Par ailleurs, la moitié des malades tuberculeux, y compris les « cracheurs de BK », échappent au diagnostic, en particulier les enfants. Quant aux formes extrapulmonaires, les malades dont l'examen direct des crachats est négatif, ceux qui ont des BK qui « poussent » lentement, ils ne sont pas détectés.</p><p>C'est dans ce contexte que s'est tenue mardi à Paris l'assemblée des actionnaires de la TB Alliance, réunissant la Fondation Bill Gates, la Rockfeller Foundation, Glaxo Smith Kline, Bayer et d'autres firmes pharmaceutiques. L'Alliance a déjà réuni 186 millions de dollars, qui servent à financer les recherches sur les médicaments (119 M) et la recherche opérationnelle (49 M). Le Dr Maria Freire, présidente de l'Alliance, reconnaît la difficulté de trouver des molécules actives contre toutes les souches, administrables avec les trithérapies du sida, en traitements courts. Mais l'Alliance annonce avoir déjà sélectionné, parmi 200 projets industriels en 2005, 25 différentes molécules, dont neuf répondent aux critères stricts d'efficacité et de sécurité. Il y a d'abord la Moxifloxacine (Bayer). Michael Kors pas cher Les essais cliniques comparant son efficacité aux antituberculeux Ethambutol et Isoniazide au Brésil, en Ouganda et en Afrique du Sud, seront terminés en mars 2007. Il y a le Nitroimidazole PA 824 (Novartis) pour lequel 4 essais de phase 1 sur volontaire sain seront terminés à la fin de 2006. Malheureusement, les macrolides en essai seront bientôt abandonnés, et une autre catégorie, les inhibiteurs de l'enzyme du bacille tuberculeux responsable de l'infection chronique chez l'homme, a déjà été stoppée.</p><p>Un marché prometteur</p><p>Dans leur pipeline, les responsables de la TB Alliance listent des quinolones (une famille d'antibiotiques), des inhibiteurs d'une enzyme bactérienne (la topoisomérase), des pleuromutilines (Glaxo Smith Kline) et, comme pour le sida, des inhibiteurs de protéase tuberculeuse. Mais aucun de ces projets n'a pour l'instant quitté le laboratoire. Dans la recherche opérationnelle, la TB Alliance fait évaluer dans 51 sites d'essais cliniques de 26 pays sur 5 continents les capacités et les ressources pour mener à bien les tests sur les futurs médicaments. Avec l'université du Colorado, elle a identifié une centaine de molécules « marqueurs » de la tuberculose, de l'efficacité des médicaments, des rechutes. Portefeuilles sac Michael Kors pas cher Enfin, avec la firme américaine « Intercontinental Marketing Services », l'Alliance a fait évaluer le marché potentiel du médicament de la tuberculose : en Chine, le marché des médicaments de première ligne serait de 20 millions de dollars, et de 25 millions pour les drogues de réserve. Pour les pays les plus touchés, le marché serait à hauteur de 193 à 278 millions ; et, pour le marché global mondial, entre 246 et 369 millions. Mais Mark Harrington, de l'association Treatment Action group, estime les besoins à plus de un milliard par an !LA SOBRIÉTÉ voulue par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer quand il dessina, il y a cinquante ans, le palais présidentiel du Planalto de Brasília, reste de mise. Au troisième étage de l'édifice aux lignes épurées, dans le bureau du président Luiz Inacio Lula da Silva, le regard du visiteur oscille entre la vue spectaculaire qu'offre la baie vitrée et l'immense planisphère mural. À gauche de la table de travail, des échantillons des plantes susceptibles d'être exploitées dans la production d'huiles végétales disent la passion du président pour les biocombustibles. Lula est convaincu qu'ils peuvent faire du Brésil une des puissances mondiales de l'énergie. Mais ce mercredi, le chef de l'État, fraîchement réélu avec 58 millions de votes, ne s'attarde pas à rêver de nouveaux marchés. sac Michael Kors Grayson pas cher Il a reçu, durant la matinée, ses ministres chargés de la politique économique, ainsi que le directeur de la Banque centrale, pour tenter de mettre fin aux rumeurs de changement de cap.<p>Le coup de barre à gauche donné par Lula durant l'entre-deux tours, avec la condamnation des privatisations et la défense de la dépense publique au profit des plus pauvres, a ressuscité la bataille, au sein du gouvernement, entre ceux qui veulent favoriser le développement et les monétaristes. Tarso Genro, le ministre des Relations institutionnelles, a lancé les hostilités dimanche, en se félicitant de la « fin de l'ère Palocci ». En incarnant l'orthodoxie pendant trois ans à la tête du ministère de l'Économie jusqu'à sa démission en mars, Antonio Palocci était devenu la bête noire de ceux qui déploraient que le Brésil bride son développement.<p>Bataille des ego<p>Avec lui, le gouvernement avait pu afficher un excédent budgétaire record et une faible inflation. Le premier a permis une réduction de la dette externe et la seconde, une baisse des prix des produits de base, que les plus pauvres ont saluée en reconduisant Lula. Mais cette politique a aussi limité l'investissement public dans les infrastructures et, en maintenant les taux d'intérêts à des niveaux astronomiques, a bridé le crédit et provoqué l'explosion de la dette interne.
Les essais cliniques comparant son efficacité aux antituberculeux Ethambutol et Isoniazide au Brésil, en Ouganda et en Afrique du Sud, seront terminés en mars 2007. Il y a le Nitroimidazole PA 824 (Novartis) pour lequel 4 essais de phase 1 sur volontaire sain seront terminés à la fin de 2006. Malheureusement, les macrolides en essai seront bientôt abandonnés, et une autre catégorie, les inhibiteurs de l'enzyme du bacille tuberculeux responsable de l'infection chronique chez l'homme, a déjà été stoppée.</p><p>Un marché prometteur</p><p>Dans leur pipeline, les responsables de la TB Alliance listent des quinolones (une famille d'antibiotiques), des inhibiteurs d'une enzyme bactérienne (la topoisomérase), des pleuromutilines (Glaxo Smith Kline) et, comme pour le sida, des inhibiteurs de protéase tuberculeuse. Mais aucun de ces projets n'a pour l'instant quitté le laboratoire. Dans la recherche opérationnelle, la TB Alliance fait évaluer dans 51 sites d'essais cliniques de 26 pays sur 5 continents les capacités et les ressources pour mener à bien les tests sur les futurs médicaments. Avec l'université du Colorado, elle a identifié une centaine de molécules « marqueurs » de la tuberculose, de l'efficacité des médicaments, des rechutes. Portefeuilles sac Michael Kors pas cher Enfin, avec la firme américaine « Intercontinental Marketing Services », l'Alliance a fait évaluer le marché potentiel du médicament de la tuberculose : en Chine, le marché des médicaments de première ligne serait de 20 millions de dollars, et de 25 millions pour les drogues de réserve. Pour les pays les plus touchés, le marché serait à hauteur de 193 à 278 millions ; et, pour le marché global mondial, entre 246 et 369 millions. Mais Mark Harrington, de l'association Treatment Action group, estime les besoins à plus de un milliard par an !LA SOBRIÉTÉ voulue par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer quand il dessina, il y a cinquante ans, le palais présidentiel du Planalto de Brasília, reste de mise. Au troisième étage de l'édifice aux lignes épurées, dans le bureau du président Luiz Inacio Lula da Silva, le regard du visiteur oscille entre la vue spectaculaire qu'offre la baie vitrée et l'immense planisphère mural. À gauche de la table de travail, des échantillons des plantes susceptibles d'être exploitées dans la production d'huiles végétales disent la passion du président pour les biocombustibles. Lula est convaincu qu'ils peuvent faire du Brésil une des puissances mondiales de l'énergie. Mais ce mercredi, le chef de l'État, fraîchement réélu avec 58 millions de votes, ne s'attarde pas à rêver de nouveaux marchés. sac Michael Kors Grayson pas cher
Il a reçu, durant la matinée, ses ministres chargés de la politique économique, ainsi que le directeur de la Banque centrale, pour tenter de mettre fin aux rumeurs de changement de cap.<p>Le coup de barre à gauche donné par Lula durant l'entre-deux tours, avec la condamnation des privatisations et la défense de la dépense publique au profit des plus pauvres, a ressuscité la bataille, au sein du gouvernement, entre ceux qui veulent favoriser le développement et les monétaristes. Tarso Genro, le ministre des Relations institutionnelles, a lancé les hostilités dimanche, en se félicitant de la « fin de l'ère Palocci ». En incarnant l'orthodoxie pendant trois ans à la tête du ministère de l'Économie jusqu'à sa démission en mars, Antonio Palocci était devenu la bête noire de ceux qui déploraient que le Brésil bride son développement.<p>Bataille des ego<p>Avec lui, le gouvernement avait pu afficher un excédent budgétaire record et une faible inflation. Le premier a permis une réduction de la dette externe et la seconde, une baisse des prix des produits de base, que les plus pauvres ont saluée en reconduisant Lula. Mais cette politique a aussi limité l'investissement public dans les infrastructures et, en maintenant les taux d'intérêts à des niveaux astronomiques, a bridé le crédit et provoqué l'explosion de la dette interne.
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