En incarnant l'orthodoxie pendant trois ans à la tête du ministère de l'Économie jusqu'à sa démission en mars, Antonio Palocci était devenu la bête noire de ceux qui déploraient que le Brésil bride son développement.<p>Bataille des ego<p>Avec lui, le gouvernement avait pu afficher un excédent budgétaire record et une faible inflation. Le premier a permis une réduction de la dette externe et la seconde, une baisse des prix des produits de base, que les plus pauvres ont saluée en reconduisant Lula. Mais cette politique a aussi limité l'investissement public dans les infrastructures et, en maintenant les taux d'intérêts à des niveaux astronomiques, a bridé le crédit et provoqué l'explosion de la dette interne.<p>Ce sont là les principales explications de la croissance « molle » des quatre dernières années (2,6 % par an en moyenne) critiquée par Tarso Genro, mais aussi par l'actuel ministre de l'Économie, Guido Mantega, et par le chef de la Maison civile (sorte de premier ministre), Mme Dilma Roussef. Comme en 2002, Lula, qui craint une reprise de l'inflation, donne pour l'heure priorité à l'aile conservatrice du gouvernement, représentée par le président de la Banque centrale, Henrique Mereilles. Mais il sait que sa promesse d'une croissance de 5 % impliquera une inflexion. http://www.francesc.fr/ <p>Le débat est d'autant plus vif que le président n'a pas encore annoncé la composition de son nouveau gouvernement. La bataille des ego, au sein des « ministrables », prend de nouvelles proportions. Être placé à la tête d'un grand portefeuille signifie entrer dans la course aux dauphins dans la perspective de 2010, quand Lula n'aura plus le droit de se représenter.LA TUBERCULOSE est en train de faire de nouveaux ravages : au Kwazulu-Natal, une province d'Afrique du Sud, une nouvelle infection due à des bacilles tuberculeux humains ultra-résistants est apparue, ces derniers mois, chez 53 malades sidéens. Les microbes sont devenus insensibles à tous les antituberculeux existants et 52 des malades sont morts. C'est un pas de plus que le germe a franchi. En effet, il y a une dizaine d'années, des souches multirésistantes très difficiles à combattre au seul moyen de médicaments de seconde ligne étaient déjà apparues dans les prisons russes et les ghettos urbains des mégapoles américaines. sac Michael Kors Portefeuilles Et encore, les malades devaient prendre jour après jour pendant des mois une combinaison de drogues actives, sans jamais abandonner ce traitement.<p>Or le monde est en train de perdre la guerre contre la vieille ennemie : aucun nouvel antituberculeux n'a été mis sur le marché depuis 40 ans, les tests diagnostiques peu performants datent du siècle dernier, et le vaccin BCG ne protège pas contre les formes infectieuses chez l'adulte. On estime que, chaque année, deux millions de tuberculeux meurent et que 9 à 10 millions de nouveaux cas apparaissent. Les épidémiologistes considèrent qu'environ 425 000 d'entre eux sont résistants à un ou plusieurs des médicaments habituels. L'épidémie de sida favorise et aggrave les coinfections tuberculeuses. Au Cambodge, Médecins sans frontières (MSF) qui soigne 3 000 malades du sida par trithérapie, a comptabilisé en 2005, près de 600 patients coinfectés par la tuberculose.</p><p>Cette semaine, alors que se tient à Paris une conférence internationale sur les maladies respiratoires, plusieurs conférences de presse organisées par MSF, l'ONUSIDA, et la réunion annuelle des actionnaires de la TB Alliance (une fondation publique américaine) ont évoqué cette menace grandissante. sac Michael Kors Sacs bandouli Pour Jean-Hervé Bradol, président de MSF France, « la situation ne cesse de se dégrader ». La stratégie de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui consiste à distribuer directement les médicaments et à voir le malade les avaler, a pu fonctionner mais n'est plus adaptée. « Il y a une minimisation, de la part de l'OMS et des autres parties concernées, de la gravité et de l'urgence. Leurs panels d'experts prétendent toujours qu'on gagne sur le terrain et que l'on va y arriver. »</p><p>Combinaisons de médicaments</p><p>Or, selon Martina Casenghi, qui a compilé pour MSF un rapport sur l'état d'avancement des recherches, « aucun nouveau médicament n'est attendu, au mieux, avant 2011 ou 2012 ». Il faudrait pour vaincre les tuberculoses multirésistantes ou ultrarésistantes, disposer non pas d'une ou deux molécules, mais de plusieurs combinaisons de nouveaux médicaments. « Au rythme des essais cliniques actuels, qui substituent un médicament connu contre un autre testé, il faudrait 24 ans avant d'avoir un nouveau régime de plusieurs médicaments.
<p>Le débat est d'autant plus vif que le président n'a pas encore annoncé la composition de son nouveau gouvernement. La bataille des ego, au sein des « ministrables », prend de nouvelles proportions. Être placé à la tête d'un grand portefeuille signifie entrer dans la course aux dauphins dans la perspective de 2010, quand Lula n'aura plus le droit de se représenter.LA TUBERCULOSE est en train de faire de nouveaux ravages : au Kwazulu-Natal, une province d'Afrique du Sud, une nouvelle infection due à des bacilles tuberculeux humains ultra-résistants est apparue, ces derniers mois, chez 53 malades sidéens. Les microbes sont devenus insensibles à tous les antituberculeux existants et 52 des malades sont morts. C'est un pas de plus que le germe a franchi. En effet, il y a une dizaine d'années, des souches multirésistantes très difficiles à combattre au seul moyen de médicaments de seconde ligne étaient déjà apparues dans les prisons russes et les ghettos urbains des mégapoles américaines. sac Michael Kors Portefeuilles Et encore, les malades devaient prendre jour après jour pendant des mois une combinaison de drogues actives, sans jamais abandonner ce traitement.<p>Or le monde est en train de perdre la guerre contre la vieille ennemie : aucun nouvel antituberculeux n'a été mis sur le marché depuis 40 ans, les tests diagnostiques peu performants datent du siècle dernier, et le vaccin BCG ne protège pas contre les formes infectieuses chez l'adulte. On estime que, chaque année, deux millions de tuberculeux meurent et que 9 à 10 millions de nouveaux cas apparaissent. Les épidémiologistes considèrent qu'environ 425 000 d'entre eux sont résistants à un ou plusieurs des médicaments habituels. L'épidémie de sida favorise et aggrave les coinfections tuberculeuses. Au Cambodge, Médecins sans frontières (MSF) qui soigne 3 000 malades du sida par trithérapie, a comptabilisé en 2005, près de 600 patients coinfectés par la tuberculose.</p><p>Cette semaine, alors que se tient à Paris une conférence internationale sur les maladies respiratoires, plusieurs conférences de presse organisées par MSF, l'ONUSIDA, et la réunion annuelle des actionnaires de la TB Alliance (une fondation publique américaine) ont évoqué cette menace grandissante. sac Michael Kors Sacs bandouli
Pour Jean-Hervé Bradol, président de MSF France, « la situation ne cesse de se dégrader ». La stratégie de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui consiste à distribuer directement les médicaments et à voir le malade les avaler, a pu fonctionner mais n'est plus adaptée. « Il y a une minimisation, de la part de l'OMS et des autres parties concernées, de la gravité et de l'urgence. Leurs panels d'experts prétendent toujours qu'on gagne sur le terrain et que l'on va y arriver. »</p><p>Combinaisons de médicaments</p><p>Or, selon Martina Casenghi, qui a compilé pour MSF un rapport sur l'état d'avancement des recherches, « aucun nouveau médicament n'est attendu, au mieux, avant 2011 ou 2012 ». Il faudrait pour vaincre les tuberculoses multirésistantes ou ultrarésistantes, disposer non pas d'une ou deux molécules, mais de plusieurs combinaisons de nouveaux médicaments. « Au rythme des essais cliniques actuels, qui substituent un médicament connu contre un autre testé, il faudrait 24 ans avant d'avoir un nouveau régime de plusieurs médicaments.
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