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sac longchamp original pas cher 2014 - 0 views

started by xcathy147 on 30 Dec 14
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    Développant un discours patriotique, elle contribua à éveiller les compassions en faveur d'une population qui correspondait de manière presque idéale à l'image nationale de vertueux montagnards.41 Ces deux exemples illustrent le sens de l'ouvrage publié sous la direction de Christian Pfister. Si l'étude des catastrophes naturelles a relevé jusqu'à la fin du XXe siècle presque exclusivement des sciences de la nature et des sciences de l'ingénieur, avant d'être investie par les géographes et les sociologues, elle est depuis peu entrée aussi dans le champ de la recherche historique. Les quatorze contributions ici rassemblées, encadrées d'une mise en perspective historique et d'une synthèse dense de Christian Pfister sur les stratégies développées depuis la Renaissance pour surmonter les catastrophes, illustrent combien la piste est féconde. Comment les catastrophes ont-elles été vécues par les populations concernées?? Comment en ont-elles surmonté les conséquences?? Quelles significations leur ont-elles donné?? Quelles mesures de prévention ont-elles générées?? Il s'agit ainsi pour les auteurs d'illustrer toutes les stratégies développées pour surmonter les catastrophes en les repla?ant dans une perspective temporelle et dans un contexte large, de manière à mettre en évidence les changements et les constantes à long terme dans les réponses sociales à des événements catastrophiques. De la ?Buzza di Biasca?, inondation majeure qui dévasta la vallée du Tessin en 1515, aux intempéries d'octobre 2000 en Valais et Val d'Aoste qui déclenchèrent une vague de solidarité impressionnante, mais nullement unique sur le plan historique, le travail établit ici un bilan provisoire de travaux engagés en Suisse sur cette question.42 Outre la diversité des processus naturels générateurs de catastrophes (inondations majeures et éboulements), ou le r?le mobilisateur des catastrophes au niveau national déjà évoqué (la ?nationalisation de la solidarité? au XIXe siècle), les contributions permettent d'éclairer l'interprétation des catastrophes au cours du temps en fonction des systèmes de croyances, de pensées et de valeurs, en relation avec les modes d'action en vigueur. sac longchamp original pas cher 2014
    Jusqu'au XVIIIe siècle, la légitimité même d'une protection contre la catastrophe continua à se heurter en Suisse au discours religieux. ?La théorie de la rétribution divine, rappelle Christian Pfister, considérait les tremblements de terre, les inondations et les épidémies comme des exhortations aux actes du Dieu tout puissant. Quiconque explorait les causes des catastrophes naturelles par des méthodes scientifiques et cherchait des moyens de les prévenir, encourait le reproche de se mêler des affaires de Dieu?. Face à ces exigences, même Albert de Haller adopta une attitude ambivalente, cherchant à percer les mystères de la vie tout en restant fidèle à l'image d'un Dieu punisseur.43 Depuis la fin du XVIIIe siècle cependant, la demande accrue de protection donna un r?le grandissant aux ingénieurs pour réduire les dangers des rivières ou de la montagne, aux dépens même parfois des dispositifs de solidarité. Lors des inondations catastrophiques de 1834, on se demanda s'il ne valait pas mieux utiliser l'argent récolté pour venir en aide au sinistré nécessiteux pour reconstruire les digues et les ponts détruits, et après les inondations de 1839, la plus grande partie des fonds récoltés dans la Confédération furent affectés à la modernisation des ouvrages de protection.44 Le développement de telles recherches étant trop récent, l'ouvrage ne se pose nullement en synthèse achevée. sac a main burberry pas cher Ce sont bien davantage des pistes nouvelles qui sont ici tracées, et des questions posées, pour susciter le débat et encourager des travaux similaires dans d'autres pays. La recherche fran?aise se doit d'y répondre.45 René FavierAntoine PICON, Les saint-simoniens. Raison, imaginaire et utopie, Paris, Belin, coll. ?Modernités?, 2002, 381 p.46 Le débat concernant le saint-simonisme s'est surtout polarisé autour de ce qu'il aurait préfiguré (socialisme, capitalisme autoritaire ou mouvement technocratique de type X-Crise) et sa contribution à la modernisation de la France, essentielle pour les uns, simple idéologie d'accompagnement pour d'autres. Antoine Picon propose, au terme d'un livre souvent brillant, de ne pas se cantonner à l'histoire des idées économiques, mais de considérer l'ensemble du mouvement comme un ?révélateur des dynamiques qui s'expriment au sein de la société fran?aise au moment où celle-ci se prépare à entrer dans l'ère industrielle? (p. survette lacoste enfant soldes
    297) et d'en faire l'expression d'un vaste imaginaire social.47 Parmi les nombreux mouvements utopistes du XIXe siècle, les disciples de Saint-Simon - qui pour la plupart n'ont jamais connu leur Ma?tre - accumulent les particularités. Comme organisation, le saint-simonisme a une existence brève. Il se développe à la mort du comte en 1825 et atteint son apogée aux lendemains de la Révolution de 1830, en touchant un demi-millier de personnes dont beaucoup d'ingénieurs, d'ouvriers et d'artisans. La condamnation à de la prison ferme de Prosper Enfantin et de Michel Chevalier, en 1832, et la dissolution de la société, détournent rapidement l'intérêt de l'opinion publique des saint-simoniens. Commencent les expériences étrangères (états-Unis, égypte, Algérie…), la dispersion des disciples (dont beaucoup se lancent avec succès dans les affaires), mais aussi une longue présence du saint-simonisme en France.48 Car entre temps, les saint-simoniens auront multiplié les écrits et les publications, précisant la spiritualité de leur église, leur passion pour le progrès et les infrastructures, leur vision de l'organisation du travail, leurs théories en faveur de l'émancipation féminine ou leurs conceptions de la ville, de l'histoire… Il se dégage des différents chapitres l'impression que ce qui caractérise le mieux la nature du saint-simonisme, doctrine universelle et totale, c'est sa perception hybride du monde.

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