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Lunettes Oakley Pit Bull C'est - 0 views

Lunettes Oakley Pit Boss Bull Xs Fives

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    Rendez-vous donc à ces dates pour découvrir ce qui, aujourd'aC'est faux. J'y suis toujours favorable pour les crimes de sang, commis sur les enfants ou les vieillards.» S'estimant floué, il refuse d'encaisser les droits d'auteur : «J'en fais don à l'Iile, Institution des invalides de la Légion étrangère.»la routine de la mortCes chicayas n'enlèvent rien à l'unicité du témoignage. D'où il ressort qu'on peut exercer un métier anormal tout en étant normal. Car le sieur Meyssonnier n'a rien du sadique ou du psychopathe, n'en déplaise aux adversaires de la peine capitale. Sa description des faits est clinique : «Pour la guillotine, il faut être quatre : l'exécuteur en chef, qui actionne le levier (mon père), deux adjoints qui ligotent le condamné et le basculent sur la machine, et enfin celui qu'on appelle ''le photographe''. Lunettes Oakley Pit BossMoi, j'étais ''photographe''. Devant la lunette, les doigts placés derrière les oreilles du type, je devais le tirer vers moi pour qu'il ne se rétracte pas soudainement. C'est une position dangereuse : on peut se faire couper les doigts. La lame tombe de 2,35 mètres et pèse 40 kilos (l'équivalent de 700 kilos à l'arrivée). C'est moi qui disais ''Vas-y !'' à mon père quand j'étais prêt. Tout se jouait en un éclair.»Le plus étonnant dans son récit, c'est la nature des motivations : «Personne n'est obligé de remplir les fonctions d'exécuteur. Lunettes Oakley Pit Bull C'est en toute conscience qu'on fait ce choix. Nous étions des auxiliaires de justice. On touchait un salaire niveau smic, plus une prime de risque et une prime de tête, pendant la guerre d'Algérie. Mais chacun avait son affaire à côté : mon père tenait un bistrot, par exemple. En réalité, l'argent ne comptait pas. On faisait ça parce que les exécuteurs étaient reconnus et appréciés en Algérie. Et parce que cela nous apportait un tas d'avantages : port d'armes, transports gratuits, passe-droits auprès de la préfecture, etc. Lunettes Oakley Xs Fives» Aussi simple que ça.Et qu'on n'aille surtout pas confondre exécuteur et exécutant, tempête Fernand Meyssonnier : «C'est mon père qui fixait le jour de l'exécution, pas la chancellerie. C'était presque toujours le mardi, le mercredi ou le jeudi. Cela l'arrangeait : il tenait à rester au bar du vendredi au dimanche, parce qu'il y avait foule ces jours-là. Même chose lors des déplacements à Constantine ou à Oran. Un jour, le procureur nous annonce six exécutions à faire. Mon père lui dit : ''On en fait trois tel jour, et trois autres le lendemain.hui, rend les hommes responsables, de plus en plus conscients de partager, pour le meilleur et pour le pire, le même destin collectif.«François Mitterrand ? Drôle d'abolitionniste ! J'ai été fort surpris quand il a supprimé la peine de mort. Parce que je l'ai bien connu. A une époque où il était contre le châtiment suprême, mais tout contre...» Fernand Meyssonnier, 75 ans, sait de quoi il parle. Lunettes Oakley C Six De 1947 à 1961, il fut exécuteur des arrêts criminels à Alger. En d'autres termes et pour le grand public : bourreau de la République. Aujourd'hui retiré à Fontaine-de-Vaucluse, le vieil homme se souvient : «François Mitterrand fut garde des Sceaux de février 1956 à juin 1957, pendant ce qu'on appelait pudiquement les ''événements d'Algérie''. Lors de son passage, il y eut quarante-quatre décapitations et peu de grâces accordées. Je le sais : c'est moi qui faisais marcher la guillotine avec mon père.»«La Veuve», «la Bécane», «la Lucarne» : la machine inventée par le docteur Louis (son confrère Guillotin n'en fut que le théoricien et vulgarisateur auprès de l'Assemblée en 1791) fut la grande affaire de sa vie. A son actif, 200 exécutions. Lunettes Oakley Eyepatch Dont la première à l'âge de 16 ans, en tant que «bénévole». Un précoce, le Fernand. Il faut dire que l'environnement familial était propice au développement de cette vocation. Certes, il aurait préféré être «danseur de ballet». Mais, à la maison, on penchait plus vers Thanatos que vers Terpsichore. Son père, Maurice Meyssonnier, fut exécuteur de 1928 à 1962. Et son parrain n'était autre que le fameux Henri Roch, surnommé «Monsieur d'Alger», qui officia jusqu'en 1945 (et mourut décoré de la médaille du Travail). Lunettes Oakley xx Une histoire de famille. Côté Roch, on faisait remonter le premier bourreau au XVIIe siècle ! Dans son salon, le vieux pied-noir me montre la guillotine 1868 en modèle réduit qu'il a fabriquée et offerte à son père à l'occasion d'un anniversaire. «Je n'avais que 14 ans, commente-t-il. Mon père était très fier.» Comment devient-on bourreau ? Pour comprendre, il faut lire son livre, Paroles de bourreau (éditions Imago, 2002). Passionnant. Même si Fernand Meyssonnier prétend aujourd'hui que certains de ses propos ont été tronqués par l'universitaire sociologue ayant recueilli ses souvenirs : «Il me fait dire que je suis contre la peine de mort.

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