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sac longchamp romaine 28 Isaure - 0 views

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    25 L'espace politique appara?t comme le premier champ d'études du sentiment national que ce soit du point de vue étatique adopté par Jean-Pierre Dedieu avec l'exemple hispanique, ou sur le plan juridique et social analysé par Tamar Herzog à travers la notion d' ?espagnolité?, ou bien encore dans l'exercice de la politique étrangère au temps de Philippe II, tel que le montre Bertrand Haan. Des entités politiques préfigurant la construction nationale sont au c?ur de l'article de Gianvittorio Signorotto qui interroge la question identitaire dans l'Italie des potentats. La France fait enfin l'objet d'une réflexion d'Arlette Jouanna autour du thème de la ?liberté franque? pendant les guerres de Religion, et d'une communication intéressante de Jean-Fran?ois Dubost qui s'attache aux stéréotypes nationaux diffusés par les pamphlets fran?ais parus en 1615.26 Autre grand thème de cette rencontre?: l'origine du sentiment identitaire qui se trouve au c?ur d'articles puisant dans l'imaginaire et dans l'histoire. Adriano Prosperi démêle les racines de l'italianité et ses rapports à la Rome antique, tandis que Pablo Fernández Albaladejo distingue deux avatars d'une première identité espagnole?: l'un hérité des Wisigoths et l'autre descendant des Ibères pré-romains. Les écrits historiques s'avèrent également riches d'enseignement à l'instar du témoignage de Scipione Ammirato sur l'unité italienne, témoignage rapporté par Cesare Vasoli. Ils constituent également la source principale des travaux de Richard Kagan sur l'utilisation complémentaire des termes nation et patrie dans les textes produits par les auteurs liés à la couronne d'Aragon. sac longchamp prix
    L'histoire fabulée peut enfin participer de la construction nationale comme le souligne Chantal Grell dans son analyse de l'impact des généalogies d'Annius de Viterbe sur les Fran?ais et les Espagnols.27 Les dernières contributions portent sur le r?le du catholicisme dans la construction identitaire. Myriam Yardeni se consacre à la redéfinition des relations entre religion et sentiment national après l'introduction de la Réforme en France, tandis que les visions du frère Fiacre de Sainte-Marguerite permettent à Denis Crouzet de s'attacher au caractère miraculeux et mystique de Louis XIV. Gigliola Fragnito démontre ensuite que la position très fermée de la Papauté en matière de censure littéraire et d'utilisation de la langue vernaculaire a constitué un frein à l'unification italienne. Les propos de Sylvio de Franceschi concernent enfin l'idée de Christianitas qui, chez Paolo Sarpi, appara?t bien différente de l'imaginaire d'une chrétienté romaine.28 Isaure BoitelRenaud VILLARD, Du bien commun au mal nécessaire. Tyrannies, assassinats poli tiques et souveraineté en Italie, Rome, école fran?aise de Rome, 2008, 912 p. sac longchamp 29 Cette importante et imposante publication met à la disposition des historiens la thèse de Renaud Villard, soutenue en 2004 à l'Université de Paris-Sorbonne?: c'est une réflexion sur les assassinats politiques ou tentatives d'assassinats, dans les états italiens de la partie centro-septentrionale de la péninsule (vers 1470-vers 1600). En exploitant un impressionnant corpus de sources - chroniques, correspondances… - constitué à partir des nombreux fonds d'archives italiens, l'auteur souhaite analyser le ?crime politique? (p. 9- 10), à travers les conjurations contre le Prince, les discours qui accompagnent ces violences, ainsi que les propres violences commanditées par le Prince, mettant ainsi à jour les articulations entre le pouvoir, la violence et leurs langages. La conjuration des Pazzi et l'assassinat de Pier Luigi Farnèse sont deux arbres qui cachent la forêt des complots, réussis ou non, à Florence, Milan, Ferrare…30 Dans une première partie, ?Les temps du crime? (p. 35-229), la figure prégnante du prince-tyran est analysée dans l'espace, celui des principautés, et circonscrite le temps?; les tableaux statistiques sur la vague de complots des années 1470 aux années 1570 environ, sont très éclairants (p. 50-53). Dans ce contexte d'inquiétude politico-religieuse, amplifiée par les nombreuses prédications, les mutations politiques ne semblent plus pouvoir se faire sans la mort du ?tyran?, cet homme de l'inversion et de l'animalité. trench burberry pas cher
    Renaud Villard réussit aussi à percer les éléments d'un discours tyrannicide qui reste toujours voilé dans les écrits.31 Avec la deuxième partie, ?La mise à mort? (p. 233-511), les caractères d'homogénéité de cet espace italien morcelé apparaissent clairement derrière le meurtre recherché du ?tyran?. D'une part, avec l'importance donnée à la publicité des actes, par des discours qui constituent un ?moule commun de la conspiration? (p. 319), et avec ?l'appel au peuple?, qui suit immédiatement le meurtre et la mutilation du corps?; d'autre part, avec les relations entre les différentes conjurations permises par l'échange d'idées ainsi que par les contacts - qui vont jusqu'aux réseaux - entre les factions, dont les acteurs sont des ?brillants seconds? en voie de déclassement (p. 317). Des itinéraires retracés par Renaud Villard servent parfaitement la démonstration, tel celui de Baldinotti, ?conjurateur double?, contre Florence et Milan.

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