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  #1 opinions1 opinions1 on 13 Dec 14

   

  Monstrueux, La Structure de la théorie de l'évolution, l'opus magna de Gould l'est sans doute ; mais il serait injuste d'y enfermer, comme dans un reliquaire, la pensée tout entière du paléontologue disparu, avec ses extraordinaires qualités et ses singuliers défauts d'auteur. « Matière à penser », ce livre promet moins une nouvelle théorie, même issue d'un élargissement du darwinisme, qu'il annonce ou plutôt désigne un champ encore largement ouvert à des fouilles, à des spéculations et à de passionnants et passionnés débats scientifiques et intellectuels. Ah, que la vie est belle ! * Dominicain, docteur en science et en théologie.DANS LE CATALOGUE de la prochaine exposition Bernard Buffet intitulée « Tableaux pour un musée (1976-1984) », la préface sera signée par Bertrand Poirot-Delpech. Ce dernier texte lui avait été demandé par Maurice Garnier, qui présente traditionnellement, le premier jeudi de février, dans sa galerie de l'avenue Matignon, des oeuvres du peintre. « Vous me faites un grand honneur en m'associant à cet événement », lui déclara Poirot-Delpech, que le suicide de l'artiste en octobre 1999 avait fortement impressionné. Ayant commencé à écrire le texte chez lui, il le termina dans sa chambre d'hôpital sur son ordinateur portable. longchamp pliage grand pas cher
  Le 8 novembre, Maurice Garnier lui téléphonait pour le remercier de sa contribution. « Je n'ai pas pu faire plus long », regretta l'écrivain, exténué par la maladie qui allait l'emporter. Voici les premières lignes : « La prose se sent infirme devant la peinture quand elle atteint cette évidence. Comment écrire sur Buffet ! Ses limailles de traits disent tout. Ses intersections valent toutes les interjections. A fortiori quand on se rappelle qu'une mort choisie de samouraï a récapitulé l'oeuvre dans son paraphe. Fin sans phrase de l'artiste, le visage enfoui dans un sac étanche portant sa signature. sac longchamp cuir pas cher Un pareil maître du geste, on ne conçoit pas qu'il ait pu trembler à ce moment-là (...)» « LES TENDANCES nouvelles qui s'affirment depuis deux décennies ne me semblent porteuses ni de la même audace de pensée, ni de la même curiosité. » La lecture d'André Burguière s'ouvre sur un constat plutôt sévère sur la production actuelle des Annales. Où en est la célèbre école ? Dans la crise contemporaine des sciences humaines, la question mérite d'être posée. L'essai de Burguière en apporte une première réponse. sac longchamp pas cher
  L'auteur, qui est lui-même au comité de rédaction de cette revue au passé prestigieux, a envisagé son étude de la fondation de l'école en s'arrêtant à ce qu'il appelle le « tournant anthropologique » des années 1970-1980.Burguière ne fait pas de concession. Depuis la publication de la correspondance Marc Bloch-Lucien Febvre, on savait déjà ce qu'il en était de la légende tissée patiemment après guerre par Febvre, à propos de la grande complicité des deux fondateurs de la revue. Burguière revient, au fil des pages, sur les rivalités universitaires, comme la concurrence un peu mesquine entre les deux rédacteurs pour les comptes rendus prestigieux, l'attitude de Febvre, républicain de gauche, durant la guerre, notamment son « incompréhension » (le mot est de Burguière) face au sort des Juifs, etc. Qu'est-ce que ce fameux « esprit des Annales » jamais défini ? Lorsqu'ils fondent leur revue, Marc Bloch et Lucien Febvre défendent une conception de l'histoire conforme aux nouvelles exigences des sciences sociales. Il faut s'ouvrir aux mentalités, à l'économie, à la sociologie, etc.Un renouveau de l'approche historiqueEn Allemagne ou en Angleterre, cette ouverture s'opère discrètement dans le cadre des facultés de droit.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Monstrueux, La Structure de la théorie de l'évolution, l'opus magna de Gould l'est sans doute ; mais il serait injuste d'y enfermer, comme dans un reliquaire, la pensée tout entière du paléontologue disparu, avec ses extraordinaires qualités et ses singuliers défauts d'auteur. « Matière à penser », ce livre promet moins une nouvelle théorie, même issue d'un élargissement du darwinisme, qu'il annonce ou plutôt désigne un champ encore largement ouvert à des fouilles, à des spéculations et à de passionnants et passionnés débats scientifiques et intellectuels. Ah, que la vie est belle ! * Dominicain, docteur en science et en théologie.DANS LE CATALOGUE de la prochaine exposition Bernard Buffet intitulée « Tableaux pour un musée (1976-1984) », la préface sera signée par Bertrand Poirot-Delpech. Ce dernier texte lui avait été demandé par Maurice Garnier, qui présente traditionnellement, le premier jeudi de février, dans sa galerie de l'avenue Matignon, des oeuvres du peintre. « Vous me faites un grand honneur en m'associant à cet événement », lui déclara Poirot-Delpech, que le suicide de l'artiste en octobre 1999 avait fortement impressionné. Ayant commencé à écrire le texte chez lui, il le termina dans sa chambre d'hôpital sur son ordinateur portable. <a href="http://www.guitarchords.fr/longchamp-pas-cher/" title="longchamp pliage grand pas cher" rel="nofollow">longchamp pliage grand pas cher</a> <br /> Le 8 novembre, Maurice Garnier lui téléphonait pour le remercier de sa contribution. « Je n'ai pas pu faire plus long », regretta l'écrivain, exténué par la maladie qui allait l'emporter. Voici les premières lignes : « La prose se sent infirme devant la peinture quand elle atteint cette évidence. Comment écrire sur Buffet ! Ses limailles de traits disent tout. Ses intersections valent toutes les interjections. A fortiori quand on se rappelle qu'une mort choisie de samouraï a récapitulé l'oeuvre dans son paraphe. Fin sans phrase de l'artiste, le visage enfoui dans un sac étanche portant sa signature. <a href="http://www.guitarchords.fr/longchamp-pas-cher/" title="sac longchamp cuir pas cher" rel="nofollow">sac longchamp cuir pas cher</a> Un pareil maître du geste, on ne conçoit pas qu'il ait pu trembler à ce moment-là (...)» « LES TENDANCES nouvelles qui s'affirment depuis deux décennies ne me semblent porteuses ni de la même audace de pensée, ni de la même curiosité. » La lecture d'André Burguière s'ouvre sur un constat plutôt sévère sur la production actuelle des Annales. Où en est la célèbre école ? Dans la crise contemporaine des sciences humaines, la question mérite d'être posée. L'essai de Burguière en apporte une première réponse. <a href="http://www.guitarchords.fr/longchamp-pas-cher/" title="sac longchamp pas cher" rel="nofollow">sac longchamp pas cher</a> <br /> L'auteur, qui est lui-même au comité de rédaction de cette revue au passé prestigieux, a envisagé son étude de la fondation de l'école en s'arrêtant à ce qu'il appelle le « tournant anthropologique » des années 1970-1980.Burguière ne fait pas de concession. Depuis la publication de la correspondance Marc Bloch-Lucien Febvre, on savait déjà ce qu'il en était de la légende tissée patiemment après guerre par Febvre, à propos de la grande complicité des deux fondateurs de la revue. Burguière revient, au fil des pages, sur les rivalités universitaires, comme la concurrence un peu mesquine entre les deux rédacteurs pour les comptes rendus prestigieux, l'attitude de Febvre, républicain de gauche, durant la guerre, notamment son « incompréhension » (le mot est de Burguière) face au sort des Juifs, etc. Qu'est-ce que ce fameux « esprit des Annales » jamais défini ? Lorsqu'ils fondent leur revue, Marc Bloch et Lucien Febvre défendent une conception de l'histoire conforme aux nouvelles exigences des sciences sociales. Il faut s'ouvrir aux mentalités, à l'économie, à la sociologie, etc.Un renouveau de l'approche historiqueEn Allemagne ou en Angleterre, cette ouverture s'opère discrètement dans le cadre des facultés de droit.</div>

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