Lunettes De Soleil Oakley Active Parfois - 0 views

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  #1 opinions1 opinions1 on 31 Jul 14

   

  Mais, outre les équipements automobiles, il est utilisé dans la fabrication de milliers d'objets quotidiens aussi divers que des joints thermiques ou des grille-pain.Condamnés à mortDes familles entières travaillent côte à côte dans la poussière. Lentement, un esprit particulier se forge. Un peu comme à la mine. Un monde dur au mal, discret, modeste, appliqué, presque honteux de sa chance et du montant de sa paye. Un univers où l'on parle peu de soi et de ses douleurs. «A l'époque, on était fier d'être des travailleurs de l'amiante, raconte Jean Sabri, ancien ouvrier. 2014 Lunettes De Soleil OakleyAujourd'hui, malade, je ne sais pas quoi penser.» Chez Ferodo, racheté en 1980 par Valeo, les salaires sont bien plus élevés qu'ailleurs, les employés et leurs familles sont choyés. Tout est fait pour qu'ils restent dans l'usine, pour attirer toujours plus de monde dans les ateliers. Tout est parfait, sauf les conditions de travail... Gravement contaminé, sous oxygène seize heures par jour, Maurice Renouf, ancien tisserand de bande de frein chez Ferodo, se souvient : «On était couverts de poussière d'amiante. Lunettes De Soleil Oakley Active Parfois, je ne voyais pas mon voisin assis à un mètre de moi ! C'est dire si on en a inhalé, de ce poison ! Quand venait un inspecteur du travail, on devait nettoyer à la main toutes les machines. Fallait que cela brille ! Pour être propre, c'était propre ! En apparence seulement, explique-t-il. Car, dès qu'on levait les yeux vers le plafond, toute la pièce apparaissait comme noyée dans une brume d'amiante. Certains emportaient même des morceaux de minerai chez eux pour mettre sur la cheminée ou tressaient des vêtements pour les poupées de leurs enfants. Puis les copains ont commencé à mourir.»Une mort annoncée. Alors que, dès le début du siècle, une cinquantaine d'employés de la région meurent d'une étrange maladie pulmonaire, un inspecteur du travail de Caen rédige, en 1906, un rapport sur les dangers supposés de l'amiante. Lunettes De Soleil Oakley SportMalgré ces premières victimes, l'omerta règne. Pire : tandis que les premières dispositions réglementaires pour protéger les salariés de l'amiante datent de 1931 en Grande-Bretagne et de 1946 aux Etats-Unis, en France, il faut attendre l'année 1977 pour lire la première circulaire visant à protéger les ouvriers. La même année, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe l'amiante dans les produits cancérigènes.Dans les usines de Condé-sur-Noireau, comme dans pratiquement toutes les industries qui transforment l'amiante en France, le texte n'est pas appliqué et les conditions de travail sont à peine aménagées. Les cadres de Ferodo-Valeo distribuent bien quelques masques, mais ils les renouvellent rarement et limitent leur utilisation à certains postes. Les malades sont de plus en plus nombreux, mais la plupart des médecins ne disent rien. Certains refusent même l'évidence du diagnostic et vont jusqu'à mentir à leurs patients.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Mais, outre les équipements automobiles, il est utilisé dans la fabrication de milliers d'objets quotidiens aussi divers que des joints thermiques ou des grille-pain.Condamnés à mortDes familles entières travaillent côte à côte dans la poussière. Lentement, un esprit particulier se forge. Un peu comme à la mine. Un monde dur au mal, discret, modeste, appliqué, presque honteux de sa chance et du montant de sa paye. Un univers où l'on parle peu de soi et de ses douleurs. «A l'époque, on était fier d'être des travailleurs de l'amiante, raconte Jean Sabri, ancien ouvrier. <a rel="nofollow" title="2014 Lunettes De Soleil Oakley" href="http://www.camisole87.fr/2014-lunettes-de-soleil-oakley-c-1.html">2014 Lunettes De Soleil Oakley</a>Aujourd'hui, malade, je ne sais pas quoi penser.» Chez Ferodo, racheté en 1980 par Valeo, les salaires sont bien plus élevés qu'ailleurs, les employés et leurs familles sont choyés. Tout est fait pour qu'ils restent dans l'usine, pour attirer toujours plus de monde dans les ateliers. Tout est parfait, sauf les conditions de travail... Gravement contaminé, sous oxygène seize heures par jour, Maurice Renouf, ancien tisserand de bande de frein chez Ferodo, se souvient : «On était couverts de poussière d'amiante. <a rel="nofollow" title="Lunettes De Soleil Oakley Active" href="http://www.camisole87.fr/lunettes-de-soleil-oakley-active-c-3.html">Lunettes De Soleil Oakley Active</a> Parfois, je ne voyais pas mon voisin assis à un mètre de moi ! C'est dire si on en a inhalé, de ce poison ! Quand venait un inspecteur du travail, on devait nettoyer à la main toutes les machines. Fallait que cela brille ! Pour être propre, c'était propre ! En apparence seulement, explique-t-il. Car, dès qu'on levait les yeux vers le plafond, toute la pièce apparaissait comme noyée dans une brume d'amiante. Certains emportaient même des morceaux de minerai chez eux pour mettre sur la cheminée ou tressaient des vêtements pour les poupées de leurs enfants. Puis les copains ont commencé à mourir.»Une mort annoncée. Alors que, dès le début du siècle, une cinquantaine d'employés de la région meurent d'une étrange maladie pulmonaire, un inspecteur du travail de Caen rédige, en 1906, un rapport sur les dangers supposés de l'amiante. <a rel="nofollow" title="Lunettes De Soleil Oakley Sport" href="http://www.camisole87.fr/lunettes-de-soleil-oakley-sport-c-5.html">Lunettes De Soleil Oakley Sport</a>Malgré ces premières victimes, l'omerta règne. Pire : tandis que les premières dispositions réglementaires pour protéger les salariés de l'amiante datent de 1931 en Grande-Bretagne et de 1946 aux Etats-Unis, en France, il faut attendre l'année 1977 pour lire la première circulaire visant à protéger les ouvriers. La même année, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe l'amiante dans les produits cancérigènes.Dans les usines de Condé-sur-Noireau, comme dans pratiquement toutes les industries qui transforment l'amiante en France, le texte n'est pas appliqué et les conditions de travail sont à peine aménagées. Les cadres de Ferodo-Valeo distribuent bien quelques masques, mais ils les renouvellent rarement et limitent leur utilisation à certains postes. Les malades sont de plus en plus nombreux, mais la plupart des médecins ne disent rien. Certains refusent même l'évidence du diagnostic et vont jusqu'à mentir à leurs patients.</div>

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