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brick0213

survetement lacoste pas cher pour homme Dieu - 0 views

started by brick0213 on 13 Dec 14
  • brick0213
     
    Eh bien , je suis là, vous disaisje, et, tout en vous écrivant, mes yeux s'arrêtentsur une page des Mémoires du marquis d'Argenson, où, audessous de ces mots . De la Conversation d'autrefois et de celle d'à présent, je lis ceuxci . «Jesuis persuadé que, du temps où l'hôtel Rambouillet donnait le ton à la bonne compagnie, on écoutait bien et l'on raisonnait mieux. On cultivait son goût etson esprit. J'ai encore vu des modèles de ce genre de conversation parmi les vieillards de la cour que j'ai fréquentés. Ils avaient A M. *** 2 Page 6 Lesmille et un fantomes le mot propre, de l'énergie et de la finesse, quelques antithèses, mais des épithètes qui augmentaient le sens . doudoune lacoste homme, de la profondeur sanspédanterie, de l'enjouement sans malignité.» Il y a juste cent ans que le marquis d'Argenson écrivit ces lignes, que je copie dans son livre,Il avait, à l'époque où il les écrivait, à peu près l'âge que nous avons,et, comme lui, mon cher ami, nous pouvons dire,Nous avons connu des vieillards qui étaient, hélas, ce que nous ne sommes plus, c'estàdire des hommes de bonne compagnie, Nous les avons vus, mais nos fils ne les verront pas. Voilà ce qui fait, quoiquenous ne valions pas grand'chose, que nous vaudrons mieux que ne vaudront nos fils. Il est vrai que tous les jours nous faisons un pas vers la liberté,l'égalité, la fraternité, trois grands mots que la Révolution de 93, vous savez, l'autre, la douairière, a lancés au milieu de la société moderne, commeelle eût fait d'un tigre, d'un lion et d'un ours habillés avec des toisons d'agneaux . mots vides, malheureusement, et qu'on lisait à travers la fumée dejuin sur nos monuments publics criblés de balles. Moi, je vais comme les autres . moi, je suis le mouvement. survetement lacoste pas cher pour homme Dieu me garde de prêcherl'immobilité.L'immobilité, c'est la mort Mais je vais comme un de ces hommes dont parle Dante,dont les pieds marchent en avant,c'est vrai,mais dont la têteest tournée du côté de ses talons. Et ce que je cherche surtout,ce que je regrette avant tout,ce que mon regard rétrospectif cherche dans le passe, c'est lasociété qui s'en va, qui s'évapore, qui disparaît comme un de ces fantômes dont je vais vous raconter l'histoire, Cette société, qui faisait la vieélégante, la vie courtoise, cette vie qui valait la peine d'être vécue, enfin (pardonnezmoi le barbarisme, n'étant point de l'Académie, je puis le risquer),cette société estelle morte ou l'avonsnous tuée, Tenez, je me rappelle que, tout enfant, j'ai été conduit par mon père chez madame de Montesson. C'était unegrande dame, une femme de l'autre siècle tout à fait. Elle avait épousé, il y avait près de soixante ans, le duc d'Orléans, aïeul du roi LouisPhilippe, elleen avait quatrevingtdix. Elle demeurait dans un grand et riche hôtel de la Chausséed'Antin. Napoléon lui faisait une rente de cent mille écus.

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