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xowen11158

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started by xowen11158 on 22 Nov 14
  • xowen11158
    #1 xowen11158 on 22 Nov 14
     
    -C. Ferjani est de montrer que le prétendu langage politique de l'islam n'est que le langage de l'islam politique, c'est-à-dire une interprétation parmi d'autres, à laquelle est loin de se réduire ?le champ islamique?. Il conclut en montrant comment la shar?'a, que son étymologie signale comme une simple ?voie? d'accès à Dieu - la religion elle-même avec son réservoir de normes et de valeurs -, a été politisée et sacralisée en ?loi islamique?.58 Globalement convaincante, l'argumentation peut être per?ue comme elliptique et dense par des lecteurs non spécialistes ou non arabisants, tout en étant déjà familière à un public averti depuis longtemps que Bernard Lewis n'est pas la référence absolue en matière d'islamologie. Elle souffre aussi de faiblesses méthodologiques, liées aux deux registres scientifique et militant du livre et aux conditions de son élaboration, à partir de cours et d'articles antérieurs de l'auteur. Outre un statut disciplinaire flou, l'apparat critique para?t insuffisant pour des thèmes déjà bien défrichés, et la bibliographie est inutilisable - du moins par un historien - dans la mesure où les écrits produits par des musulmans sur les rapports entre islam et politique à différentes époques ne sont ni identifiés comme sources ni classés chronologiquement. Les comparaisons avec les autres religions - christianisme par exemple - ne sont qu'ébauchées et sans valeur probatoire. sac longchamps promotion soldes
    L'ouvrage n'en est pas moins une mise au point claire et vigoureuse, écrite sans langue de bois. Il est à prendre comme une introduction à une réflexion historique sur les rapports entre politique et religion dans l'islam et comme l'expression de tout un courant venu de l'intérieur de l'islam, depuis au moins les années 1920, en faveur de la liberté de conscience, de l'égalité des sexes et de la la?cité.59 Anne-Laure DupontLuc FORLIVESI, Georges-Fran?ois POT TIER et Sophie CHASSAT (dir.), éduquer et finir. La colonie agricole et pénitentiaire de Mettray (1839-1937), Rennes, PUR, 2005, 256 p.60 Fondé en 1839, Mettray ne saurait se résumer à Genet et à Foucault. La colonie agricole s'inscrit dans une histoire de longue durée, qui épouse l'évolution du débat sur ce type d'établissement dans la France contemporaine. Moncler pas cher La vingtaine de contributions que contient ce volume collectif sont autant de facettes d'une histoire paradoxalement encore mal connue. Paradoxalement, car Mettray est devenu une sorte de nom commun désignant l'enfermement des enfants et des adolescents, le symbole de la répression de la délinquance juvénile dans un siècle qui ne cesse de questionner un problème envisagé du c?té de la morale comme du c?té du social.61 Or, Mettray, ?paradigme? de la colonie agricole comme le rappelle Jean-Jacques Yvorel dans une forte et claire introduction, ne représente qu'une des formes de la prise en charge des mineurs délinquants, aux c?tés de la prison et du patronage. On est bien là dans le registre des colonies privées, dont Catherine Prade montre la frénésie de fondations dans les années 1840?: douze sont créées contre quatre publiques. Malgré la dénonciation croissante des conditions d'accueil des colons - en fait de véritables détenus - et une discipline souvent décrite pour son inhumanité, certaines de ces colonies auront la vie longue?: Mettray n'est fermée qu'en 1937.62 Les trois parties de ce volume sont successivement consacrées à l'histoire et au système Mettray?; aux images et aux représentations de la colonie agricole tourangelle?; aux lectures et au rayonnement de cette dernière. Les contributeurs de la première partie (éric Pierre, Jacques Bourquin, Pierre-Paul Chapon, Ivan Jablonka et Idelette Ardouin) permettent de comprendre les circonstances qui ont abouti à la fondation de la colonie, la position sociale et les objectifs des fondateurs, la formation des ?contrema?tres? (les premiers éducateurs) qui encadrent les colons, la nature de l'instruction dispensée, le profil du personnel employé dans la colonie?: ces contributions offrent chacune un éclairage sur le ?système Mettray?. Survetement lacoste homme pas cher
    63 La deuxième partie revient sur la question de l'architecture de la colonie (Philippe Saunier, Fabienne Doulat), que l'on pourrait résumer par les mots d'ordre et de cl?ture (plus mentale que physique?: il n'y a pas de murailles), principes voulus et par le fondateur (Demetz), et par l'architecte (Blouet), tous deux influencés par les modèles pénitentiaires américains. Mettray, c'est aussi un registre de sanctions, alternant punitions et récompenses?: parmi ces dernières, ?la bague de Mettray? (Valérie Goupil). Guillemette Tison et Frédéric Chauvaud reviennent, l'une sur la représentation de Mettray par les poètes et romanciers du XIXe siècle?; l'autre sur le ?scandale de Mettray? qui occupe la presse en 1909. Romanciers, poètes, publicistes participent à la dénonciation du ?bagne d'enfants? de Mettray?; mais l'indignation suscitée ne permet pas d'obtenir la fermeture, à court terme, de l'établissement.64 La dernière partie revient sur Mettray au temps de Genet (Georges-Fran?ois Pottier), discute l'analyse de la colonie produite par Michel Foucault (Sophie Chassat), prolonge le débat sur l'influence de Mettray dans le monde européen de l'éducation surveillée (Jeroen J. H. Dekker), informe le lecteur sur le devenir de ?Mettray aujourd'hui?, à la fois exploitation agricole sous statut de société anonyme et Institut de Rééducation Médico-Professionnelle (José Hondermarck).

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