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xcathy147

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started by xcathy147 on 26 Dec 14
  • xcathy147
     
    En 1946, évoquant les historiens britanniques et la Conquête normande, David Douglas offrait une vue assez différente : depuis l'époque de Freeman, l'historiographie anglo-normande s'est définie non dans la continuité de ses idées, mais en réaction à elles. La recherche moderne a eu tendance à se défaire de l'idée ancienne, qu'il avait popularisée, de la Conquête normande comme lutte nationale, et elle a été jusqu'à mettre en question l'existence, en 1066, d'une nation anglaise au sens moderne du terme… l'Angleterre sous Edouard le Confesseur se montrait peu disposée à s'unir contre les Normands. Son histoire politique était dominée par les rivalités des grands earldoms, et sa structure sociale était avant tout marquée par les différences persistantes entre les différentes provinces de l'état , une référence à l'élément scandinave. D'autres historiens ont mis en question le degré d'unité de l'Angleterre à la fin de la période anglo-saxonne. Aux yeux de W.H. Warren, il s'agissait d'un état uni, mais pas unifié, non-centralisé plut?t que décentralisé. sac marron pas cher
    Bien plus, Warren a mis en doute l'existence d'une unité de gestion plus vaste que le shire, et s'est interrogé sur l'existence d'un royaume unique. Qu'il f?t le résultat d'un passé distinct, ou encore de l'implantation scandinave, et du fait que les rois des Saxons de l'Ouest étaient prêts à permettre à sa population d'avoir des lois choisies par eux-mêmes, pour le mieux , le séparatisme de la Northumbrie au sein du royaume anglo-saxon tardif créa une réalité politique qui devait perdurer bien au-delà de la Conquête, et qu'il n'est pas aisé d'expliquer.17 Les arguments sur la formation d'un état anglo-saxon reposent tous sur l'idée qu'en dépit des différences régionales, les Anglo-Saxons se considéraient comme un peuple unique, anglais, et qu'ils étaient gouvernés dans le cadre d'un royaume unifié. L'?uvre de Sir Frank Stenton a été centrale dans l'évolution de cette analyse ; une raison qui explique sans doute le contraste entre sa position de 1908 et les thèses qu'il défendait en 1943, année de la première édition de son Anglo-Saxon England, est qu'il en était venu, dans les années trente, à vouloir offrir le récit de l'évolution d'une Angleterre unifiée. Critiqué pour avoir situé cette unité trop haut dans la période anglo-saxonne - il voyait un certain degré d'unification dans le prétendu bretwalda et dans la suprématie des rois de Mercie - Stenton était toutefois convaincu de son importance, ce qui appara?t clairement à la fin d'Anglo-Saxon England: Pour de nombreux historiens, la dernière phase de l'état vieil anglais semble avoir été le simple prélude d'un inéluctable écroulement. Les faiblesses les plus évidentes de cet état - l'instabilité de son organisation sociale, et le pouvoir excessif d'un petit groupe de riches familles, ont souvent été considérées comme des signes d'une dissolution proche. Par ailleurs, l'idéal d'unité politique était accepté dans toutes les parties de l'Angleterre d'avant la Conquête, et les rois anglo-saxons avaient créé une machine, que des mains plus fortes pourraient utiliser pour réaliser cet idéal. Chemise burberry pas cher Grace à la loi et à la coutume, les pouvoirs avec lesquels le Conquérant réédifia l'état anglais étaient inhérents à la monarchie anglaise. Il est assez révélateur que, dans ses mémoires sur son mari, Doris Stenton, énumérant ses projets, renvoie au livre qui devait s'appeler "L'Unité de l'Angleterre", dont il avait mis en place les chapitres dans son vieux carnet de notes, et dont il avait discuté avec Mr Sisam, et qui ne sera désormais jamais écrit .En conclusion, j'aimerais exploiter ici une suggestion faite par Rees Davies au séminaire d'Oxford sur la formation de l'état. Tout en reconnaissant qu'il est impossible de nier la remarquable précocité de l'état anglais , Davies suggérait qu'il serait profitable de faire entrer l'étude de l'état, si nous l'appelons ainsi, dans l'arène plus large de la discussion du pouvoir en général : l'état n'est-il pas, en fait, une tyrannie qui nous oppresse, en nous for?ant à accepter l'image qu'il construit et projette de lui-même, faisant de son histoire le récit dominant, et déterminant nos perceptions de la continuité de l'histoire anglaise ? Il a été dit plus haut que l'absence d'un terme pour désigner l'état est un obstacle majeur à la discussion du gouvernement, de l'administration, du pouvoir royal et noble au haut Moyen ?ge. Et on aura sans doute davantage profit à suivre Thomas Charles Edwards, lorsqu'il avance, au sujet de la société irlandaise ancienne, qu'il n'y avait pas d'état, distinct de la société, mais plut?t un roi, qui était central à l'intérieur de la société, dont le pouvoir était efficace en partie parce qu'il déployait les mêmes pouvoirs que les autres seigneurs, mais à un degré supérieur. La réponse est assez différente en ce qui concerne l'existence, ou non, d'une nation anglaise avant la Conquête : dans ce cas, en effet, un langage politique a été articulé, et utilisé de manière spécifique pour embrasser des peuples d'origines ethniques différentes, dont l'histoire récente était également éclatée. La question demeure, par contre, ouverte en ce qui concerne l'acceptation, par tous, du concept d'être anglais, dans l'Angleterre centrale des shires de Mercie et d'East Anglie, mais surtout en Northumbrie, où les influences anglo-scandinaves étaient les plus fortes. Doudoune ralph lauren soldes
    La preuve de l'existence de sentiments nationaux anglais peut être trouvée à différents moments vers la fin du xe et au xie siècle ; considérons par exemple l'esprit communautaire à Maldon en 991, la répugnance des Anglais à glisser dans la guerre civile, et à laisser leur pays sans défense face à des ennemis étrangers au moment du conflit avec Godwine en 1051, ou encore l'identification des saints importants de la période anglo-saxonne haute comme figures nationales , représentatives d'un héritage religieux partagé. Mais notre interprétation de ces facteurs divers serait sans doute bien différente si nous étions capables de les considérer, non pas depuis Winchester, mais depuis Durham…University of Sheffieldtraduit par Frédérique Lachaud""Depuis plusieurs années, l'identité ethnique, la construction de la nation, et la formation de l'état sont au c?ur de nombreux travaux historiques, sociologiques et anthropologiques. Certaines des raisons qui ont amené à cette situation vont de soi : la création de nouvelles nations et de nouveaux états, en particulier sur le continent africain, l'impact de la globalisation sur les structures de pouvoir et de fidélité, ainsi qu'une réaction aux présomptions d'une historiographie souvent nationaliste, comme aux mythes qu'elle crée. Il faut également tenir compte de l'impact plus récent des identités et allégeances ethniques sur le tissu politique européen et même mondial. Dans la discussion de ces transformations, les développements de la période médiévale en Europe sont rarement considérés. Les nations, et encore plus le nationalisme, nous dit-on, sont essentiellement des phénomènes modernes, postérieurs à 1800, et qui sont indissociables d'une société moderne industrialisée, d'une culture populaire et politique de masse, ainsi que du pouvoir des média modernes. Dans la société médiévale, toujours selon le discours dominant, les liens d'homme à homme et le caractère avant tout local du pouvoir auraient laissé peu de place au développement du pouvoir de l'état et à celui des allégeances nationales; dans la mesure où il pouvait exister des horizons plus larges à la vie de l'homme médiéval, ceux-ci ne pouvaient que prendre la forme d'une reconnaissance de corps universels - l'église, l'Empire, la papauté, la christianitas - mais pas d'une allégeance à une nation ni à un état[1] [1] Parmi les adeptes de cette th232;se en Angleterre, citons.

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