Un Indien et deux Thaïlandaises ont été passés par les armes en 2004. La classe politique agit aussi sous la pression d'une petite nébuleuse islamiste très présente dans le débat public du plus grand pays musulman au monde. «Nous réclamons la peine de mort pour les trafiquants de drogue, les importateurs de films pornographiques et ceux qui caricaturent le Prophète», explique Rida Salamah, une jeune responsable du hizbut tahir, un groupuscule militant pour la charia. J. G. La libération du Français se heurte à la répression du trafic de drogue en Indonésie A DÉFAUT de garantir au Sri Lanka une paix durable, la reprise des négociations entre les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) et le gouvernement de Colombo pourrait éviter à l'île de sombrer dans la guerre. Que la rencontre ait eu lieu est un succès en soi. Portefeuilles D&GPositif, aussi, le fait qu'elle ait pu se dérouler en Suisse, loin des champs de bataille. Dès mercredi, Anton Balasingham, le délégué du LTTE, et Nimal Siripala de Silva, le représentant de Colombo, s'étaient enfermés au château de Bossey, à Céligny, à une vingtaine de kilomètres de Genève. Avec pour but de relancer un dialogue qui ne cesse de s'enliser depuis trois ans. Pour tenter, surtout, de sauver le fragile cessez-le-feu signé entre les deux parties le 23 février 2002. Ils ne devaient en sortir qu'hier soir. Avec quel résultat ? Rien de bien extraordinaire sans doute, sinon la promesse de se rencontrer à nouveau. «Il est très important que, pour la première fois, les discussions aient lieu à Genève. Portefeuilles Chanel moin cher Il n'y aura pas de percée immédiate, les problèmes sont trop complexes et nécessiteront plusieurs rounds de négociations», affirme un analyste indien. «L'espoir doit être maintenu à un niveau réaliste. La confiance est très faible entre les deux parties», avait averti de son côté, avant la rencontre, Erik Solheim, le médiateur norvégien qui porte à bout de bras, depuis des années, un semblant de paix au Sri Lanka. Car si la trêve tient encore, officiellement, entre les rebelles tamouls qui réclament l'autonomie du nord et nord-est du pays, et les forces du gouvernement de Colombo, elle a subi de sérieux revers. Une prière oecuméniqueAu cours des deux derniers mois, l'escalade de la violence a été telle que tout le monde s'attendait à un retour de la guerre civile. Mi-décembre, les Tigres avaient multiplié les attaques contre les forces armées sri lankaises, allant jusqu'à couler à deux reprises des bâtiments de la marine sri lankaise. Au total, près de 200 personnes ont été tuées au cours des deux derniers mois, essentiellement sur la péninsule de Jaffna (nord) à majorité tamoule. Portefeuilles ChanelFaisant planer le spectre d'un retour à un conflit interethnique qui a fait plus de soixante mille morts en vingt ans. Cette recrudescence de la violence est vite apparue comme une surenchère des Tigres après l'élection à la présidence à Colombo d'un nationaliste de gauche, Mahinda Rajapakse.Rajapakse s'était fait élire, entre autres, sur la promesse de trouver une «paix honorable» avec les rebelles tamouls. En clair, de parvenir à une solution qui ne diviserait pas le pays. Difficile à négocier quand on sait que les Tigres ont déjà un «État dans l'État», au nord de l'île. Dès l'ouverture des pourparlers, mercredi, le représentant de Colombo a dénoncé les termes du cessez-le-feu signé sous le précédent gouvernement, estimant qu'il portait atteinte à «l'intégrité territoriale de la République».La population, quant à elle, place de grands espoirs dans la reprise du dialogue.
Un Indien et deux Thaïlandaises ont été passés par les armes en 2004. La classe politique agit aussi sous la pression d'une petite nébuleuse islamiste très présente dans le débat public du plus grand pays musulman au monde. «Nous réclamons la peine de mort pour les trafiquants de drogue, les importateurs de films pornographiques et ceux qui caricaturent le Prophète», explique Rida Salamah, une jeune responsable du hizbut tahir, un groupuscule militant pour la charia. J. G. La libération du Français se heurte à la répression du trafic de drogue en Indonésie A DÉFAUT de garantir au Sri Lanka une paix durable, la reprise des négociations entre les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) et le gouvernement de Colombo pourrait éviter à l'île de sombrer dans la guerre. Que la rencontre ait eu lieu est un succès en soi. Portefeuilles D&GPositif, aussi, le fait qu'elle ait pu se dérouler en Suisse, loin des champs de bataille. Dès mercredi, Anton Balasingham, le délégué du LTTE, et Nimal Siripala de Silva, le représentant de Colombo, s'étaient enfermés au château de Bossey, à Céligny, à une vingtaine de kilomètres de Genève. Avec pour but de relancer un dialogue qui ne cesse de s'enliser depuis trois ans. Pour tenter, surtout, de sauver le fragile cessez-le-feu signé entre les deux parties le 23 février 2002. Ils ne devaient en sortir qu'hier soir. Avec quel résultat ? Rien de bien extraordinaire sans doute, sinon la promesse de se rencontrer à nouveau. «Il est très important que, pour la première fois, les discussions aient lieu à Genève. Portefeuilles Chanel moin cher Il n'y aura pas de percée immédiate, les problèmes sont trop complexes et nécessiteront plusieurs rounds de négociations», affirme un analyste indien. «L'espoir doit être maintenu à un niveau réaliste. La confiance est très faible entre les deux parties», avait averti de son côté, avant la rencontre, Erik Solheim, le médiateur norvégien qui porte à bout de bras, depuis des années, un semblant de paix au Sri Lanka. Car si la trêve tient encore, officiellement, entre les rebelles tamouls qui réclament l'autonomie du nord et nord-est du pays, et les forces du gouvernement de Colombo, elle a subi de sérieux revers. Une prière oecuméniqueAu cours des deux derniers mois, l'escalade de la violence a été telle que tout le monde s'attendait à un retour de la guerre civile. Mi-décembre, les Tigres avaient multiplié les attaques contre les forces armées sri lankaises, allant jusqu'à couler à deux reprises des bâtiments de la marine sri lankaise. Au total, près de 200 personnes ont été tuées au cours des deux derniers mois, essentiellement sur la péninsule de Jaffna (nord) à majorité tamoule. Portefeuilles ChanelFaisant planer le spectre d'un retour à un conflit interethnique qui a fait plus de soixante mille morts en vingt ans. Cette recrudescence de la violence est vite apparue comme une surenchère des Tigres après l'élection à la présidence à Colombo d'un nationaliste de gauche, Mahinda Rajapakse.Rajapakse s'était fait élire, entre autres, sur la promesse de trouver une «paix honorable» avec les rebelles tamouls. En clair, de parvenir à une solution qui ne diviserait pas le pays. Difficile à négocier quand on sait que les Tigres ont déjà un «État dans l'État», au nord de l'île. Dès l'ouverture des pourparlers, mercredi, le représentant de Colombo a dénoncé les termes du cessez-le-feu signé sous le précédent gouvernement, estimant qu'il portait atteinte à «l'intégrité territoriale de la République».La population, quant à elle, place de grands espoirs dans la reprise du dialogue.
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