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started by opinions1 opinions1 on 26 Jul 14
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#1 opinions1 opinions1 on 26 Jul 14Ils nous disent que dans les deux seuls autographes que nous avons de Molière, il y a des fautes d'orthographe et qu'un homme qui fait des fautes d'orthographe ne saurait être l'auteur du Misanthrope. Mais ils ajoutent que très probablement ces autographes sont des faux, et qu'il ne faut point les prendre en compte. Nous ne savons plus très bien sur quel pied danser. Tout cela est bien approximatif.<p>Sacha Guitry, que la thèse de Pierre Louÿs mettait en rage, estimait que, comme pour Shakespeare, dont l'oeuvre fut attribuée à Francis Bacon, Edward de Vere, William Stanley - à combien d'autres ? -, on retrouvait là le vieux réflexe de mépris, venu du fond des âges, à l'égard du pauvre comédien qui se pavane et se lamente sur le théâtre. Le comédien, sans culture affichée, sans statut social, rejeté par l'Église, ne saurait en aucune façon être plus, et mieux, qu'un pantin dont l'auteur, homme savant et distingué, aristocrate ou bourgeois, tire les ficelles. <p>Un dénouement qui laisse perplexe<p>Il est vrai que nous savons peu de choses de la vie privée de Molière, mais ce que nous en savons, sa maladie, ses amours malheureuses, les attaques de ses adversaires et ses réponses, apparaissent en filigrane dans toute son oeuvre. polo ralph lauren pas cherEt puis, au fond, qu'importe que le Dom Juan ou L'Avare soient de Molière ou de Corneille, l'important est que ces pièces existent, qu'elles soient jouées et qu'elles plaisent. Ôte-moi d'un doute fait un excellent roman, à la fois policier et littéraire, mais, comme dans tous les romans policiers, l'intrigue et son dénouement nous laissent quelque peu perplexes. Reste à savoir qui sont Jean-Paul Goujon et Jean-Jacques Lefrère. En littérature tout est mystère.Ôte-moi d'un doute... ralph lauren pas cher L'énigme Corneille-Molière de Jean-Paul Goujon et Jean-Jacques Lefrère - Fayard, 483 p., 26 €. À paraître le 11 octobre.MON PREMIER est considéré comme le maître incontesté du suspense et donna de grandes leçons de cinéma à ses émules de la nouvelle vague. Mon second, renommé comme auteur de polars, fut aussi scénariste de Graine de violence et de Liaisons secrètes. Et c'est pourquoi, en 1961, Hitchcock demanda à Evan Hunter dit Ed McBain d'écrire le scénario des Oiseaux après l'avoir furtivement croisé deux ans plus tôt et avoir dragué son épouse Anita. Le livre, Hitch et moi (Ramsay) entrecoupé de scènes de dialogues, est le récit de cette collaboration entre une légende vivante et un auteur admiratif mais lucide. chemise ralph laurenAlors qu'à chaque rencontre, le cinéaste interroge McBain : « Alors où en est notre histoire ? » Le scénario se construit comme le travail d'un architecte déférant pour un maître d'oeuvre poliment tyrannique et vaguement roublard. Le scénariste travaille, peaufine et le maître interroge et décide en rêvant de voir les protagonistes interprétés par Cary Grant et Grâce Kelly qui devait y faire son retour au cinéma. Il devra se contenter d'un Rod Taylor un peu balourd et de la débutante Tippi Hedren, à laquelle il offrira le manteau de fourrure de son personnage. Il devra surtout inventer de nouvelles techniques de trucage pour simuler l'attaque des fameux oiseaux ou utiliser des volatiles dressés ou des ersatz mécaniques.<p>Ainsi, le film est démonté, certains plans analysés mais ce récit circonstancié et parfois critique esquive toujours les anecdotes croustillantes ou acerbes. C'est l'état des lieux d'un artisan au service d'une grande cause ou le journal de bord d'un auteur payé 5 000 dollars par semaine pour nourrir l'imaginaire d'un génie. Une rigueur d'autant plus méritoire que McBain, qui rédigea le scénario du suivant, Pas de printemps pour Marnie, fut éliminé par le maître obnubilé par une scène que lui jugeait maladroite.
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