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sac longchamp pliage Sans union charnelle - 0 views

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    Comparaisons à l'appui, l'auteur signale l'enjeu financier d'un mariage sans précédent dans la capitale lorraine. Avec 9 000 livres de rentes, le marié dispose d'une fortune considérable, à laquelle s'ajoutent les 30 000 livres de dot de son épouse (p. 71). Pour prometteuse qu'elle soit, l'union ne survit pas à l'aversion mutuelle qu'éprouvent immédiatement les ?parties contractantes?. C'est une mariée tremblante et en pleurs qui se présente à l'autel devant son ?futur?, non moins récalcitrant.19 En 1759, le scandale éclate à Lunéville?: Marie-Louise Alliot est enceinte du chevalier de Beauvau (36 ans), illustre descendant des comtes d'Anjou, installés en Lorraine depuis le XVe siècle. La judiciarisation de la discorde conjugale est en marche. sac longchamp pas cher
    Henry de Pont dépose une requête en nullité de mariage devant l'official de Toul. Après avoir accouché du fils naturel de Beauvau, Marie-Louise plaide également l'invalidation du mariage. Les factums font le procès de la ?tyrannie paternelle? pour le faire annuler (p. 77-97). Alliot est dépeint comme un ?père absolu?, ayant ?forcé? l' ?odieux mariage? contre le gré de sa fille. Certes, l'autorité des parents sur les mariages est renforcée depuis le XVIe siècle?: dans le duché lorrain, les lois de 1572 et 1723 s'inspirent de la législation royale fran?aise (1556, 1579, 1629, 1639, 1730). Synonyme de ?contrainte?, l'abus d'autorité contrevient néanmoins au libre consentement, substance du sacrement matrimonial selon la doctrine ecclésiale réaffirmée au concile de Trente (1545-1563). sac longchamp pliage Sans union charnelle, pas de mariage légal?: la non consommation du mariage forge une seconde clause de nullité dont arguent les avocats du couple. L'absence de cohabitation charnelle prouve la ?licence? de Marie-Louise Alliot et l'illégitimité de l'enfant dont elle a accouché. En dépit de leurs appuis (Marie-Louise a la protection de l'influent chevalier de Beauvau, Henry de Pont le soutien de son beau-père et de son oncle), les époux n'obtiennent pas gain de cause. Le fait est singulier?: à Cambrai ou à Toul, les trois quarts des demandes d'annulation aboutissent favorablement au XVIIIe siècle. En 1762, l'évêque de Toul juge pourtant le mariage valide car consommé. Son jugement se fonde sur l'adage suivant lequel le mari est supposé le père de l'enfant con?u dans le mariage. En réalité, les ?dessous? de l'affaire sont politiques?: proche de l'évêque de Toul, le roi de Pologne utilise le procès pour mater la haute robe nancéienne, rebelle à son autorité. longchamp pliage pas cher
    20 Si, dans l'ancienne société, le mariage forme l'union de deux lignages plus que de deux individus, ce cas limite rappelle que, sans l'intéressement des ?enfants de famille?, le mariage d'intérêt est voué à l'échec. On regrettera cependant que le ?fatras des complications judiciaires? et les subtilités juridiques qui sous-tendent les rebondissements de l'affaire devant le Chatelet et le Parlement de Paris soient trop vite esquissés (p. 107-109). Car, comme le rappelle justement l'auteur, les mémoires judiciaires sont le récit d'une procédure judiciaire, non le récit des faits (p. 11).21 Julie DoyonNicolas LYON-CAEN, Un roman bour geois sous Louis XIV. Récits de vies mar chandes et mobilité sociale?: les itinéraires des Homassel, Limoges, PULIM, 2008, 145 p.

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