Pull burberry pas cher Au XVIIIe siècle, - 1 views
started by owen11158 on 24 Oct 14
started by owen11158 on 24 Oct 14
started by owen11158 on 24 Oct 14
started by owen11158 on 24 Oct 14
Le vêtement possède quant à lui une valeur particulière puisqu'il est porté sur le corps. S'habiller, c'est prendre possession d'un objet en le posant sur le corps et en s'en parant. L'habillement est un signe à la fois visuel et physique de l'appartenance sociale et de l'identité culturelle. Il fait du corps un lieu privilégié pour l'expression des identités culturelles et dans l'appropriation des objets venus d'ailleurs [7] [7] À ce sujet, voir Laurier Turgeon, «?Perles, parures...suite. Pull burberry pas cher Au XVIIIe siècle, le vêtement est l'un des produits les plus échangés entre Européens et Amérindiens. Il constitue donc un terrain prometteur pour observer les transferts culturels et les effets des objets sur le lien social et, a fortiori, sur la relation coloniale.4 C'est dans cette optique que cet article entend analyser les représentations du vêtement dans les relations de voyage en Nouvelle-France au XVIIIe siècle. L'utilisation de ces sources tient à deux raisons principales. D'un c?té, au cours de cette période, la plupart des voyageurs sont en contact direct avec les groupes autochtones et en sont des témoins privilégiés. D'un autre c?té, par leur participation aux échanges commerciaux entre Fran?ais et Amérindiens, ils sont à même d'en mesurer les effets de part et d'autre. Après avoir étudié quels sont les différents types de vêtements décrits par les voyageurs, nous nous demanderons de quelle manière ils ?lisent? et décodent le langage vestimentaire amérindien et, enfin, nous analyserons comment ils per?oivent l'appropriation des vêtements européens. ralph lauren sodes
Conna?tre le vêtement amérindien5 Dans les régions méridionales de la Nouvelle-France, le vêtement estival le plus courant pour les hommes est le brayet (fig. 1) qui est, dit le jésuite Joseph Fran?ois Lafitau, le ?seul nécessaire qu'ils ne quittent point? [8] [8] Joseph Fran231;ois Lafitau, Mœurs des sauvages ameriquains...suite. Le Page du Pratz le décrit ainsi?: il est constitué ?d'un quart de long sur un quart de large?; de la sorte il se trouve de la lisière à chaque bout. Pour soutenir ce brayet, ils ont une ceinture sur les hanches, dans laquelle ils passent un bout qui sort de quatre pouces sur les reins, le reste qui passe entre les cuisses remonte dans la ceinture du c?té de la chair, et le bout long d'environ un pied et demi retombe sur les cuisses? [9] [9] M.