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started by xblue123 on 22 Dec 14
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    Une place importante est faite à la Révolution fran?aise (p. 150-370), celle-ci étant envisagée de manière chronologique et thématique. La partie consacrée à l'Europe se cl?t par un chapitre sur la guerre. Chaque développement est illustré par des textes, des études de cas ou des mises au point historiographiques. La dernière partie est celle des bilans et des synthèses : un état des pays concernés en 1802 et une interrogation sur la date de fin du programme (la fin des révolutions ?), puis trois chapitres thématiques qui ont trait à l'expansion révolutionnaire, à la contre-révolution et enfin, à un essai comparatif mené à partir d'interrogations sur les structures politiques, les acteurs des révoltes et révolutions, et des vues sur des points plus particuliers comme les ouvriers, les femmes, l'esclavage, les villes et les campagnes.14 Le renouvellement considérable de la bibliographie, notamment des histoires nationales au moment des bicentenaires de la révolution américaine, de la Révolution fran?aise et des révolutions batave, polonaise et belge permet aujourd'hui de dépassionner le débat et de sortir, soit des analyses d'école (progressiste, révisionniste, marxiste, libérale…), soit de la vision de modèles concurrents longtemps entretenus par les histo-riographies nationales ou indifférents les uns des autres.Scarlett BeauvaletOlivier BLANC, Marie-Olympe de Gouges. short ralph lauren femme
    Une humaniste à la fin duxviiiesiècle, Luzech, éditions René Viénet, 2003, 270 p.15 Après une première biographie en 1981 et une édition critique de ses Textes politiques, Olivier Blanc consacre un nouveau livre à Marie-Olympe de Gouges (1748-1793). L'essai, stimulant et bien écrit, donne au lecteur un portrait attachant du personnage. Il s'agit, en effet, pour l'auteur de restituer, à la lumière des sources, la vie d'une femme que l'historiographie traditionnelle a d'abord considérée comme une marginale, et qui a été tardivement revendiquée par le courant féministe. L'objet de ce travail est de montrer que, de son vivant, Olympe de Gouges n'a jamais été considérée comme une marginale ou comme une féministe (le terme n'est pas encore utilisé à l'époque) mais qu'elle incarne un courant humaniste que ses premiers biographes n'ont pas su reconna?tre comme tel.16 L'ouvrage, bien présenté, est de lecture agréable, et enrichi par une galerie de portraits et une série de documents relatifs aux grands événements du temps. Le plan, chronologique, restitue les grandes étapes de la vie d'Olympe de Gouges. sacs vanessa bruno soldes L'auteur consacre une large part à ses écrits (31 mémoires, 75 pièces de théatre, 144 pamphlets révolution-naires, une dizaine d'articles de presse et une vaste correspondance), mettant notamment en valeur une série de textes jusqu'alors peu étudiés : ses pièces de théatre et les affiches qu'elle a elle-même rédigées. De même, des témoignages de contemporains viennent éclairer sa personnalité et ses prises de position, montrant qu'elle a souvent été victime de calomnies. Ferme soutien de la Gironde, au même titre que Madame Roland, l'historiographie du xixe siècle n'a pourtant pas retenu son nom : la misogynie des auteurs, sa situation familiale (veuve à 18 ans, elle choisit de ne pas se remarier), et ses prises de position sur le mariage et le divorce contribuent sans doute à l'expliquer.17 Fille naturelle de Jean-Jacques Le Franc, marquis de Pompignan, Olympe fait de cette batardise un sujet de fierté, puisant même dans cette naissance la confiance dans ce qu'elle appelle ses talents naturels . Elle fait un mariage de convention en 1765, et reste veuve un an plus tard avec un fils. Ayant choisi de rester seule, elle aura plusieurs protecteurs, ce qui alimentera dans l'opinion de ses premiers biographes l'idée d'une femme perdue de m?urs . Bien qu'ayant re?u une instruction relativement sommaire - elle se plaint dans ses lettres de ce que son éducation a été négligée - elle se révèle néanmoins comme une femme de lettres, écrivant de très nombreuses pièces de théatre, et publiant en 1788 une vaste correspondance autobiographique dans laquelle elle retrace ses années de jeunesse. destockage survetement lacoste
    Vivement désireuse d'être reconnue comme auteur dramatique, et déplorant le faible nombre de dames admises à être jouées à la Comédie-Fran?aise, elle s'engage dans toute une polémique avec les auteurs et les comédiens pour se faire admettre parmi eux. C'est un échec et en 1788, elle se met à composer ses premiers essais politiques, avec tout d'abord des réflexions sur l'esclavage, puis un engagement plus direct dans le combat politique.18 Pendant toute la Révolution, Olympe de Gouges observe et écrit, multipliant les chroniques et réflexions à chaud à la manière d'une journaliste. Scarlett BeauvaletIsabelle BROUARD-ARENDS (dir.), Lectrices d'Ancien Régime, Rennes, PUR, 2003, 719 p.19 Ce volume rassemble les actes d'un colloque international, qui s'est tenu en juin 2002 à Rennes, et a réuni une soixantaine de participants de disciplines variées (historiens du livre et de la lecture, historiens d'art), autour d'une réflexion menée sur les femmes lectrices d'Ancien Régime avec comme sous-titre : modalités, enjeux, représentations. Ce colloque ne constitue pas une entreprise isolée, mais se situe dans le prolongement de quatre colloques qui ont porté sur les femmes écrivains de la période moderne.

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