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bravo0213

pull lacoste pas cher, C'est la joie des yeux et de l'odorat - 0 views

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  • bravo0213
     
    l'enfant vêtu d'un sarrau rouge paraît et disparaît dans les grandes herbes comme un coquelicot qui se courbe sous le souffle du vent. Les gros moutons blancs ruminent en fermant les yeux sous l'ombre des petits trembles trapus, et, de loin en loin, le martinpêcheur, aux flancs d'émeraude et d'or, court comme une balle magique à la surface de l'eau et frise étourdiment la ligne de son confrère, l'homme pêcheur, qui guette, Chapitre CLXXVI HamptonCourt 334 Page 340 Le Vicomte de Bragelonne, Tome III. assis sur son batelet, la tanche et l'alose. Audessus de ce paradis, fait d'ombre noire et de douce lumière, se lève le manoir d'HamptonCourt, bâti par Wolsey, séjour que l'orgueilleux cardinal avait créé désirable même pour un roi, et qu'il fut forcé, en courtisan timide, de donner à son maître Henri VIII, lequel avait froncé le sourcil d'envie et de cupidité au seul aspect du château neuf. HamptonCourt, aux murailles de briques, aux grandes fenêtres, aux belles grilles de fer . HamptonCourt, avec ses mille tourillons, ses clochetons bizarres, ses discrets promenoirs et ses fontaines intérieures pareilles à celles de l'Alhambra . HamptonCourt, c'est le berceau des roses, du jasmin et des clématites.pull lacoste pas cher, C'est la joie des yeux et de l'odorat, c'est la bordure la plus charmante de ce tableau d'amour que déroula Charles II, parmi les voluptueuses peintures du Titien, du Pordenone, de Van Dyck, lui qui avait dans sa galerie le portrait de Charles Ier, roi martyr, et sur ses boiseries les trous des balles puritaines lancées par les soldats de Cromwell, le 24 août 1648, alors qu'ils avaient amené Charles Ier prisonnier à HamptonCourt. C'est là que tenait sa cour ce roi toujours ivre de plaisir . ce roi poète par le désir . ce malheureux d'autrefois qui se payait, par un jour de volupté, chaque minute écoulée naguère dans l'angoisse et la misère. Ce n'était pas le doux gazon d'HamptonCourt, si doux que l'on croit fouler le velours . ce n'était pas le carré de fleurs touffues qui ceint le pied de chaque arbre et fait un lit aux rosiers de vingt pieds qui s'épanouissent en plein ciel comme des gerbes d'artifice . ce n'étaient pas les grands tilleuls dont les rameaux tombent jusqu'à terre comme des saules, et voilent tout amour ou toute rêverie sous leur ombre ou plutôt sous leur chevelure . lacoste soldes ce n'était pas tout cela que Charles II aimait dans son beau palais d'Hampton Court. Peutêtre étaitce alors cette belle eau rousse pareille aux eaux de la mer Caspienne, cette eau immense, ridée par un vent frais, comme les ondulations de la chevelure de Cléopâtre, ces eaux tapissées de cressons, de nénuphars blancs aux bulbes vigoureuses qui s'entrouvrent pour laisser voir comme l'uf le germe d'or rutilant au fond de l'enveloppe laiteuse, ces eaux mystérieuses et pleines de murmures, sur lesquelles naviguent les cygnes noirs et les petits canards avides, frêle couvée au duvet de soie, qui poursuivent la mouche verte sur les glaïeuls et la grenouille dans ses Chapitre CLXXVI HamptonCourt 335 Page 341 Le Vicomte de Bragelonne, Tome III. repaires de mousse. C'étaient peutêtre les houx énormes au feuillage bicolore, les ponts riants jetés sur les canaux, les biches qui brament dans les allées sans fin, et les bergeronnettes qui piétinent en voletant dans les bordures de buis et de trèfle. Car il y a de tout cela dans HamptonCourt . il y a, en outre, les espaliers de roses blanches qui grimpent le long des hauts treillages pour laisser retomber sur le sol leur neige odorante . il y a dans le parc les vieux sycomores aux troncs verdissants qui baignent leurs pieds dans une poétique et luxuriante moisissure. polo lacoste pas cher, Non, ce que Charles II aimait dans HamptonCourt, c'étaient les ombres charmantes qui couraient après midi sur ses terrasses, lorsque, comme Louis XIV, il avait fait peindre leurs beautés dans son grand cabinet par un des pinceaux intelligents de son époque, pinceaux qui savaient attacher sur la toile un rayon échappé de tant de beaux yeux qui lançaient l'amour. Le jour où nous arrivons à HamptonCourt, le ciel est presque doux et clair comme en un jour de France, l'air est d'une tiédeur humide, les géraniums, les pois de senteur énormes, les seringats et les héliotropes, jetés par millions dans le parterre, exhalent leurs arômes enivrants. Il est une heure. Le roi, revenu de la chasse, a dîné, rendu visite à la duchesse de Castelmaine, la maîtresse en titre, et, après cette preuve de fidélité, il peut à l'aise se permettre des infidélités jusqu'au soir. Toute la Cour folâtre et aime. C'est le temps où les dames demandent sérieusement aux gentilshommes leur sentiment sur tel ou tel pied plus ou moins charmant, selon qu'il est chaussé d'un bas de soie rose ou d'un bas de soie verte. C'est le temps où Charles II déclare qu'il n'y a pas de salut pour une femme sans le bas de soie verte, parce que Mlle Lucy Stewart les porte de cette couleur.

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