Mais, en Angleterre, une interprétation strictement légale du conflit entre temporel et spirituel permet aux contemporains de faire la comparaison avec le Gallicanisme, et d'une prétendue via media entre Rome et Genève[12] [12] E. Shagan, Popular Politics, op. cit. , p. 30 ; John Hearsey... sac vanessa bruno cuir pas cher suite. Pour Ethan Shagan, le génie des Tudors fut précisément de gommer les arguments théologiques au profit du politique afin de faire du conformisme une loi. Par la suite, cela devint un des leitmotivs de l'Anglicanisme qui se fit une règle de confondre appartenance confessionnelle, identité nationale et conformité aux lois du royaume.7 En 1551, alors que la France est en guerre contre l'Empire, survient une crise diplomatique avec Rome à propos des annates, revenu papal qu'Henri II accuse de servir la politique de l'Empire. à cette occasion, le roi aurait été tenté d'?ter entièrement au pape l'obédience du Royaume et créer un Patriarche qui aurait tout pouvoir dans l'église gallicane . Henri II pensait confier cette charge au cardinal de Lorraine[13] [13] T. Wanegffelen, Ni Rome ni Gen232;ve, op. Trench burberry femme soldes cit. , p. 136. ...suite. doudoune pas cher femme La peur du schisme, qui entra?ne inéluctablement l'hérésie dans la tradition patristique, est s?rement ce qui motive les conseillers du roi, et le cardinal lui-même, à rejeter cette proposition. L'Angleterre aurait alors servi de contre-exemple, ce qu'illustre les propos du cardinal du Bellay :8 Combien que l'intention du roy ne soit de sortir de l'obéissance de l'église, mais seulement de Julio ministre d'icelle, si est-ce que je vois clairement ce qui adviendra à la fin. Le commencement d'Angleterre fust lent, voir moins aspre qu'on ne le veut faire icy. Mais la fin a esté telle qu'on voist[14] [14] A. Tallon, Conscience nationale, op. cit. , p.
started by owen11158 on 23 Dec 14
suite. Pour Ethan Shagan, le génie des Tudors fut précisément de gommer les arguments théologiques au profit du politique afin de faire du conformisme une loi. Par la suite, cela devint un des leitmotivs de l'Anglicanisme qui se fit une règle de confondre appartenance confessionnelle, identité nationale et conformité aux lois du royaume.7 En 1551, alors que la France est en guerre contre l'Empire, survient une crise diplomatique avec Rome à propos des annates, revenu papal qu'Henri II accuse de servir la politique de l'Empire. à cette occasion, le roi aurait été tenté d'?ter entièrement au pape l'obédience du Royaume et créer un Patriarche qui aurait tout pouvoir dans l'église gallicane . Henri II pensait confier cette charge au cardinal de Lorraine[13] [13] T. Wanegffelen, Ni Rome ni Gen232;ve, op. Trench burberry femme soldes cit. , p. 136. ...suite. doudoune pas cher femme
La peur du schisme, qui entra?ne inéluctablement l'hérésie dans la tradition patristique, est s?rement ce qui motive les conseillers du roi, et le cardinal lui-même, à rejeter cette proposition. L'Angleterre aurait alors servi de contre-exemple, ce qu'illustre les propos du cardinal du Bellay :8 Combien que l'intention du roy ne soit de sortir de l'obéissance de l'église, mais seulement de Julio ministre d'icelle, si est-ce que je vois clairement ce qui adviendra à la fin. Le commencement d'Angleterre fust lent, voir moins aspre qu'on ne le veut faire icy. Mais la fin a esté telle qu'on voist[14] [14] A. Tallon, Conscience nationale, op. cit. , p.