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  #1 xshirely445589 on 20 Nov 14

   

  ? Il faut une conjonction des deux. La question des lieux devient capitale. ?Shoah, ce n'est pas un film avec des grandes réflexions métaphysiques ou théologiques, c'est un film à ras de terre, un film de topographe, de géographe.? Claude Lanzmann explique ses doutes?:??A quoi ?a sert de filmer tout ?a??? Il y est retourné et a filmé les pierres comme un fou.8 Car ce qu'il y a au départ du film, c'est la disparition des traces?: il n'y avait plus rien et il fallait faire un film à partir du néant. ?Le film, dit Marc Chevrie, répond à l'obsession de l'effacement par celle de l'archéologie, de retrouver les traces sous leur disparition[6] [6] ?Il n'y a rien, un champ verdoyant et tranquille, absolument vide. ? n'indique aucune destination. polo lacoste pas cher
  C'est que les camps sont des non-lieux, non au sens augéen[7] [7] ?Marc Aug233;, Non-Lieux. Introduction 224; une anthropologie...suitedu terme, plut?t des ?ortlose Orte?[8] [8] ?Peter Reichel, professeur de sciences politiques 224; l'universit233;... ralph lauren pas cher suite?, des lieux sans lieux. C'est pourquoi, ce lieu, il s'agit de le réactiver, comme le fait Claude Lanzmann en y faisant revenir les témoins.10 Si le film est entièrement fait sur le topos, c'est qu'il ne s'agit de rien d'autre ici que d'?avoir lieu?. Aussi Claude Lanzmann ne va-t-il pas cadrer les camps, à partir d'un point stratégique, à la manière straubienne, mais panoramique, sur leur vide, pour rendre visible l'invisible. Les lieux sont arpentés, caméra à l'épaule, élevant le travelling subjectif (à pied, en train, en voiture) à la hauteur du principe métaphysique?: filmer les lieux, c'est refaire le chemin de ceux qui y sont morts, se mettre à leur place, dans une assignation de point de vue extrêmement violente. On peut dès lors appliquer au film de Claude Lanzmann la réflexion de Sylvie Lindeperg, historienne du cinéma, concernant Nuit et brouillard[9] [9] ?Sylvie Lindeperg, «?Nuit et brouillard?». Un film. burberry pas cher
  ..suite. Le film d'Alain Resnais,[10] [10] ?Nuit et brouillard, Alain Resnais, France, 1955, 32 mn. ...

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">? Il faut une conjonction des deux. La question des lieux devient capitale. ?Shoah, ce n'est pas un film avec des grandes réflexions métaphysiques ou théologiques, c'est un film à ras de terre, un film de topographe, de géographe.? Claude Lanzmann explique ses doutes?:??A quoi ?a sert de filmer tout ?a??? Il y est retourné et a filmé les pierres comme un fou.8 Car ce qu'il y a au départ du film, c'est la disparition des traces?: il n'y avait plus rien et il fallait faire un film à partir du néant. ?Le film, dit Marc Chevrie, répond à l'obsession de l'effacement par celle de l'archéologie, de retrouver les traces sous leur disparition[6] [6] ?Il n'y a rien, un champ verdoyant et tranquille, absolument vide. ? n'indique aucune destination. <a href="http://www.kailargo.fr/lacoste-pas-cher/" title="polo lacoste pas cher" rel="nofollow">polo lacoste pas cher</a> <br /> C'est que les camps sont des non-lieux, non au sens augéen[7] [7] ?Marc Aug233;, Non-Lieux. Introduction 224; une anthropologie...suitedu terme, plut?t des ?ortlose Orte?[8] [8] ?Peter Reichel, professeur de sciences politiques 224; l'universit233;... <a href="http://www.fleurstisanes.fr/polo-ralph-lauren-pas-cher/" title="ralph lauren pas cher" rel="nofollow">ralph lauren pas cher</a> suite?, des lieux sans lieux. C'est pourquoi, ce lieu, il s'agit de le réactiver, comme le fait Claude Lanzmann en y faisant revenir les témoins.10 Si le film est entièrement fait sur le topos, c'est qu'il ne s'agit de rien d'autre ici que d'?avoir lieu?. Aussi Claude Lanzmann ne va-t-il pas cadrer les camps, à partir d'un point stratégique, à la manière straubienne, mais panoramique, sur leur vide, pour rendre visible l'invisible. Les lieux sont arpentés, caméra à l'épaule, élevant le travelling subjectif (à pied, en train, en voiture) à la hauteur du principe métaphysique?: filmer les lieux, c'est refaire le chemin de ceux qui y sont morts, se mettre à leur place, dans une assignation de point de vue extrêmement violente. On peut dès lors appliquer au film de Claude Lanzmann la réflexion de Sylvie Lindeperg, historienne du cinéma, concernant Nuit et brouillard[9] [9] ?Sylvie Lindeperg, &laquo;?Nuit et brouillard?&raquo;. Un film. <a href="http://www.cominform.fr/burberry-pas-cher/" title="burberry pas cher" rel="nofollow">burberry pas cher</a> <br /> ..suite. Le film d'Alain Resnais,[10] [10] ?Nuit et brouillard, Alain Resnais, France, 1955, 32 mn. ...</div>

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