Il écrit donc sous un pseudonyme.Son premier roman, Le Capital, paru en 2004, narrait les méfaits de Marc Tourneuillerie, PDG du Crédit général, la plus grande banque européenne. Ce patron était présenté comme «un homme avide et radin, paranoïaque et sadique, obsédé sexuel, menteur, tricheur, égoïste...» Rien de moins. Pour une première fiction, l'auteur avait rencontré un fort succès : plus de 25 000 exemplaires vendus et l'ouvrage traduit en Italie. Christian Louboutin BottesUn quotidien transalpin a affirmé, à propos de Stéphane Osmont, qu'il y avait du Bret Easton Ellis en lui. C'est vrai qu'il existait quelque chose d'halluciné dans ce livre-là.Dans Le Manifeste, il met en scène Abel Moreau, un jeune homme ambitieux devenu premier ministre et qui veut faire de la France une sorte de Disneyland où domine la société des loisirs et du développement personnel. Il forme le voeu de créer un monde où «la nostalgie ainsi que tous les sentiments négatifs seront désormais bannis». On retrouve la verve du romancier, ses phrases courtes et sèches, ses dialogues qui donnent de la vitesse au récit, sa nervosité aussi. Comme il se doit, son personnage, un Thomas More qui serait cynique, stressé et chargé aux amphétamines, ne fait confiance qu'à lui-même. Un fameux manuel de management n'affirme-t-il pas que seuls les paranoïaques survivent ? Stéphane Osmont, philosophe de formation, joue à plein la carte de la satire sociale et pose, sans l'air d'y toucher, des questions existentielles sur cette société qui magnifie la quête des plaisirs. louboutin femme pas cher Soit dit en passant, on voit que l'auteur sait de quoi il parle et qu'il a roulé sa bosse dans les couloirs de l'Assemblée. Et, pour l'anecdote, le narrateur remet en selle Karl Marx et Friedrich Engels dans une scène érotique hallucinante Engels est présenté comme étant une femme ! , les deux théoriciens hurlant contre la révolution. Ou Le Manifeste, revu et corrigé par Stéphane Osmont. Peter Biskind : «Je démystifie le nouvel Hollywood» Comme tous les cinéphiles américains qui se respectent, Peter Biskind aime Paris. C'est au bar de l'hôtel Lutetia, très apprécié par les célébrités du Tout-Hollywood, qu'il fixe ses rendez-vous. Moustache poivre et sel, regard perçant derrière ses lunettes sans montures, l'écrivain qui a si bien décrit l'envers de l'«usine à rêve», semble toujours prêt à en découdre. LE FIGARO LITTÉRAIRE. Christian Louboutin Plates-formesVous n'êtes pas tendre avec Robert Redford. Qui vous le rend bien d'ailleurs, puisqu'il a refusé de vous rencontrer...Peter BISKIND. Dans le fond, cela ne m'a pas gêné, puisque, en 1991, je l'avais longuement interviewé au sujet du festival de Sundance. A l'époque, je travaillais pour le magazine américain Première.
To Top