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longchamp soldes 14 On y trouvera - 0 views

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    Sciences, techniques et politique dans la France pré industrielle, corpus de textes établis, présentés et annotés par Christiane Demeulenaere- Douyère et David J. Sturdy, collection de tra vaux de l'Académie internationale d'histoire des sciences ?De diversis artibus?, t.x00A0;83, Turnhout, Brepols, 2008, 1 018 p.12 En 1715, Philippe d'Orléans devint régent du royaume de France. Convaincu de l'utilité des sciences, il fit entreprendre une enquête nationale pour inventorier les ressources naturelles du pays. Cette mission fut confiée aux Intendants, chacun dans leurs généralités, mais sous la houlette scientifique de l'Académie des sciences. Suivant les instructions de Réaumur, ils procédèrent pendant trois ans à la collecte des informations sur les minerais, les ressources naturelles, l'exploitation des mines et des carrières, les curiosités botaniques, et sur l'industrie métallurgique. trench burberry femme pas cher
    Ils centralisèrent et étudièrent aussi une multitude d'échantillons.13 Christiane Demeulenaere-Douyère et David J. Sturdy nous offrent ici une édition critique de cette documentation, rarement exploitée, composée de rapports et de correspondances. Elle complète avantageusement la collection des Mémoires des Intendants, éditée par le CTHS. Autant les informations sur le Dauphiné, la Bretagne, le Languedoc et l'Alsace sont généreuses, autant celles sur la Franche-Comté se montrent indigentes. Les autres contributions les plus riches et les plus développées sont celles des intendants d'Aix-en-Provence, de Bordeaux-Guyenne, de Lyon, d'Auch-Béarn, du Roussillon, de Tours. En revanche, les historiens de la haute Normandie, du Bourbonnais et du Limousin se contenteront d'une portion congrue. longchamp soldes 14 On y trouvera une multitude de précisions sur l'ardoise, la fabrication des aiguilles (à évreux), le bitume, le charbon, la fabrication des canons (à Saint-Gervais), le cristal, le cuivre, le fer, les fossiles (trouvés en Auvergne ou en Touraine), les fourneaux, la garance (Lille), les hame?ons fabriqués à Saint-Malo, le kermès du Languedoc, les manufactures textiles, les mines de terre à pipe (près de Rouen), l'or (non loin de Bourg-d'Oisans), la pêche au hareng (à Dieppe), les vertus du pétrole à Gabian près de Béziers, les plantes sauvages, le plomb, la résine du pin (en Guyenne), le sable, le salpêtre, les salines, le soufre, les sources d'eau minérales d'Auvergne, le tabac (à Bordeaux), la tourbe, les pierres turquoises de Simorre (près d'Auch), le vignoble (de Bourgogne), et sur bien d'autres choses encore qui montrent le dynamisme économique de la France du Régent.15 La dernière partie du recueil comprend les procès-verbaux des analyses réalisées sur les échantillons de mines envoyés avec les mémoires dans le laboratoire de l'Académie royale des sciences, par Fousjean.16 L'ouvrage est particulièrement soigné, enrichi d'une série d'index et d'une collection de planches en couleur concernant notamment Sainte-Marie-aux-Mines.17 Paul DelsalleMarie-José LAPERCHE-FOURNEL, Scandale à la cour de Lunéville. L'affaire Alliot (1751-1762), Nancy, Presses universi taires de Nancy, 2008, 163 p.18 Marie-José Laperche-Fournel exploite les cinq cents pages de consultations judiciaires (factums) suscitée par l'affaire Alliot (1751- 1762), dans l'optique d'une histoire socio-culturelle des conflits conjugaux. Au-delà de l'anecdote, la procédure fleuve sert de ?révélateur de la société? nancéienne (25 000 ames au XVIIIe siècle), sous le brillant règne de Stanislas, roi de Pologne et beau-père de Louis XV. burberry femme pas cher
    L'aristocratie, le personnel aulique, la bourgeoisie robine et négociante sont les protagonistes de l'affaire qui défraie la chronique mondaine, ?à la Cour et à la Ville?. L'enquête prosopographique établit minutieusement les enjeux patrimoniaux, économiques et symboliques du mariage conclu en février 1751, entre Marie-Louise Alliot et Charles-Fran?ois-Xavier Henry de Pont (p. 13-58). Du c?té de la mariée, l'union parachève l'ascension d'une famille parvenue aux plus hautes fonctions curiales par le service du prince. Intendant et commissaire général de la curie lorraine, le père de la jeune fille est un protégé du roi Stanislas. Anoblis en 1667, les Henry de Pont sont alliés aux grandes dynasties de la robe et de la finance nancéienne. En 1751, le jeune marié vient d'hériter de la charge paternelle de conseiller à la Cour souveraine.

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