminée a priorixA0;(Bazin 2006xA0;: 89), c'est certainxA0;! Mais il y a aussi une vision du monde qui s'en dégage et que j'aurais tendance à rapprocher formellement de celle de l'enfant (Citizen Kane me semble en être une parfaite illustrationxA0;; à son propos André Bazin [Ibid.xA0;: 76] parle d'ailleurs d'xA0;obsession de l'enfancexA0; ) - l'enfant pour qui les choses apparaissent toujours plus grandes et lointaines qu'elles ne le sont en réalité, pour qui, le soir avant de s'endormir, les plafonds seront toujours ou trop hauts ou trop bas (autre marotte de Welles que de souvent les insérer dans le champxA0;!), pour qui le temps sera toujours trop court lorsqu'il peut s'en emparer, trop long lorsque ce sont les autres, les adultes, les parents, qui entendent le passer et lui faire passerxA0;: xA0;Le cinémaxA0;, écrit Marc Augé

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