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viet77896

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started by viet77896 on 03 Jan 15
  • viet77896
     
    Pour les rapatriés, aux exactions de la période d'invasion se sont ajoutés les effets de l'occupation allemande, caractérisée par de multiples réquisitions, par le travail forcé, y compris pour les femmes, par des pénuries alimentaires provoquant des maladies et par des déportations, comme celle des jeunes femmes de Lille, à Paques 1916, qui a particulièrement marqué les esprits. Les opérations militaires ont également poussé les autorités occupantes à déplacer les populations proches de la ligne de feu (par exemple au moment de la bataille de la Somme, avant le repli de 1917 sur la ligne Hindenburg ou au moment de l'offensive alliée de l'été 1918). Certains rapatriés ont donc déjà connu l'exil et témoignent parfois du mauvais accueil qu'ils ont re?u dans le Nord ou en Belgique. Les conditions de leur retour en France ont ajouté au traumatisme?: fouilles humiliantes pour les femmes, sous prétexte qu'elles peuvent cacher de l'or, transport dans des wagons à bestiaux, interdiction de rapporter certains objets (comme les photographies), qui entra?ne encore plus la rupture avec le passé familier.10 C'est donc une population extrêmement traumatisée qui arrive dans les départements de l'intérieur. Or, en dépit des efforts faits par l'état et certaines ?uvres, en dépit de l'accueil fait par quelques personnes charitables, les conditions d'existence et l'accueil fait aux réfugiés par les populations de l'intérieur ne contribuent pas à dissiper le traumatisme, mais semblent au contraire, dans bien des cas, le renforcer.11 Les réfugiés se plaignent d'abord des conditions de logement qui leur sont faites, que ce soit dans les campagnes ou dans les villes. sac longchamp pas cher avis 2014
    à cause de l'improvisation dans laquelle se font les premières arrivées en 1914, les réfugiés, hébergés en collectivité, se retrouvent dans des lieux où les conditions sanitaires apparaissent déplorables, où ils souffrent d'une atteinte à l'intimité et où ils sont, parfois, soumis à des régimes quasi carcéraux. Quand ils quittent les hébergements collectifs, les réfugiés ne connaissent pas nécessairement de meilleures conditions d'habitation. Les plaintes sont fréquentes concernant l'humidité, l'isolement, l'exigu?té de leurs logements. La précarité des installations est particulièrement marquée en 1918, lorsque le nombre des réfugiés atteint son maximum, et que les réfugiés du Nord et de l'Est entrent en concurrence avec les Parisiens ayant fui la capitale.12 Pour les réfugiés toutefois, plus peut-être que les conditions de vie matérielle, c'est le contexte psychologique et moral qui déterminant. Le séjour se prolongeant, les réfugiés aimeraient se sentir acceptés et non plus seulement tolérés, ne plus vivre à c?té mais avec les autres. Or, après une période de compassion, les réfugiés se heurtent à une certaine hostilité des populations. sacs et accessoires Après que les populations ont, en 1914, généralement favorablement répondu aux appels des pouvoirs publics en faveur des réfugiés, la fin de l'année 1915 et le début de l'année 1916 semblent marquer un tournant et les grands exodes de 1918 enveniment la situation. Les relations paraissent alors de plus en plus difficiles avec les employés d'administration et les réfugiés sont confrontés à des comportements discriminatoires lorsqu'il s'agit de trouver un logement ou un emploi?; certains rapatriés n'hésitent pas alors à comparer l'attitude des Fran?ais à celle des occupants allemands.13 Cette hostilité à l'égard de ces victimes des Allemands que sont les réfugiés peut para?tre surprenante, dans le contexte de ?culture de guerre? appelant à ?l'Union sacrée? contre l'ennemi. Certains réfugiés eux-mêmes s'en étonnent. Pour analyser cette hostilité, l'historien doit avoir recours à des explications d'ordre tout à la fois économique, culturel et psychologique et tenter de comprendre l'origine de l'insulte répandue?: les ?Boches du Nord?.14 L'essentiel des réfugiés touche l'allocation prévue par l'état pour les réfugiés nécessiteux (dans le Maine-et-Loire, 69xA0;% en octobre 1915, 83xA0;% en novembre 1917). Les contribuables des autres régions assurent ainsi, par l'intermédiaire de l'état, l'entretien de leurs concitoyens plus directement touchés par les conséquences du conflit. Lacoste prix homme soldes
    Les sommes engagées sont importantes. Entre le début de la guerre et mars 1918, la somme dépensée pour les allocations aux familles de mobilisés et pour les allocations de réfugiés atteindrait huit milliards de francs. Or, le versement d'une somme d'argent sans contrepartie de travail appara?t, pendant la Grande Guerre, comme une nouveauté contestable, quels qu'en soient les bénéficiaires. Déjà critiquées quand elles sont versées aux femmes de mobilisés, les allocations le sont encore plus quand elles le sont aux réfugiés, accusés de s'en contenter et de refuser tout travail ou, a contrario, de les cumuler avec un salaire et de gagner davantage que les locaux. Il est vrai que, pendant les premiers mois de leur exil, des réfugiés n'ont pas travaillé?: les fatigues des épreuves subies, l'idée que la guerre serait courte et qu'il était inutile d'entreprendre un travail qu'on n'aurait pas le temps d'achever expliquent ce comportement, d'autant plus marqué que les emplois proposés aux réfugiés ne correspondent pas à leurs aptitudes ou à leurs anciennes professions, en particulier pour les employés.15 De plus, la France de 1914 n'est qu'un pays récemment, voire superficiellement unifié sur le plan culturel. Beaucoup de Fran?ais n'étaient encore pratiquement jamais sortis de leur village.

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