Skip to main content

Home/ Eco20/20/ Ralph Lauren Homme Les
opinions1 opinions1

Ralph Lauren Homme Les - 0 views

Lacoste Homme Ralph Lauren polo Femme

started by opinions1 opinions1 on 11 Aug 14
  • opinions1 opinions1
     
    Ce jour-là, Vladimir Poutine a annoncé un durcissement des lois sur l'immigration pour « protéger (...) la population autochtone de Russie ». Des propos « xénophobes » dénoncés par la Géorgie et les défenseurs des droits de l'homme en Russie. Le chef du Kremlin avait à cette occasion évoqué pour la première fois les violences raciales survenues un mois plus tôt à Kondopoga, en Carélie.IL Y A quarante jours, Kondopoga était une paisible ville de province russe. Lacoste Homme
    Dans cette cité de Carélie de 36 000 âmes à 750 km au nord de Moscou, il y avait bien de temps à autre des bagarres de bistrot. Comme dans toutes ces localités au décor soviétique où l'alcool fait tant de ravages. Le 30 août, au Tchaïka, («la mouette »), un bar tenu par un Azerbaïdjanais, une rixe a mal tourné. Deux Russes ont été mortellement poignardés. Les suspects, arrêtés dans les jours suivants : des Tchétchènes.Le fait divers aurait pu s'arrêter là. Seulement, le 2 septembre au soir, des dizaines d'habitants de Kondopoga, parmi lesquels des jeunes au crâne rasé, ont brûlé le Tchaïka, des commerces tenus par des Caucasiens et jeté des pierres sur des appartements occupés par des Tchétchènes. Ralph Lauren Homme Les émeutes se sont répétées plusieurs soirs, malgré les renforts policiers. De tels incidents ont certes déjà eu lieu en Russie. Notamment depuis que les troupes russes ont envahi la Tchétchénie en décembre 1994. Mais cette fois, plusieurs mouvements nationalistes ont publiquement appelé à « déporter » les Caucasiens. Plusieurs dizaines de Tchétchènes ont été contraints de fuir. Autre nouveauté : l'affaire a fait la une des médias russes.Le calme semble revenu à Kondopoga. polo Lacoste Femme
    Rue du Prolétariat, la façade bleu clair du bar Tchaïka est souillée par les traces noires de l'incendie. Les fenêtres sont brisées et l'intérieur calciné. Sergueï, un jeune de la ville, photographie ses trois cousins de Saint-Pétersbourg prenant la pose, triomphants, devant la ruine. Cannette de bière à la main, Sergei s'exclame : « C'est bien, ce qu'ils ont fait ! Les Tchétchènes empêchent les gens de vivre normalement, ils sont arrogants ! » La petite ville où la papeterie emploie 7 000 personnes comptait entre 50 et 350 Tchétchènes selon les sources, et quelques dizaines d'autres Caucasiens.Au petit marché municipal, déserté par les Tchétchènes, la blonde Ira, coiffée d'un bonnet de laine pour se protéger des premières fraîcheurs, dresse un réquisitoire contre les représentants de la petite République indépendantiste : « Ici, on vit bien avec les Arméniens et les Azéris. Les problèmes viennent des Tchétchènes. Pour être aussi riches, ils font toutes sortes de trafics.

To Top

Start a New Topic » « Back to the Eco20/20 group