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xlisa123

polo ralph lauren pas cher La répression - 0 views

started by xlisa123 on 02 Dec 14
  • xlisa123
     
    36 Finalement, ONG et état partagent cette pression de l'extérieur. Mais si la ?bonne? gouvernance est un mode importé d'administration de la société, si les ONG et l'état doivent en rapporter la bonne application à l'extérieur, est-on en droit de parler d'un développement démocratique?? Ne serait-il pas plus approprié de parler d'une limitation de l'autoritarisme et de la corruption en fonction de canons internationaux de la ?démocratie? visant parallèlement à la bonne marche du capitalisme?? Il n'est pas inutile, dans ce sens, de rappeler que la loi 544/2001 n'a pas été portée par un mouvement social et n'est pas le reflet d'un rapport de force dans la société roumaine?: elle n'est en rien l'expression d'une quelconque forme de souveraineté populaire, bien au contraire. Cet exemple montre bien, semble-t-il, que les politiques de démocratisation inclues dans les termes de la ?bonne? gouvernance relèvent de la technocratie politique et visent l'adoption cosmétique d'une panoplie législative et constitutionnelle démocratique. Ce constat ressort avec d'autant plus de clarté si l'on considère que les lois promues ont de fortes chances de rester des objets étrangers aux citoyens roumains."" Il s'agit des rapports complexes entre le passé colonial de la France et l'actualité de la société fran?aise. Dans la formulation de cette problématique, le livre soutient une thèse que nous ne pouvons qu'appuyer?: le présent n'est compréhensible que sur le fond du passé. Et le passé en question, celui de la France, a été marqué par une fracture à la fois politique, économique, sociale, géographique et culturelle entre la métropole et ses colonies. polo ralph lauren pas cher
    La répression et la déformation de l'histoire de la colonisation a ensuite conduit à une fracture temporelle entre le passé et le présent. Le propos général de l'ouvrage, même s'il n'est pas nécessairement partagé par tous les auteurs, est que pour surmonter les fractures sociales du présent, il faut faire face aux ruptures sociales du passé et, plus précisément, à la coupure temporelle qui a enseveli ou transfiguré le passé colonial?: nulle harmonisation des rapports sociaux sans intégration du passé colonial. Il s'agit d'une mise à jour - pour la période dite postcoloniale - d'une affirmation de Frantz Fanon concernant la colonisation?:?On n'a peut-être pas suffisamment montré que le colonialisme ne se contente pas d'imposer sa loi au présent et à l'avenir du pays dominé. Le colonialisme ne se satisfait pas d'enserrer le peuple dans ses mailles, de vider le cerveau colonisé de toute forme et de tout contenu. Par une sorte de perversion de la logique, il s'oriente vers le passé du peuple opprimé, le distord, le défigure, l'anéantit.?[1] [1] . ?Les damn233;s de la terre, 233;ditions La D233;couverte &. trench burberry pas cher ..suite?2 Quelques thèmes généraux traversent les études reliées dans cet ouvrage. Tout d'abord, nombreux sont les auteurs qui affirment l'existence d'un lien étroit - surtout à partir des années 1880 - entre le républicanisme et le projet colonial. La colonisation n'est pas, à leurs yeux, un phénomène externe à la République ou un accident historique. L'acte de conquête étant un prolongement naturel de la République, l'inégalité raciale est inscrite au c?ur même du dispositif républicain. Arrivée la fin de la colonisation, une question majeure s'impose?: qu'en est-il de l'inégalité dans la République postcoloniale?? Contrairement à ce que veulent faire croire les man?uvres habiles des prestidigitateurs républicanistes, elle ne dispara?t pas subitement avec la fin de la colonisation. ralph lauren pas cher
    Tout un travail de mémoire reste à faire, que La fracture coloniale - par sa logique performative - souhaiterait commencer à entreprendre. Deuxièmement, on insiste sur l'amnésie collective qui s'est emparée de l'histoire coloniale, qu'il s'agisse de l'oubli de la proclamation de l'indépendance de la République d'Ha?ti le 1er janvier 1804, de la manière dont la guerre d'Algérie fait écran à la connaissance de toute l'histoire de la colonisation, ou de l'absence générale de représentations fiables du passé colonial dans la sphère publique (musées, monuments, films, médias, etc.). Comme le montrent clairement plusieurs chapitres, cette amnésie est soutenue et renforcée depuis longtemps par de nombreuses insuffisances dans l'enseignement et dans les programmes scolaires. Troisièmement, plusieurs auteurs tiennent à montrer les liens étroits entre le manque de véritable travail de mémoire en France et les problèmes sociaux actuels. On remet donc en question la légitimité de l'opposition entre les ?Fran?ais de souche? et les ?non-Fran?ais?, on souligne les méfaits de la représentation médiatique des ?immigrés?, et on critique la catégorie sociale des ?immigrés exemplaires?. Il s'agit, du début à la fin de l'ouvrage, de montrer que la décolonisation n'a jamais été menée jusqu'au bout, et que la société fran?aise ne peut devenir véritablement postcoloniale qu'en reprenant en charge les fractures de son passé, qui gisent sous la surface de son présent.

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