Skip to main content

Home/ Eco20/20/ sac longchamp pliage On
opinions1 opinions1

sac longchamp pliage On - 0 views

sac longchamp pliage xl pas cher

started by opinions1 opinions1 on 17 Dec 14
  • opinions1 opinions1
     
    Dans les locaux de France 24, les journalistes anglophones et arabophones emploieront leurs propres mots pour décrire un point de vue qui sera censé être le nôtre. Comme si la langue et la culture pouvaient être aisément séparées, elles qui reculent ensemble, du même pas, partout en Europe ! On plaint le journaliste qui aurait pour mission d'expliquer, à l'intention des pays musulmans, les raisons de l'interdiction du port des insignes religieux à l'école, et les fondements du principe républicain de laïcité auquel Atatürk lui-même, censé s'en être inspiré, n'a pas compris grand-chose. Mais là n'est plus la question. Avec un bel ensemble, les pays membres de l'Unesco ont signé, en octobre 2005, une Convention sur la protection et la diversité des expressions culturelles dont les procédures de ratification sont actuellement en cours en Europe. Dans l'esprit des promoteurs de cette charte, il s'agit de résister à l'impérialisme culturel américain. Or les Etats-Unis n'exportent pas leur culture, qui, comme toute culture, est inexportable, mais des valeurs universelles de civilisation, qui sont aussi les nôtres. En revanche, sous prétexte de nous opposer à eux, nous sacrifions ce qui nous est propre. sac longchamp pliage xl
    Pour ses débuts au théâtre, Jean-Marie Rouart a placé très haut la barre. Il la franchit avec une grande et belle aisance. Le thème de sa première pièce, Gorki, l'exilé de Capri, est ambitieux et superbe : les tourments d'un vieil écrivain déchiré entre ses souvenirs et ses rêves, entre son oeuvre littéraire et son devoir politique, entre l'amour et la tentation de la gloire.Figure héroïque de la Révolution de 1917, Gorki marqua dès le début des années 20 son désaccord avec Lénine et fut contraint à l'exil. Il s'installa à Sorrente, se consacra dès lors à l'écriture et prit goût à la sensualité de la vie, jusqu'à ce que la nostalgie de sa gloire passée et les pressions intéressées de Staline réveillent en lui le désir de regagner Moscou. La pièce de Jean-Marie Rouart situe l'action en 1928, au coeur des hésitations de Gorki, partagé entre la tentation du retour en URSS, une fatigue du corps et de l'âme, une peur confuse - que l'avenir légitimera -, les exhortations patriotiques de son épouse, les efforts de sa maîtresse pour le retenir en Italie et l'amour naissant qu'il portait à une jeune poétesse, chacune de ces trois jeunes femmes cherchant à s'approprier le «grand homme» dans un jeu d'intérêt, d'influence et de rivalité qui flattait son irrésolution et son égoïsme.Jean-Marie Rouart excelle ici, comme dans ses romans, à nouer et dénouer les fils de ces relations amoureuses qui se croisent en contrepoint d'un enjeu politique supérieur. sac longchamp pliage On est dans la tragédie de l'Histoire, mais une tragédie lointaine, tempérée par les mouvements du coeur et par la douceur du climat ! On est en effet aussi dans la comédie de l'amour. Et ce jeu fugué donne à la pièce sa personnalité et sa couleur, sa musique et un charme particulier, plus français que slave.Mais on ne reprochera pas à l'auteur, bien au contraire, d'être resté lui-même, et notamment d'avoir évité de russifier ses héros. Il a pris quelques libertés avec la vérité historique, mais elles sont heureuses. Il nous propose une vision personnelle de Gorki, psychologiquement et théâtralement intéressante, une vision plus littéraire que politique, qui donne au personnage une complexité romanesque inattendue.On regrettera en revanche que Roger Planchon ne soit pas constamment à l'unisson de cette richesse. Son interprétation est délibérément linéaire, comme s'il désirait marquer un détachement, une distance entre le héros et l'histoire que vit celui-ci. longchamp pas cher
    Veut-il montrer que Gorki se jouait à lui-même la comédie ? Ou que Gorki était déjà dans la mort lorsqu'il décida de mettre fin à son exil ? Mais ce n'est pas ce que veut dire Rouart, qui laisse ouverts tous les possibles et même les multiplie. L'intérêt de cette belle pièce, profuse et profonde sous son élégance, est justement de nous proposer un héros tumultueux, contradictoire, douloureux. Et donc humain. Gorki, l'exilé de Capri De Jean-Marie Rouart. Mise en scène de Jacques Rosner. Avec Marie-Christine Barrault et Roger Planchon. Pour ses débuts au théâtre, Jean-Marie Rouart a placé très haut la barre.

To Top

Start a New Topic » « Back to the Eco20/20 group