suite. Habert qui se tait sur le duel, donne comme commentaire du cinquième commandement une liste de questions que le confesseur doit poser à son pénitent sur ses manques de charité et sur ses inimitiés. Seul l'homicide en esprit que constitue la haine mérite l'attention du moraliste.23 En remettant en cause la notion même de légitime défense, la théologie morale rigoriste touche au c?ur même de l'acceptation conditionnée du duel telle qu'on la trouve dans une partie de la casuistique classique. Les deux propositions citées plus haut et condamnées par le clergé fran?ais en 1700 donnent un bon point de départ pour explorer le corpus casuiste sur le duel sans en atténuer la diversité. Ledieu donne comme source principale l'apologiste de la casuistique qu'est Matthieu de Moya. sac vanessa bruno pas cher cuir Il cite aussi Escobar et Laymann pour la proposition 40 et surtout Hurtado de Mendoza qui est la source principale des casuistes postérieurs, et en particulier de Tambourin et de Diana sur ce point. Si l'on se rapporte au passage incriminé dans l'apologie de Moya[45] [45] Adversus quorumdam expostulationes contra nonnulos Iesuitarum...suite, on voit que ce dernier, toujours dans la perspective non de justifier des propositions litigieuses mais de montrer qu'elles ont été enseignées avant les jésuites et que les théologiens de la Compagnie n'ont fait en général que les mitiger, cite des autorités nombreuses et contradictoires. Il s'appuie essentiellement sur Laymann, mais rappelle que ce dernier note les réticences sur cette question de nombreux docteurs comme Bannez, Soto, Navarre, Rodriguez, Lessius, Molina et Bécan, pour qui ordinairement ce sera l'illicéité qui prévaudra ou sera la plus probable. Il rappelle que Laymann précise que dans ces conditions, il ne saurait y avoir licéité que s'il y a une cause adjointe. sac longchamp pas cher neuf 2014 La légitimation véritable de la proposition 40 de la censure de 1700, qui autorise un homme d'honneur à accepter un duel pour ne passer pour lache est renvoyée à Hurtado de Mendoza et à sa distinction du provoqué et du provocateur qui lui fait dire qu'un homme peut venir sur le champ du duel, non pour se battre, mais pour montrer qu'il n'est pas un lache. Pour ce qui est du provocateur lui-même, Moya cite les auteurs qui considèrent qu'il est licite de tuer pour préserver son honneur ou sa vie lorsqu'il n'est pas d'autre moyen d'y parvenir et veut montrer comment plusieurs de ces mêmes auteurs sont en fait en contradiction avec leurs principes lorsque, dans le même temps, ils considèrent comme illicite de proposer le duel. C'est chez ces auteurs, pour la plupart antérieurs à la Compagnie, qu'il faut chercher une légitimation des propositions les plus controversées mais qui ne concernent pas le duel comme tel.24 La Theologia Moralis de Laymann, à l'endroit indiqué par Ledieu et par Moya[46] [46] Paul Laymann, Theologia moralis, t. 1, lib. 3, tract. 3,. sac de voyage longchamp prix soldes ....suite. Laymann affirme même qu'un noble ou un soldat taxé d'ignominie peut aussi refuser le duel puisqu'il a d'autres moyens pour conserver son honneur : il peut ainsi se déclarer prêt à se défendre en toute occasion où on l'attaquera, mais qu'il ne peut accepter un duel qui est contraire tant à la loi divine qu'à la loi civile[49] [49] Neque simili est de fuga ea enim homini nobili, aut militari..
started by xwhite147 on 23 Dec 14
Il cite aussi Escobar et Laymann pour la proposition 40 et surtout Hurtado de Mendoza qui est la source principale des casuistes postérieurs, et en particulier de Tambourin et de Diana sur ce point. Si l'on se rapporte au passage incriminé dans l'apologie de Moya[45] [45] Adversus quorumdam expostulationes contra nonnulos Iesuitarum...suite, on voit que ce dernier, toujours dans la perspective non de justifier des propositions litigieuses mais de montrer qu'elles ont été enseignées avant les jésuites et que les théologiens de la Compagnie n'ont fait en général que les mitiger, cite des autorités nombreuses et contradictoires. Il s'appuie essentiellement sur Laymann, mais rappelle que ce dernier note les réticences sur cette question de nombreux docteurs comme Bannez, Soto, Navarre, Rodriguez, Lessius, Molina et Bécan, pour qui ordinairement ce sera l'illicéité qui prévaudra ou sera la plus probable. Il rappelle que Laymann précise que dans ces conditions, il ne saurait y avoir licéité que s'il y a une cause adjointe. sac longchamp pas cher neuf 2014 La légitimation véritable de la proposition 40 de la censure de 1700, qui autorise un homme d'honneur à accepter un duel pour ne passer pour lache est renvoyée à Hurtado de Mendoza et à sa distinction du provoqué et du provocateur qui lui fait dire qu'un homme peut venir sur le champ du duel, non pour se battre, mais pour montrer qu'il n'est pas un lache. Pour ce qui est du provocateur lui-même, Moya cite les auteurs qui considèrent qu'il est licite de tuer pour préserver son honneur ou sa vie lorsqu'il n'est pas d'autre moyen d'y parvenir et veut montrer comment plusieurs de ces mêmes auteurs sont en fait en contradiction avec leurs principes lorsque, dans le même temps, ils considèrent comme illicite de proposer le duel. C'est chez ces auteurs, pour la plupart antérieurs à la Compagnie, qu'il faut chercher une légitimation des propositions les plus controversées mais qui ne concernent pas le duel comme tel.24 La Theologia Moralis de Laymann, à l'endroit indiqué par Ledieu et par Moya[46] [46] Paul Laymann, Theologia moralis, t. 1, lib. 3, tract. 3,. sac de voyage longchamp prix soldes
....suite. Laymann affirme même qu'un noble ou un soldat taxé d'ignominie peut aussi refuser le duel puisqu'il a d'autres moyens pour conserver son honneur : il peut ainsi se déclarer prêt à se défendre en toute occasion où on l'attaquera, mais qu'il ne peut accepter un duel qui est contraire tant à la loi divine qu'à la loi civile[49] [49] Neque simili est de fuga ea enim homini nobili, aut militari..